Mon Cameroun !Je sens que je dois m'agripper mentalement à plusieurs bouées de sauvetage pour rester optimiste et positive pour toi. Ce sentiment qui m'habite depuis quelques jours est un tantinet inconfortable voire effrayant.Ciel ! Au vu du nombre de personnes que j'ai littéralement critiquées quand elles donnaient une mauvaise note au devenir du pays, à l'ambiance sociale existante, leur rétorquant que le Cameroun Afrique en miniature regorgeait de suffisamment de ressources à la fois humaines, minières, naturelles...pour s'en sortir, que le Cameroun appartenait à tous les camerounais, que ce n'était nullement une illusion d'optique de voir l'avenir en rose à condition de retrousser les manches et de foncer.... je reste convaincue par tout ce que j'ai affirmé mais un sentiment indéfinissable, un peu comme celui d'être dépassée par les évènements, me "turlupine la tête" depuis peu, depuis que Charles Ateba Eyene est parti haranguer les foules invisibles, incolores et inodores mais qui à distance inondent mon cœur d'un peu d'espérance.
Je croyais que pour y arriver au Cameroun « il suffisait de bosser dur »!
Je pensais qu' « il fallait juste que chacun y mette du sien... » !
Mais il en faut un peu plus, un peu plus de quoi ? Un peu plus de qui?
Les réponses plausibles à ces questions ont tendance à me ramener à de l'horreur humaine. J'étais persuadée qu'avec le temps mon cœur était devenu moins sensible aux vicissitudes de la vie, mais dans cette galaxie mondiale insensibilité rime mal avec amour de son prochain et de son pays.
Devons-nous avancer et travailler d'arrache-pied aveuglément ou bien être suspicieux à tout prix pour éviter les pièges « du jour » comme ceux « de la nuit »? Comment éviter de se noyer dans l’océan du doute, de l’amertume et de la résignation?
Que faudra-t-il de quantité de courage, d'abnégation de soi, d'amour pour son pays, de confiance en son voisin, pour arriver à rendre visibles toutes les belles facettes de ce beau Cameroun?
Que de questions, qui, lorsqu'elles trouveront réponse, ouvriront la porte à d'autres interrogations existentielles à coup sûr. Normal me direz-vous, la question étant en réalité de trouver comment élever le seuil plancher de "l'espérance - vie de l'espoir !
Drôle d'ambition dans un Monde qui court de façon exponentielle par çi et là vers l'excellence.
Ambition?
Oui je veux rester ambitieuse avec et pour ce pays, ce petit triangle enfoui non loin du Golfe de Guinée, CAMEROUN !
Je t'aime Cameroun même si je fais des cauchemars parfois et que certains de tes enfants ont vendu la honte à des affabulateurs.
Je t'aime même si lorsque je suis dans tes murs certains de tes enfants me traitent souvent d'étrangère.
Je t'aime même si ton fils aîné « Tribalisme » n'arrête pas d'amadouer les plus crédules d'entre nous afin que la paix sociale soit troublée à durée indéfinie.
Je t'aime même si certains de tes enfants disent à qui veut l'entendre qu'il faille faire des sacrifices spéciaux pour avancer dans la société de façon rapidement spéciale.
Je t'aime même si certains de tes enfants vendent littéralement leur âme au diable au mépris des valeurs ancestrales inculquées courageusement par leurs parents et éducateurs.
Je t’aime même si certains des nôtres tombent par terre soudain tout à coup brusquement de maladie courte et rapidement chronique !
Je t’aime surtout parce que,
Tu es le socle le plus sûr qui nous cimentera,
Berceau de nos ancêtres d’ici et de là-bas
Penché mais tu ne rompras pas
Fourbu mais à la foudre tu résisteras
Mon Cameroun redonne moi le « la »
Car je suis descendue bien bas
Vois-tu, jusqu'au « fa »
Tout mon moi est bien las
De tout ce que mes yeux voient et entrevoient
De ta maison qui menace de voler en éclats
Oui, je jetterai la désolation je déserterai le « fa »
Et s’il le faut je t’arracherai ce « la »
Pour chanter juste, bien haut bien fort ici et là
Ton nom si beau si grand comme le chanta en tous lieux et en tous médias
L’enfant de Bikoka
Mon Cameroun !!!
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