Joseph Owona (Ancien multi-ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République, actuel patron du football camerounais) est bel et bien un apôtre du tribalisme. Si je n’utilise pas une autre formule pour qualifier ce monsieur, c’est tout simplement à cause de mon vocabulaire limité : son action autour de Paul Biya a été néfaste pour la nécessaire cohésion sociale et l’histoire saura me donner raison.
Joseph Owona peut être considéré comme le père de notre constitution actuelle. Même si ses proches essayent de le défendre, l’histoire retiendra que c’est à la suite des travaux coordonnés par lui qu’on a pu inscrire dans la constitution des textes créant deux types de Camerounais : les autochtones qui ont tous les droits, que l’on oppose aux allogènes. En croyant s’attaquer aux Bamiléké, on a ainsi allumé le feu partout au Cameroun, comme on a pu le constater lors des dernières élections couplées.
Les dernières nominations du professeur au sein du football illustre assez mes propos : sur les quatre adjoints qu’il a imposés au coach des Lions indomptables, deux (50%) sont originaires de l’ancienne province du Centre-Sud. Cette façon de faire résume le personnage.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Laissez nous un commentaire sur cet opinion.