
Aujourd'hui, vous êtes plus que jamais face à l'histoire. Le risque pour vous est d'être considéré par les camerounais et africains comme celui qui aura plongé ce qui était à votre arrivée au pouvoir en 1982, un eldorado dans le chaos. Bien que je sois pleinement conscient que vous ne pouvez plus introduire des réformes structurelles pouvant transformer le Cameroun, des mesures urgentes pour empêcher l'effondrement s'imposent. Parmi celles-ci figure l'urgence d'un nouveau gouvernement.
C'est sous ce gouvernement que Boko haram s'est déployé comme jamais et c'est également sous ce gouvernement que la question anglophone nous a explosé plus que jamais en plein visage. Ce gouvernement est un danger pour l'avenir de ce pays. Le maintenir revient à organiser un suicide collectif.
La question anglophone ne peut plus être résolue par la violence. C'est une question imminemment politique qui nécessite des réponses politiques. Tenez par exemple, pourquoi un anglophone ne serait pas par exemple ministre des finances, SGPR, mindef, ou MINATD, MINJUSTICE. Vous savez autant que moi que le premier ministre n'a véritablement pas de pouvoir. La violence ne va contribuer qu'à la radicalisation des convictions.
Ce nouveau gouvernement devra engager des investissements massifs dans l'extrême nord afin de trouver du travail aux jeunes pour qu'ils ne soient pas enrôlés par les djihadistes. Il faut revoir les contrats de la CDE et ENEO pour fournir l'électricité et de l'eau aux camerounais. Car votre village, Sangmelima broie du noir. La route Yaoundé - Bamenda passant par Bafoussam, qui permet d'établir le lien entre le centre et la partie occidentale doit en urgence être refaite. Car si elle se coupait, croyez moi ce serait une catastrophe économique et politique. Enfin, il faut poursuivre l'opération épervier. Le peuple en a marre des voleurs.
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Monsieur le président, vous devez plus que jamais agir. Ce n'est plus seulement votre destin qui se joue, mais celui de toute une nation. VOUS êTES FACE à L'HISTOIRE.
Par Boris Bertolt
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