La mode actuellement au Cameroun est à la collecte de vivres pour les militaires au front contre Boko Haram. Pourquoi pas ? Mais en même temps, comment ne pas relever qu’il n’y a jamais eu , dans notre pays , de mobilisation quelconque pour les enseignants par exemple ou toute autre catégorie sociale ?
Et pourtant, nos gosses se retrouvent actuellement à 150 voire 200 dans des salles de classes où nous, leurs parents, étions à ... 32 ! !! dans l’indifférence en générale. Au lycée Leclerc où j’ai effectué l’essentiel de ma scolarité dans le secondaire, nous ne dépassions pas les 35 élèves au temps des Blancs, c’est - à - dire jusqu’en 1974 (le premier proviseur noir ayant été nommé cette année-là)
De même, une hospitalisation à l’hôpital central, le plus vieil hôpital de Yaoundé (il date de 1953) est un calvaire. Vous achetez tout. En 1967, j’y avais été interné. Mes parents n’avaient rien déboursé comme argent.
Nous avions même droit, nous les malades, à trois repas de qualité par jour. Petit-déjeuner, déjeuné, dîner. Aujourd’hui, plus rien de cela. A quand une marche pour ces situations désastreuses?
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