
Par cette action, le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU affirmait « que les droits dont jouissent les personnes hors ligne doivent également être protégés en ligne, en particulier le droit de toute personne à la liberté́ d’expression, qui est applicable sans considérations de frontières et par le moyen de son choix, conformément aux articles 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et du Pacte international relatif aux droits civils et politiques ».
La coupure du réseau internet dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest du Cameroun a pour principale conséquence de réduire au silence une partie de la population camerounaise, au risque de compromettre sérieusement leurs moyens de subsistance. Que dire des pertes financières estimées à ce jour à plus d’un million de dollar et du préjudice subi par de nombreux entrepreneurs dont ceux de la « Silicon Mountain » qui font notre fierté à l'international.
Il est temps que nos dirigeants honorent leurs engagements internationaux, en accordant plus d’importance au respect des droits à la liberté d'expression reconnus à l’ensemble des citoyens camerounais, toutes régions confondues. Le moment est venu de restaurer la connexion internet dans les deux régions anglophones du Cameroun .
#BringBackOurInternet #ONU #Cameroun"
--- Akere T. Muna
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