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Goran pascal : LE BON, LA BRUTE, LE TRUAND, LA BELLE ET LE PARRAIN : AU NOM DE LA FECAFOOT

Avec les rebondissements vécues actuellement dans le feuilleton qui se déroule sur la colline de Tsinga, volant la vedette aux séries télévisées et films western célèbres, il nous échoit de nous adonner à un exercice visant à définir le profil de chaque protagoniste de cette série qui tient en haleine tous les camerounais :
Commençons par le profil le plus connu et le plus rejeté :
LE PARRAIN :
A la tête de la pègre depuis 15 ans déjà à la suite de l’incarcération de son prédécesseur, il a su jouer de ses réseaux mafieux en très haut lieu pour tenir à distance les velléités du gouvernement représenté par son ministère du sport obsédé par l’idée de prendre le contrôle total de cette poule aux œufs d’or que représente le football camerounais réduite à  sa portion congrue : les lions indomptables. Le parrain, flairant l’imminence d’une qualification de « ses chatons » à la prochaine coupe du monde avec les retombées qu’il pourrait gérer à sa guise, a cru bon de se représenter à nouveau à la tête de la Terra Nostras malgré la bronca nationale audible jusqu’à la plus petite fourmis qui se charge de débarrasser nos miettes de pain après le petit déjeuner ; il savait pouvoir compter sur l’organisation biaisée qu’il avait mis en place et les hommes de mains prêts à tout pour perpétuer son règne contre les avantages dont ils jouissent. Mais, celui – ci semblait avoir oublié qu’on ne peut pas jouer les équilibristes indéfiniment sur deux branches de deux arbres différents quand l’on dispose d’une morphologie dissymétrique.
Il en est actuellement au début de sa chute avec sa mise au frais et a évité de peu le lynchage par de pauvres bagnards de son pénitencier d’accueil qui mourraient d’envie d’en découdre avec celui qui a réussi à les priver de l’opium qui rendait leurs quotidiens moins pénibles dans l’enfer carcéral. Le parrain ne perd cependant pas espoir, il compte sur ces réseaux à la FIFA pour contraindre l’Etat à le libérer surtout si la qualification à la prochaine coupe du monde est en jeu car comment comprendre la lenteur des autorités du football mondial à valider la victoire du Cameroun par forfait suite à l’irrégularité constatée sur l’équipe du Togo ? Ne soyons pas dupes, ils comptent sur un match nul en Septembre à Yaoundé face à la Lybie afin d’utiliser cette validation comme monnaie d’échange. Donc, avis aux lions indomptables, une victoire impérative à Mfandena le 10 septembre scellerait définitivement le sort du parrain de la pègre footballistique qui doit surement déjà regretter son entêtement à avoir voulu se maintenir à la présidence.
Le parrain emprisonné, le peuple a cru pouvoir pousser un grand ouf de soulagement, Que Nenni ! l’on avait oublié ses sbires dont voici les profils :


LA BRUTE
Il est cité dans tous les mauvais coups,  son arrogance et sa suffisance devant les médias ont finis par le faire passer pour un intouchable et un irréductible gaulois détenant la potion magique permettant de vaincre les « romains » impérialistes du MINJES ; fort de cette immunité, il a réussi l’exploit de se mettre à dos tous les lions lors du dernier tournoi organisé au Maroc avec ses frasques érotiques. Pharmacien de profession, ce n’est pas la personne indiquée si vous avez une ordonnance d’un médecin et désirez obtenir urgemment des médicaments, il vous enverra Ad Padre. Fougueux et impétueux, il a réussi à organiser sur instruction et « procuration » de son parrain depuis Kodengui, la réélection de celui-ci  malgré l’avis contraire de sa tutelle. Il espérait à l’issue de cette élection briguer la vice-présidence pour les « services rendus » grande a été sa désillusion de se faire battre à plate couture par le fils du Sultan après le vote du clan, le choc émotionnel a été tel que celui-ci est tombé dans les pommes et il a fallu le réanimer. Associé au truand dont le profil suit, ils demeurent les derniers remparts du parrain dans sa lutte acharnée pour reconquérir son pouvoir « divin ».

