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Drame de ce vendredi: quand tout le monde est coupable personne n’est plus responsable par Vincent-Sosthène FOUDA

Ce vendredi est le plus triste des cinquante dernières années de notre histoire collective ici au Cameroun. Il y a des moments où chacun d'entre nous se doit de prendre ses responsabilités face à l'histoire. C'est peut-être pour nous ce moment, le moment sécuritaire et politique où tout le Cameroun retient son souffle. Une route coupée à cause de l'effondrement d'une digue sur une rivière entre Matomb et Boumnyebel, les secours qui tardent à s'organiser, le gouvernement qui donne des orientations ; mais hélas pas les bonnes ! Camrail qui au-delà de toute logique, ajoute 8 wagons supplémentaires pour faire de l'argent et rien que de l'argent ! Voilà un déraillement qui endeuille de nombreuses familles.

Face à la multiplication des accidents, face à la frilosité du gouvernement et à son incapacité à réagir, à donner des orientations et à gouverner, ce qui est sa mission première, aujourd'hui, c'est un impératif, une nécessité, le gouvernement Yang et ceux qui le portent doivent démissionner ou être démis soit par le chef de l'Etat soit par le peuple souverain. Le Cameroun est une somme de problèmes sans solutions, il est acquis que la chronique des jours qui passent est un concentré de la décadence morale du pouvoir en place et de la coterie etoudienne à tous les niveaux de responsabilité.


Un gouvernement rend généralement son tablier pour deux raisons : soit il a atteint les objectifs qui lui ont été assignés soit il ne les a pas atteints. Pour le cas Yang Philémon, il est passé largement à côté du redressement économique qui était sa mission première. Ce gouvernement a ajourné sa propre feuille de route, paralysé tout le pays, produit un DSCE qu'il n'arrive pas à lire lui-même, mais qui pose tout de même un diagnostic qui mérite qu'on s'y attarde. Les 2/3 du Cameroun vont mal, très mal même et le Cameroun explosera si jamais ce gouvernement ne démissionne pas par simple principe républicain.


Je n'aime pas cette République, je ne l'aime pas avec son cortège de mensonges, non je ne l'aime vraiment pas. Ce régime bancal de la soumission de la majorité par une infime minorité, dans son costume taillé sur mesure par un couturier on ne peut plus complaisant ! C'est à nous dire assez !

Au nombreuses familles endeuillées, aux enfants qui ne verront plus leurs parents, aux femmes qui ne verront plus leurs époux, à ces familles à tous jamais brisées, nous présentons nos condoléances et tenons allumés pour elles mais aussi pour nous la flammes d'un Cameroun debout.

Le peuple camerounais doit prendre conscience qu'inviter le gouvernement à partir c'est donner un coup de main au Président de la République et donner un coup de main c'est préparer l'avènement de la deuxième république dont nous ne pouvons plus faire l'économie. Il est nécessaire de mettre l'establishment en ballottage franc et massif, ceci avec fermeté. L'establishment doit comprendre que le peuple ne se nourrit pas de l'épervier et de ses victimes, que la construction d'un pays est un programme et comme tout programme il comporte deux phases : la conception et l'application. S'il n'y a pas de lineanta, il n'y a d'instrumentum laboris et au final on ne saurait avoir d'aggiornamento. Voilà pourquoi la catastrophe du régime sous lequel nous ployons depuis des années est de croire lui-même qu'il est dupe de bonne foi alors que chaque jour un peu plus il s'enferme dans sa propre hypocrisie.

Par Vincent-Sosthène FOUDA


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