Opinions Nouvelles

Opinions Nouvelles
Opinions pour mieux comprendre où va le monde

2300 FAMILLES DÉGUERPIES À NKOMBA: SERGE ESPOIR MATOMBA AUX CHEVETS DES SINISTRÉS par Armand-Rodolphe Djaleu

À peine remis de la terrible maladie qui l’a écrouer au lit pendant deux semaines, le premier secrétaire du Peuple Uni pour la Rénovation Sociale (PURS), est allé toucher du doigt et apporter de son réconfort aux nombreuses familles touchées par ce drame.
Lieu dit Boulangerie Rico, nous sommes à NKomba, un quartier chaud de la capitale économique du Cameroun, situé dans l’arrondissement de Douala 4ème. Vendredi 4 avril 2014, il est midi. La vie suit son cour normal, avec le vas et viens des personnes qui s'entremêlent aux bruits des moto-taxis. À dire que tout va mieux dans le meilleur des mondes. Mais, à faire un tour du coté du bloc 11 du quartier, le contraste est perceptible, ici, les bruits des Caterpillars et les coups de marteaux que donnent les individus à la recherche du fer, démontrent à souhait qu’un vent mauvais a soufflé de ce coté.

C’est dans ce sinistre que Serge Espoir Matomba, le premier secrétaire du PURS est acceuilli. Immédiatement, ce dernier est reconnu par un groupe de jeunes. Ceux-ci accourent vers lui: “mais où étais-tu depuis? On nous a tout casser”. Lance un jeune du groupe visiblement sous le choc. “J’étais hospitaliser, c’est pour cela qu’une fois sortir de l'hôpital, je suis venu vous réconforter”. Explique Serge Espoir MATOMBA. À pieds, l’homme politique va parcourir tous les 40 hectares détruit par la MAGZI, échangeant au passage avec les sinistrés. Quelques trois engins de la MAGZI sont encore présents sur les lieux, et s’activent à la manœuvre. Ici, 4 écoles Primaires ont été détruites en gravats, il s’agit notamment des établissements “Le Parfait”, “Happy Children”, “ People’s Progressive” et les “Futurs Lauréats”, les élèves sont dans les rues. Le centre de santé Wisdom Health Care Center de Nkomba a également payer les frais.
Que s’est-il passé ?
C’est le mercredi 26 mars 2014, à 5 heures, que les déguerpissements ont débuté. Près de 80 hommes “gros bras”, massues en main ont détruit près de 3000 maisons. Pour Jean Bosco SIMGBA, le responsable de la communication de la mission d’aménagement et de gestion des zones industrielles ( MAGZI): “ les maisons détruites sont celles établies sur le terrain de la MAGZI. C’est une action qui entre dans le cadre de la libération des parcelles de cette entreprise, ceci, en vue de la poursuite du programme d’aménagement des sites de la structure”. Ce dernier ajoute par ailleurs: “qu’entre 2006 et 2007, lors d’une réunion de sensibilisation, l’on avait dénombré 2300 maisons à détruire sur près de 40 hectares”. “Faux” indiquent les sinistrés qui disent: “n’avoir jamais été prévenus” et brandissent par ailleurs des titres fonciers. Des titres fonciers que Jean Bosco SIMGBA qualifie de faux, car, selon lui: “c’est en 1971 que l’État a rétrocède cette parcelle à la MAGZI, ceux qui l’occupaient à l’époque avaient été indemnisés et recasés”. “les populations actuelles l’ont occupés illégalement”. Ajoute ce dernier.
Et les mesures sociales ?
Dans tout ce vacarme, les sinistrés sont livrés à eux mêmes. Aucune mesure sociale n’a été prise jusqu'ici pour le recasement des personnes. Conclusion, c’est à qui mieux mieux. Ni le maire de la commune d’arrondissement de Douala 4ème, ni le Sous-préfet de cet arrondissement n’ont pris des mesures de sécurité question de mettre la population à l’abri du danger. Serge espoir Matomba déplore cette situation et estime que la commune d’arrondissement de Douala 4ème, devrait dans ses missions régaliennes assister la population dans des cas pareil. Néanmoins, à tous ces sinistrés la Première personnalité du PURS leur a demandé de s’armer de courage et de ne pas se vouer au découragement.
Au vue de tout cela de nombreuses questions surgissent de toutes parts: où iront des nombreux élèves qui ont vue leurs établissements disparaître du jour au lendemain? Où iront également ses nombreuses familles qui ont vu le fruit de leur effort de plusieurs années disparaître en quelles heures? Auront-elles le courage de supporter ce traumatisme? Difficile pour l’instant de répondre à ses questions. La seule chose dont on est certaine, c’est que plusieurs de ces sinistrés se souviendront désormais du bloc 11 du quartier Nkomba comme le lieu où, de nombreux rêves ont été brisés, des centaines de familles dissoutes, des milliers de vies enterrés. Aux centaines de familles en détresse, de la patience elles en demanderont ; du courage elles en voudront. Idem, pour certains habitants de Douala et du Cameroun qui subiront les casses dans les tous prochains jours. Car d’après Jean Bosco SIMGBA, le responsable de la communication de la mission d’aménagement et de gestion des zones industrielles (MAGZI), la même action suivra bientôt à Douala Bassa, à Yaoundé et à Ngaoundéré. Attention, la MAGZI arrive!
Armand-Rodolphe Djaleu
Partagez sur Google Plus

About BIGDeals

This is a short description in the author block about the author. You edit it by entering text in the "Biographical Info" field in the user admin panel.
    Blogger Comment
    Facebook Comment

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

Laissez nous un commentaire sur cet opinion.