LE TRUAND :

Le SG de la FECAFOOT est sans aucun doute l’homme à tout faire du système mafieux monté par le parrain ; son dernier fait d’arme le plus spectaculaire a été le recrutement des gros bras afin d’empêcher la prise du siège de Tsinga par le bon John Ndeh et ses partisans. Cela n’aura pas suffi puisque les gendarmes ont fait le ménage sur les lignes ennemies pour la rentrée triomphale de la nouvelle équipe dirigeante, ils avaient hélas oublié que le truand avait déjà fait changer la serrure de la porte du bureau ou logeait le parrain. Le truand est encore celui qui a réussi à faire positionner à coup d’espèces sonnantes et trébuchantes, la grande majorité des délégués régionaux dans des élections forts contestées dans les ligues régionales, ceci dans le but d’introniser le parrain maitre du jeu. Suite à la décision du comité de recours annulant les dernières élections, celui – ci a immédiatement saisi le tribunal Arbitral du Sport pour annulation de cette décision. Apres sa suspension de son poste pour insubordination, celui – ci s’est positionné à l’entrée de Tsinga pour convaincre les employés apeurés de ne pas reconnaitre la nouvelle équipe, mal lui en a pris car la présence d’un huissier par la suite chargé de constater les absences a fini par les convaincre de ne pas prendre le parti du truand. Celui – ci reste néanmoins dangereux en raison de son activisme et ne manquera pas de nous servir un énième coup d’éclat visant à restaurer son parrain et mentor adoré et emprisonné. Il a été cité par la Belle décrite ci-dessous dans une vaste affaire de corruption et n’a pas jugé opportun d’apporter quelque démenti, peut être au regard de la somme « minable » de 5 millions évoqué dans cette affaire.

LA BELLE :
Elle a fait son entrée dans la cour des « grands » et espérait obtenir un poste de décision à Tsinga par les méthodes propres au système. Ne vous fiez pas à son allure de top model, à travers ce plastique bien entretenu se cache une lionne aux crocs bien acérés avec des ambitions démesurées à dévorer des proies faisant trois fois son gabarit ; La brute, le truand et particulièrement le pauvre Batamack en ont fait les frais. Mince, elle a réussi à ébranler en quelques jours un système que même les plus coriaces et expérimentés tels le grand jojo n’ont pu faire bouger d’un micron. La fougue féminine et la jeunesse aidant, elle n’a pas hésité à tout balancer sur la place publique prenant tout le monde à témoin avant de se rebiffer surement au vu de l’ampleur des déclarations dont elle n’avait pas mesurées les conséquences. Apres tout l’investissement qu’elle a effectué pour se faire élire, elle n’est pas encore prête à lâcher le morceau malgré que son nom soit à maintes reprises cité dans des affaires d’escroquerie.


LE BON :

Le bon rôle sied bien à l’ancien ministre des transports John Ndeh ; subira-t-il aussi le même sort que ses deux prédécesseurs ? Rien n’en est moins sûr au regard de l’adversité qu’il a dans le clan sortant et des multiples pressions venant de toute part. N’a-t-il pas été l’adjoint du parrain du temps de son règne ? Il n’en est pas moins propre avec ESSOMBA EYENGA et David MAYEBI qui l’entouraient lors de la prise de la bastille de TSINGA accompagné des gendarmes. Néanmoins, Il bénéficie de la bénédiction des autorités et peut dont se servir à volonté. Mais parions que les mêmes problèmes reprochés à son prédécesseur referont surface au cours de sa gestion, car le mal à la maison FECAFOOT est bien plus profond qu’on ne le pense, Jean Lambert Nang en a fait une esquisse dans son livre « Desperate Football House ».
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