Son succès académique, ses ouvrages, ses articles et déclarations aux medias
sociaux et en particulier à la radio et télévision ont fait de lui un homme
assez connu au Cameroun et un peu au-delà.Beaucoup admirent ses déclarations et
son courage, et le regardent comme un fils du pays qui travaille pour le
triomphe de la justice, qui lutte contre la corruption, les pratiques occultes
rétrogrades et se bat pour le redressement national.
C’est sur ce Camerounais, Charles Ateba Eyene (personnage
assez connu, mal connu et assez ambigu que j’ai connu à l’université de Yaoundé
dans les années 1990) que l’attention est portée ici.
Charles Ateba Eyene : Pièce importante et sérieuse de la
société camerounaise ou simple Intelligence bouffonne ?
Pour l’histoire, il convient de jeter ici et maintenant un
modeste faisceau de lumière sur Charles Ateba Eyene, sur son discours, sur le
sens et la portée de ses actes et leurs conséquences sur le Cameroun
d’aujourd’hui et de demain.
Je dis bien pour l’histoire, parce qu’au Cameroun comme
partout en Afrique les gens se refusent constamment de saisir l’histoire ou le
passé solidement et d’en faire un sujet de méditation et le guide du présent et
de l’avenir.
Je sais ce que les propos mensongers peuvent laisser comme
désastre sur une vie humaine ; des vérités lourdes conduisent aussi aux mêmes
effets. Toutefois, je ne recule jamais devant celles-ci quand elles s’avèrent
réparatrices ou salvatrices.
Je vais aider les uns et les autres à appréhender Charles
Ateba Eyene dans sa duplicité car, il en a deux : celui que beaucoup de
Camerounais connaissent assez mal et superficiellement, et l’autre que j’ai
connu et comprends mieux.
1-Je vais commencer par ce que je sais d’admirable et
d’assez positif chez Charles Ateba dans les années universitaires, de 1990 à
1993 pendant que j’y étais ; et ce n’est qu’en me fondant sur son discours que
je le perçois après ces années-là.
Il était un étudiant très discipliné et studieux. Son succès
viendrait en grande partie de la grande capacité à se discipliner, à s’imposer
de contraintes et de sacrifices personnels constants.
Contrairement à beaucoup de ses camarades qui travaillaient
pour que « l’ordre » régnât sur le campus oubliant l’essentiel, il étudiait
beaucoup, beaucoup… et restait trop réservé.
Le plus souvent ses fortes mains constituaient des sacs où
se trouvaient serrés de monceaux de livres et cahiers ; il pouvait s’asseoir à
un coin de l’amphithéâtre et y rester des heures et des heures durant à
étudier.
Pendant ce temps, nombre de ses camarades « gardiens de
l’ordre sur le campus » étaient aux restaurants universitaires dans de louches
affaires, ou s’affairaient à renifler des jupons, et couraient plus tard après
des professeurs malhonnêtes pour passer en classe supérieure.
Sur le plan professionnel, cette même discipline et ce goût
du travail feraient de Charles Ateba Eyene un bon travailleur, un homme
exemplaire, admirable, crédible et louable, n’eût été le venin ethnico-tribal
qui sourdait de lui de manière ouverte en ces années-là.
2-La face obscure de Charles Ateba Eyene souvent mal connue,
et qui se trouve aux antipodes d’un Cameroun qui se veut libre, juste et
prospère ; un Cameroun auquel l‘on aspire et sur lequel sans cesse travaillent
des patriotes.
L’université de Yaoundé en 1990 était un lieu carcéral où
des rêves colossaux de jeunes étudiants venus des quatre coins du pays venaient
tels de précieux bateaux s’achopper, se briser et faire naufrage.
Les infrastructures étaient inappropriées en taille, en
nombre et en qualité. Il était traumatisant de voir 1200 à 1300 étudiants
disposés à prendre des cours dans des amphithéâtres prévus pour 500
étudiants.
Des étudiants luttaient à se blesser pour des places dans
des amphis. Pour des cours prévus à 8 heures, des étudiants venaient occuper
leurs places à 5 heures
du matin. Rien n’allait bien, et les injustices et
l’arbitraire étaient au zénith. Ces conditions chaotiques formaient les signes
précurseurs de grandes agitations.
