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Africaines déboussolées, la faute à qui ? par Verdi

En Afrique, la peau « blanche » dérange autant qu’elle attire et suscite des convoitises. Fascinée par le modèle occidental, l’Africaine noire, jusque-là gardienne de l’identité culturelle, semble déboussolée. Partagée, voire tiraillée, entre les coutumes ancestrales, et cette foison de moyens technologiques qui inondent les pays africains. Sa quête d’argent est obsessionnelle et donne lieu à une véritable culture de l’arnaque, dans un climat d'incivisme grandissant.

L’Africaine « visionne » à longueur de journée, c’est son passe-temps favori. Une télé qui déverse, dans les cerveaux d’une population, souvent désœuvrée, les concepts mercantiles des Etatsuniens, à travers un déferlement de pubs, toutes plus abrutissantes les unes que les autres. Détruisant, à petit feu, les capacités cognitives d’une population prisonnière, dans sa grande majorité, d’une pauvreté devenue endémique.
Une population féminine coincée entre le rêve d’un Eldorado, incarné par le mari blanc (ou la femme blanche), à tout prix, l’envie de ressembler aux Occidentaux supposés tous riches, et la dure réalité quotidienne du combat pour survivre. Le miroir aux alouettes qu’offre l’Occident fonctionne à plein régime chez la plupart des Africaines, qui prennent prétexte de la liberté dont jouissent les blanches pour revendiquer leur émancipation.


Malheureusement, le 8 mars, la journée internationale des droits de la femme s’assimile plus à un règlement de comptes avec le mari ou compagnon, à qui l’on veut faire payer une soumission ancestrale, qu’à une revendication forte des droits légitimes de la femme.
 
Dieu à toutes les sauces
Les religions sont florissantes. Elles jouent à plein leur rôle d’anesthésique de la conscience. On s’en remet à Dieu, à Jésus, à tout propos, avec une crédulité désarmante. En attendant d’improbables miracles, on vit chichement, au jour le jour, ou d’une heure sur l’autre. Sans se soucier du lendemain.

Une rentrée d’argent ne dure que le temps de le dépenser, dans une parfaite inconscience. Un jour ou deux plus tard, les poches sont à nouveau vides… Mais les ongles sont revernis ! La tête recoiffée, tressée comme une déesse. Le pagne est neuf, cousu pour en mettre plein la vue aux autres… pour faire croire qu’on est « en haut » !

Le reste : l’eau, le gaz, l’électricité, les frais de scolarité des enfants, çà attendra ! Par contre, le câble pour regarder la télé, c’est urgent. Pas question de se priver des feuilletons américains à l’eau de vaisselle, qui ont remplacé le bon livre de chevet. Tant pis, s’il n’y a plus rien à manger ! Le matraquage publicitaire a gommé les priorités les plus immédiatement vitales. On s’en remet à Dieu, à la providence, aux proches, ou à un bon pâtre, pour continuer à s’en sortir ! Avant de somnoler à nouveau, pour oublier son état et continuer à rêver…
 
Infidélité et mensonges
L’exemple de la corruption venant d’en haut, le fatalisme imprègne les vies. Illusions, désillusions, à quoi bon être honnête, fidèle ? La morale, chrétienne ou musulmane, prêchée bruyamment dans les églises, temples et mosquées, s’accommode de coups de canifs incessants.

Avec le mensonge permanent, l’infidélité s’inscrit, depuis une décennie, avec l’arrivée d’Internet et du téléphone mobile, dans la banalité, pour les hommes comme pour les femmes. Ces dernières, en quête d’affirmation de leur féminité et de leur indépendance, ne cessent pourtant de réclamer le mariage, après lequel elles courent fiévreusement, et le sérieux de leur futur époux.

En Afrique, quand on dit d’une femme qu’elle vit « dehors », c’est qu’elle passe ses journées à chercher l’argent grâce au sexe. Beaucoup font partie du « 2ème bureau » (garçonnière) d’un « chaud » (un amant généreux) déjà marié. Ces comportements licencieux ont un prix : les MST font des ravages, pas seulement chez les jeunes.

Celle qui vient de prier Dieu, vient, souvent, aussi de tromper son mari avec un de ses chauds. Ou bien elle vient d’arnaquer le blanc qui rêvait, naïvement de chaleur africaine. Peu lui importe. Son orgueil démesuré lui dicte ne n’avoir de comptes à rendre à personne, sauf à Dieu !
 
Le règne de l’arnaque
L’arnaque, petite, moyenne, grosse, est devenue le « sport » national de tout un chacun, ou presque. Même les plus honnêtes s’y adonnent, sans même en avoir conscience, comme Monsieur Jourdain, qui faisait de la prose dans le savoir ! L’argent ne quitte jamais les pensées. Toute situation est propice à en gagner, d’une manière ou d’une autre.

