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Mebe Ngo’o répond à Nintcheu au sujet de l'incident avec air France

Honorable, votre interpellation relève d’un fait divers et ne devait pas être traité ici. 

Par respect pour la représentation nationale, je vais répondre. Vous faites allusion à l’article de Jeune Afrique qui a révélé que j’ai  bloqué un avion d’Air France à Paris, laquelle révèle qu’après avoir tempêté à tue-tête, il a fallu l’intervention du commandant de bord dudit avion qui a permis de me ramener à  l’ordre. L’article se conclut en disant qu’en tant que ministre des Transports, j’aurai pu voyager par Camer-co. Et d’ajouter que j’ai l’habitude de me presser pour donner l’exemple. 

En plus d’avoir soutenu ces accusations, honorable, vous avez eu la faiblesse de me traiter de personnage sulfureux et antipatriote. Avec tout le respect que je vous dois, honorable, votre intervention m’inspire un triple sentiment d’injustice, de désapprobation et de frustration. Injustice parce que vous n’avez pas pris la peine de recouper. Dans l’administration, lorsque vous devez sanctionner un collaborateur, vous lui donnez une demande d’explication. Dans la politique, tous les députés ici soutiennent mordicus le droit de la défense. Mais vous m’avez condamné de manière unilatérale. J’ai un sentiment de désapprobation. Honorables députés, je ne suis pas un personnage sulfureux. Je ne suis pas un délinquant.

Je ne suis pas un personnage antipatriote. Je laisse le soin à chacun d’entre vous de se livrer à une introspection et chacun peut arriver à la conclusion de savoir si je suis sulfureux, antipatriote et délinquant. Honorable Nintcheu, si j’étais à votre place, je demanderai pardon. Je vous accorde mon pardon, parce que j’ai la certitude que quand vous vous êtes exprimé, vous n’avez pas mesuré la gravité de vos déclarations. Alors, tout ce que je peux vous dire c’est que ce qui s’est dit dans ce journal se situe aux antipodes de la vérité. Effectivement, je me suis retrouvé à l’aéroport de Paris, en provenance du Brésil, où le chef de l’Etat m’avait dépêché en mission. 

Je devais voyager le 23 octobre, en première classe. Au moment de l’embarquement, j’avais comme compagnon de voyage le Dgsn et le général de brigade Mahamad Admed. Lorsque nous accédons à bord, on nous  annonce que l’avion ne dispose pas de première classe. Nous nous sommes mis à la disposition de l’équipage. Le Dgsn a été installé à la première cabine de la Business. Quant à moi, j’ai été conduit dans la deuxième cabine, qui est en fait la classe affaires prémium. J’ai été installé au dernier siège de la Premium. Avec beaucoup de courtoisie, j’ai appelé une hôtesse pour lui poser mon problème. Et la dame de me répondre qu’il n’y avait pas d’autres solutions.

 J’ai alors pris place. Je dois, à l’honnêteté reconnaître que l’équipage s’est très bien occupé de nous jusqu’à Yaoundé. Vous ne le savez peut être pas, Air France a démenti cette information. Et, une délégation de cette compagnie au Cameroun est venue me présenter ses excuses dans mon cabinet.
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