C’est pour revendiquer des conditions meilleures, des
conditions humaines, la justice sociale et une certaine libéralisation que le
Parlement vit le jour. Charles Ateba Eyene se rangea royalement du côté opposé
qui visait à combattre ces revendications légitimes étudiantes.
Charles Ateba Eyene et sa bande formèrent une Milice quasi
ethno-tribale de terreur, qui tortura, enleva, fit incarcérer ou tuer des
compatriotes patriotes sans armes qui voulaient obliger les dirigeants du pays à
opérer des changements qualitatifs et quantitatifs significatifs.
Charles Ateba Eyene prit le camp de l’oppresseur. Comme ses
camarades de la milice il se montra assez actif dans l’espionnage, la
persécution et la délation d’étudiants qui paisiblement se battaient pour des
reformes profondes.
Je me rappelle un midi du 4 mai 1991 quand nous étions
devant le plus ancien restaurant universitaire ; il y avait de la tension dans
l’air entre les éléments de la milice acquise au pouvoir et les
Parlementaires.
Charles Ateba qui était présent lança aux étudiants
parlementaires attendant dans les rangs qui ne bougeaient pas et suscitaient de
l’impatience chez ces derniers :
« Si vous continuez de faire du désordre, vous serez tous
renvoyés chez vous. » Je rappelle qu’il dit ceci deux jours seulement avant la
terreur et le bain de sang qui eurent lieu à Bassora par Bonamoussadi le 06 mai
1991. Son propos lui valut des cris de désapprobation très forts.
C’était très troublant de se voir traités d’étrangers chez
soi. Même son chef au niveau de l’université, Léon Ngandé (il était encore à
l’université en 1991) que j’ai connu et qui m’appelait son homonyme n’aurait
jamais tenu ce propos-là.
Quand ce dernier un jour me surprit affichant des mots
d’ordre de manifestation au niveau de Carrière à l’université à l’aube (Je
couvrais la zone allant du haut de
CRADAT au Château, en faisant un semblant de footing) il me
regarda seulement et secoua la tête, comprenant ce jour-là à quel camp
j’appartenais.
Et nous voici le 06 mai 1991. Charles Ateba Eyene et son
groupe promettaient aux étudiants favorables aux revendications et aux
changements qu’ils allaient leur faire regretter leur audace, qu’ils devaient
retourner chez eux ou que eux ils allaient en découdre avec les
mécontents.
Et justement quand l’attaque de Bassora eut lieu, alors que
le soleil dans le ciel s’était presque éclipsé, les militaires attaquèrent et
chargèrent les étudiants. La presse était si compacte que ceux qui tombaient ne
pouvaient se relever facilement, et des arrestations massives se
produisirent.
Ceux qui se sauvaient par le quartier Obili n’étaient pas
assez chanceux, de même que ceux qui se dirigeaient le long du marécage pour
sortir au CRADAT. C’est par Obili que je me dirigeai dans l’espoir de trouver
refuge chez mon cousin à Biyem Assi.
Là-bas à Obili, la Milice de Joseph Manda Fils et Ateba
Eyene nous attendait. C’étaient des arrestations, des coups de gourdin et des
coups de machettes qui venaient jeter du feu sur des corps et des âmes déjà
profondément blessés dans la zone marécageuse.
En ce 6 mai 1991, nous étions telles des brebis qui se
sauvaient en voyant certaines des leurs dévorées par des crocodiles de Bassora
(les militaires) et fonçaient sans le savoir dans la gueule des félidés bien
organisés (Milice de Ateba Eyene et les siens réunis autour de Manda Fils) à
Obili, CRADAT et un peu partout.
Un milicien ce soir-là voulut de son gourdin frapper ma
tête, je montrai une agilité et rapidité à l’esquiver qui jusqu'à nos jours
m’étonne, et l’épaule gauche prit le coup. Il m’écrasait la tête !
Je parvins à atteindre le domicile de mon cousin où pendant
des jours je reçus des soins. Je vis mon échappement et ma fuite en ce 06 mai
1991 plutôt comme une protection venant de mes ancêtres et de nos
dieux.