Nombre de femmes africaines sont soucieuses de leur apparence, ce qui est naturel, leur coquetterie fait leur charme. Cependant, beaucoup dégradent leur authentique beauté en cherchant, coûte que coûte, à imiter les "canons" de beauté, à la mode chez les femmes occidentales. Nombre d’entre elles, au péril de leur santé, vont jusqu'à se décaper la peau pour leur ressembler.

Le niveau d’instruction est faible chez un grand nombre. Elles compensent par leurs charmes, souvent servis par une plastique aux formes généreuses, pour attirer. Bien que souvent orgueilleuses, elles sont généralement peu farouches et facilement disposées (mariées ou pas) à se donner contre un billet, un cadeau, ou une ration (de nourriture ou autres produits domestiques). Tout paraît toléré par le mari, les proches ou la famille, lorsqu’il s’agit de trouver l’argent ! Beaucoup n’ont que peu le sens des responsabilités. Chez celles-là, la perte identitaire est manifeste.
 
Déconnectées des réalités à cause des réseaux « sociaux »
La femme africaine noire, promise à une émancipation choisie, revendiquée, glisse vers une pseudo libération féminine qui se nourrit de concupiscence, de désir, de frénésie consumériste, de tout ce qui vient des blancs et imaginé par les marchands capitalistes du monde, pour leur seul profit. Sans oublier l'incivisme, qu'elles manifestent (comme beaucoup de jeunes, qui ont perdu valeurs et repères) par un comportement souvent irrespectueux des règles élémentaires de politesse et de courtoisie, pensant probablement mieux s'affirmer de cette piteuse manière !

Bien sûr, quelques esprits éclairés africains dénoncent l’ornière dans laquelle ces femmes sont embourbées. A court terme, rien ne semble cependant pouvoir les remettre sur le chemin d’une évolution saine, respectueuse de leur culture et de leur identité. Au lieu de se combler, le fossé ne cesse de se creuser entre une population féminine africaine noire, à côté de ses pompes, et les femmes blanches qu’elles admirent.
Les réseaux dits « sociaux », qui jouent sur le besoin d’exister, d’être reconnu, qui taraude la plupart des êtres humains, noient un peu plus encore la conscience des Africain(e)s dans le virtuel et les déconnectent dangereusement du réel. Mirages occidentaux et autres chimères mondialistes les détournent de leur réalité africaine.
 
Cybers : espoir et désenchantement
Manque de recul, d’esprit critique, niveau d’instruction faible, non maîtrise de la langue… Autant de handicaps qu’il n’est pas bien vu de souligner. Au risque de se voir taxer de raciste ! Et pourtant. Le progrès humain, en Afrique, ne pourra être source d’épanouissement pour chacun(e), s’il n’est motivé que par le fric et l’écume que représente ce modèle blanc, que l‘on déteste autant qu‘on l‘envie !

Malheureusement, trop de femmes africaines manque de discernement. Beaucoup gaspillent leur argent et leur temps dans les cybers, censés leur ouvrir le chemin vers le bonheur espéré avec, au bout de leurs recherches, la plupart du temps, l’amer désenchantement !

Attirées par ce qui brille en Occident, elles sont aujourd’hui, plus encore que leurs frères de couleur, une cible de choix pour les vendeurs d’illusions et les marchands de tout poil. Elles sont, sans en prendre suffisamment conscience, l’un des vecteurs principaux de la mort des repères culturels et identitaires, pourtant indispensables à la survie de leurs ethnies.
 
L’Afrique est un chaudron qui va exploser
L’Afrique est un chaudron, dont le contenu ne fait que commencer à bouillir. Mille ans ont été nécessaires à l’Europe pour se construire et trouver un semblant de paix, au prix de guerres et d’atrocités, la plupart commises au nom des croyances religieuses.

L’Afrique n’en est qu’à la puberté de son histoire. Elle cherche à s’affranchir de la tutelle des anciens colonisateurs, mais ne peut y parvenir, qu’en se jetant dans les bras des nouveaux futurs maîtres du monde, que sont les Chinois. Quand elle aura atteint l’adolescence, les massacres inter-ethniques sont à redouter, car l’appartenance à sa tribu reste le repère majeur de chaque africain.

A moins que les femmes ne redeviennent les gardiennes de la tradition et retrouvent leur authenticité africaine ! Alors l’espoir d’une Afrique adulte, unie et en paix, telle que la souhaitent, à juste raison, les panafricanistes, reprendra vie !

Beaucoup de femmes africaines protesteront et ne se reconnaîtront pas dans mon enquête. Tant mieux, ainsi auront-elles l'opportunité de contre-argumenter et, ce faisant, de rassurer leurs frères africains, eux aussi déboussolés par l’évolution de leurs femmes, au pays !
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