Dans le souci de vendre ses journaux, le tunisien Béchir Ben Yahmed sait choisir ses sujets. Un article sur le Cameroun se lit bien et le gain est assuré ; même chose pour la Cote d’Ivoire, Sénégal, etc. Cette histoire de successeur à Paul Biya est un sujet qui à mon avis est sans importance pour les camerounais. L’octogénaire est Président du RDPC, un parti de masse qui est constitué de ses organes annexes (Cellules, Comité Centrale, Bureau Politique, etc.) et en cas de vacance du pouvoir, son parti (RDPC) choisira son candidat. D’autre part, le Cameroun est une République et non un royaume et pour cela, en cas de vacance de pouvoir également, c’est le Président du Sénat qui assurera l’intérim et le scrutin pour l’élection du nouveau président aura lieu 20 jours au moins et 120 jours au plus après l’ouverture de la vacance du pouvoir. Voilà les textes sont clairs. Le successeur à Paul Biya c’est un problème de son parti et non des camerounais.
S’il venait à disparaître brusquement, le Cameroun ira en avant comme toujours et on aura dans moins de 4 mois un nouveau Président de la République. Nul n’est indispensable au Cameroun, nous sommes tous utiles à notre pays et ceci à des niveaux différents.
Je vous remercie.
Pub : Prenez en main la gestion de tous les compartiments de votre établissement scolaire, cliquez ici pour découvrir School Bdrive, le logiciel champion de gestion des établissements scolaires
Home / Opinion
/ Opinion de Jivis Tegno sur le numéro de Jeune Afrique consacré à la succession de Paul Biya
- Blogger Comment
- Facebook Comment
Inscription à :
Publier les commentaires
(
Atom
)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Laissez nous un commentaire sur cet opinion.