Je ne pouvais oser aller à l’hôpital, car certaines victimes
qui s’y étaient aventurées avaient été arrêtées et détenues avec leurs plaies
béantes et saignantes. Je porte la marque du forfait de jour-là à l’épaule
gauche et dans l’âme jusqu'à nos jours.
La même nuit et les jours suivants, Charles Ateba Eyene et
sa milice firent le tour des résidences d’étudiants avec la police et les
militaires pour faire arrêter des Parlementaires suspects.
Le 5 mai 1992, alors qu’à Bassora nous sensibilisions les
étudiants sur la commémoration des massacres et violations du 6 mai 1991, ce
sont des éléments de la milice de Charles Ateba en compagnie des forces de
l’ordre qui font arrêter la combattante Ange Guiadem Tékam.
De mes propres yeux, je vis et découvris ce jour-là la face
hideuse, la face cruelle, sauvage et nauséabonde de notre société.
Ange Guiadem n’avait opposé aucune résistance. Ses
agresseurs fondirent sur elle ; d’un coup ils fendirent ses habits en morceaux,
coupèrent son soutien à l’éclair, descendirent et fendirent son caleçon et le
jetèrent par terre.
En moins d’une minute, la fille qui était bien mise, se
trouva nue ; plus nue qu’un ver de terre, car elle était en menstruation et ses
ravisseurs, tel aux jours de l’esclavage, la tiraient comme un objet sans
valeur, et le sang arrosant ses pieds fit jaillir des larmes ici et là, y
compris celles des plus durs d’entre nous.
C’est Charles Ateba Eyene, quelqu’un qui a préparé le
terrain ou bien a joué un rôle de premier plan dans des abus, des
discriminations, des tortures, des violations, des viols, des disparitions, des
meurtres et dans l’étouffement des revendications justes non violentes et la
liberté d’expression, qui aujourd’hui se présente comme une figure propre
soucieuse du devenir de notre peuple.
Non, Charles Ateba ne doit pas continuer de tromper les
Camerounais. Je dis cent fois non. Les témoins de cette histoire récente de
notre pays sont nombreux et encore en vivants ; les farces et les voiles sur les
visages ne passeront pas inaperçus.
Il convient ici d’être plus clair : Les tortionnaires et
assassins du peuple ne se feront pas soigneurs des plaies du même peuple sans
demander pardon à ce dernier pour des crimes perpétrés contre lui.
Touchant au combat que Charles Ateba Eyene semble mené et
qui lui attire des salves d’applaudissements, des sympathies et d’amitiés au
point de faire de lui une certaine étoile nationale, je vais souligner qu’il est
un tricheur et jongleur incapable d’aller en profondeur.
Et voici pourquoi. Ce monsieur dit qu’il se bat pour la fin
de la corruption, des injustices, des pratiques occultes et autres fléaux tels
l’alcool, les sectes et les drogues qui redent impossible l’épanouissement du
pays.
Comment peut-il bien accomplir cette tâche s’il refuse de
voir, de croire et reconnaître que tout cela vient, de fait, de la Maison
politique où il est soigneusement et tranquillement assis depuis sa prime
jeunesse (UNC-RDPC) ?
Pourquoi peut-il refuser d’accepter que le Torrent qui
traverse le pays et engendre des dévastations, des désastres et anéantit toute
chance de paix sociale est bel et bien le régime RDPC qui l’a élevé, bercé formé
et placé où il est aujourd’hui ? Sont-ce tous les Camerounais brillants qui ont
de l’emploi ?
N’oublions jamais : Charles Ateba est l’un des techniciens
d’un appareil de la mort qui détruit la vie, l’économie et les valeurs d’un
peuple.
Pris de colère pour ses frustrations au sein de son équipe,
envahi parfois de remords de voir le chaos que son camp politique inflige à tout
un peuple, gagné par les incertitudes du lendemain, en bon intelligent, il fait
ce qui va faire croire aux naïfs qu’il est du côté du peuple.
Technicien très actif d’un appareil qui anéantit le peuple,
il est à la fois produit et profiteur du système et ne pouvant le quitter, il
s’assure que ledit appareil ne tombe en panne ; il peut aller contre l’équipage
avec toute la violence possible, sans jamais porter une bonne griffe au
Chef.
