Sans polémiques, essayons de voir ce qui se passe réellement.
1°) Tout d'abord, revoyons les condamnations au Cameroun. Les peines sont très lourdes et la communauté internationale ne retient que c'est Dracon qui en personne renaît au Cameroun pour écrire le Code pénal.
2°) Il n'y a pas de remise de peine automatique. Quand on est condamné, on est oublié et on est même déshumanisé. Preuve qu'on n'a pas besoin de la peine capitale. Une simple privation de liberté au Cameroun vaut la peine capitale.
3°) Le cas particulier de Me Eyoum est pathétique. La France vient de prouver après Thierry Atangana qu'elle a encore la main mise sur le Cameroun.
4°) Me Eyoum a-t-elle fauté ? Le débat n'est pas à ce niveau. Paul Biya en remettant uniquement une détenue en liberté certes jouit de sa prérogative constitutionnelle de chef d'Etat, mais en même temps révèle que c'est sur ordre ou injonction du président d'un pays tiers qu'il le fait.
5°) Ainsi, comme disent les enfants, les camerounais sont mal barrés. Ils reçoivent des ordres de l'extérieur. Si les remises de peine étaient graduelles et automatiques, on aurait sauvé la face. Ainsi, comme on fait son lit, on s'y couche.
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