Comment ce monsieur refuse de voir que le régime qu’il sert
et son Chef au pouvoir relèvent des instruments néocoloniaux destinés à
desservir le peuple camerounais et que le redressement national ne peut se faire
avec eux ?
Son choix de rester au sein de ce système et son aveuglement
constituent un grand handicap pour lui d’être un maillon des forces
avant-gardistes d’une véritable libération et d’une gestion saine nationale et
sous-régionale.
Bien que Charles Ateba relève jusqu’en 2013 de la nouvelle
génération, il n’a pas de vision nette et complète du Cameroun du futur. Il
baigne dans les méthodes du passé. Il est comme un scientifique moderne équipé
d’instruments de travail vétustes et dangereux pour la bonne santé et
l’équilibre de la société.
Un grand diplômé d’université comme lui, s’il aime son pays
et voit son pays comme un tout, un bloc indivisible, un bloc soudé, une telle
personne ne peut et ne doit trouver anormal qu’un Comice agro-pastoral devant se
tenir à Ebolawa soit annoncé à partir d’une autre région du pays.
Qu’importait le lieu de l’annonce, si l’événement devrait
répondre pleinement aux attentes des valeureuses populations de la région du sud
concernées ?
Ses déclarations à l’approche des Sénatoriales de façade de
2013 au Cameroun n’indiquaient pas un fils du pays qui saisit le pays comme un
tout et peut partout se faire accepter vu son grand talent.
Il continue de voir le pays plus avec les lunettes de la
région du sud qu’avec celles nationales. Ce regard partial ou ethnico-tribal
était l’une de ses armes dans les années 1990, surtout au restaurant
universitaire où il favorisait des étudiants partageant une même langue
nationale avec lui.
Il appartient au cercle du système néocolonial destructeur
et déstabilisateur. Il est mal placé pour répondre aux appels réels fondamentaux
présents et futurs du pays, parce que vidé depuis son adolescence des armes
nécessaires au grand changement et à la rupture dont son pays a besoin pour se
faire libre et prospère.
S’agissant des crimes rituels au Cameroun dont Charles parle
et suggère que s’y penche Paul Biya et sévisse, je ne vois pas pourquoi il
interpelle ce dernier alors
que jadis déjà Ebalé Angounou et d’autres bouches accusaient
M. Biya de dégustation avec des amis du sang et de la chair humains.
Monsieur Ateba devra démarrer ce combat sur les crimes
rituels là où il le faut, à savoir, sur le président lui-même qui raffolerait
les organes et le jus humain.
Et une fois que ce travail sera bouclé et l’innocence du roi
Biya établie, en ce temps-là son Chef pourra être crédité de pouvoir se saisir
du dossier des crimes rituels au Cameroun et de pouvoir les traiter avec
succès.
Mais, si le chargé d’enquêtes Biya a le corps nageant dans
un fleuve de crimes de cet acabit, l’interpeler devient un coup d’épée dans
l’eau, un jeu, une distraction.
De même, un esprit honnête et intègre devra exiger que Paul
Biya se lave d’abord des accusations sur les détournements des biens publics, la
corruption et la dilapidation des richesses nationales qui pèsent si lourdement
sur lui.
Voyons, Paul Biya peut-il oser le faire ? Surtout lorsque
des preuves de ces accusations sur sa gabegie et les détournements sont empilés
ici et là et des gens n’attendraient qu’un coup de vent opportun pour en
découdre avec lui.
C’est lui, Paul Biya, la grosse tumeur cancéreuse nationale
qui a accouché ou favorisé la naissance de toutes ces petites tenaces tumeurs
qui s’étendent sur territoire national et le paralyse. Mais le très partial
Ateba le ménage sans fin.
Nous devons retenir que ceux qui dans un combat ne
comprennent rien du sens de l’histoire ou bien mettent de côté l’histoire quand
ils agissent, tissent eux-mêmes les cordes de la répétition de la
tragédie.
Ceux qui, par exemple au Cameroun, n’ont pas toujours saisi
l’histoire douloureuse que la France a infligée à notre peuple et voient en elle
une main salvatrice et protectrice sont ceux-là qui aident à la continuation de
la perpétration des crimes et barbaries de celle-ci contre le peuple d’Um
Nyobé.
L’oncle de Charles Ateba, le général, jadis au service de
l’armée française eut le grand talent d’éteindre le rêve du peuple camerounais
en coupant et exposant tant de têtes des nationalistes parmi lesquelles celle
d’Um Nyobé.
Dans les années 1990, alors que la jeunesse estudiantine
camerounaise s’était mise en route pour la reconquête d’un Cameroun libre,
libéré et prospère basé sur la justice et l’éthique, c’est Charles Ateba et son
groupe au service du régime néocolonial de Yaoundé qui vinrent à vaincre le camp
du peuple par la terreur.
Si l’histoire est enterrée, si l’histoire est négligée et
mise de côté, les mêmes causes produiront les mêmes effets. Les mêmes bourreaux
indéfiniment se succéderont au podium. Si l’histoire rentre dans la bière, ce
sont les enfants des profiteurs et coupeurs des rêves du peuple qui reviendront
à la gestion du pays.
Je vais préciser que les ennemis du Cameroun ne sont pas les
nordistes, les bétis, les bamilékés, les bassas-doualas, les anglophones ou les
anglophones. Ils viennent de toutes les régions confondues et se jouxtent pour
créer la dérive nationale.
Nous avions souffert au Campus de Yaoundé et ici et là dans
le pays des bourreaux venant de partout. Le vilain Ngoufack ne venait pas du Sud
ou du Centre ; Wamba avec qui j’accomplissais des missions du Parlement à Douala
et qui en réalité était un espion du pouvoir et nous trahissait, était de
l’Ouest.
Des étudiants anglophones acquis à la cause de Agbor Tabi
qui épiaient le Parlement et faisaient pêcher des Parlementaires venaient du
Sud-ouest pour la plupart et n’étaient pas des bétis.
Le pauvre Kontchou qui sut bénir et couvrir les crimes du
régime de Paul Biya n’était pas un Essingan, pourtant aucun autre fils du pays à
l’époque n’avait comme ce dernier défendu et caché avec autant d’adresse et du
courage les crimes horribles du régime.
Certains camarades qui affichèrent assez de fidélité au
Parlement et ne le trahirent jamais venaient du Sud et du Centre ; de valeureux
gars, des gens dévoués que j’admirais et admire encore aujourd’hui des années
après ce Mouvement.
Les régimes tortionnaires ou totalitaires recrutent et se
servent des figures élitiques partout à tous les niveaux de la société. Hitler
se servit de grands intellectuels et scientifiques pour parfaire ses
forfaits.
Des Etats prédateurs européens eurent et ont les leurs ;
l’Amérique a les siens. La France d’aujourd’hui, qu’elle soit de la droite ou de
la gauche, ne se lasse des services de Bernard-Henri Lévy, le philosophe
français de la terreur et du sang.
Charles Ateba Eyéné : Intelligence bouffonne de la société
camerounaise ou non ? Ce qui est sûr c’est que le Cameroun ne se libérera et
s’épanouira jamais avec ce genre de personnage.
Charles Ateba est une Intelligence qui s’est placée du côté
où ne viendra jamais le salut de son peuple. Les grands hommes, ce sont ceux-là
qui ont de la vision et du courage de se mettre là où il faut à temps pour faire
ce qui doit être fait.
Je vais signaler que ma plume ne secrète jamais le liquide
de rancœurs, des haines, des douleurs, d’injustices ou de la destruction des
autres. Mes écrits sont un acte de foi dans le triomphe du bien, un acte de foi
et de confiance dans la reconversion ou le rachat des âmes dévoyées.
Ne nous trompons pas ; en tant que Camerounais, Africains,
nous sommes tous appelés à un moment de reconnaître nos faux pas, de nous
corriger, de nous repentir, de nous réconcilier, de taire nos oppositions pour
être de sublimes maçons de la société à notre époque.
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Leon Tuam
/ Leon Tuam : Charles Ateba Eyene que les Camerounais connaissent et celui que je connais
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