Des journaux ont largement relayé la plainte déposée en France par l’ex-copine du capitaine des Lions Indomptables.
Une plainte déposée à Paris contre le footballeur camerounais Samuel Eto'o ». C’est le journal Le Parisien qui donne ainsi le ton dans son édition du 27 Juillet dernier, d’un emballement médiatique français autour de ce scandale de moeurs qui joue désormais les prolongations dans les juridictions de la puissance coloniale. Samuel Eto'o est l'objet d'une plainte pour «publications obscènes» déposée par son ancienne compagne, renchérit le site 20 minutes.fr. Premier à avoir véritablement sonné le tocsin de cette déferlante, Le Parisien précise : « Une ex-amante du footballeur a déposé plainte contre le Camerounais, l'accusant d'avoir diffusé sur les réseaux sociaux des photos d'elle dénudée ».
Et pour faire saliver ses lecteurs le journal plante le décor : « Une star internationale, une maîtresse trahie, des photos X disséminées sur Internet... Tous les ingrédients d'un feuilleton judiciaire sulfureux sont réunis. Selon nos informations, le parquet de Paris devrait ouvrir une enquête dans les jours qui viennent contre la légende vivante du football Samuel Eto'o. Le « Messi camerounais », sept fois nommé au Ballon d'or et triple vainqueur de la Ligue des champions, est soupçonné de s'être vengé d'une amante jugée indélicate en diffusant sur Internet des photos d'elle dans des poses très suggestives ».
Le parisien confirme que Nathalie Koah, 27 ans, a d'abord intenté une action dans son pays d'origine, avant de s'en désister au profit d'une procédure en France. Selon le Journal, la plainte, déposée le 8 juillet au commissariat du XVIe arrondissement de la capitale, a été transmise au parquet, qui doit décider des suites à donner dans les prochains jours. « C'est un véritable assassinat social », s’est enflammé Me Thibault de Montbrial, l'avocat français de Nathalie Koah dans les colonnes du Parisien. « En diffusant ces clichés, Monsieur Eto'o a ravagé sa vie familiale mais aussi professionnelle. Il a eu un comportement méprisable, profitant d'elle avant de la répudier. » a-t-il enchainé visiblement survolté par cette affaire qui sent le bon coup. «Les enquêtes sont en cours. Elles sont suffisamment avancées», a pour sa part affirmé en conférence de presse l'un des avocats de la plaignante, Me Jean Moïse Abah Fouda, des propos cités par le site 20 minutes.fr.
«Les spécialistes de la cybercriminalité sont en oeuvre pour pouvoir déterminer exactement l'origine de ces photos» et éventuellement l'auteur de leur mise en ligne, a assuré sur le même site Me Ndam Mama, qui complète l’impressionnante batterie d’avocats mobilisés par Mlle Koah. «Mais notre cliente nous a confirmé de manière péremptoire qu'il n'y a que Samuel (Eto'o) qui détenait ces photos», a-t-il ajouté chez nos confrères du Figaro.
Le même journal revient sur le contenu de la plainte de Samuel Eto’o en mai dernier en citant un post du footballeur sur sa page facebook. « En mai dernier, Eto'o avait déposé plainte contre son ex-amie, rappelle la presse camerounaise. «Ce que j'ai offert à celle qui tente de salir mon nom aujourd'hui dépasse largement les 200 millions de FCFA (300 000 euros) que je lui réclame aujourd'hui «Nous nous sommes entendus, elle et moi, pour ouvrir une fondation Samuel Eto'o avec une boutique où seraient vendus à mes fans, à prix abattus, mes produits originaux. Je lui envoie fréquemment d'importantes sommes pour ce projet, mais quand j'ai remarqué que rien de ce qui était prévu n'était fait et que j'ai commencé à lui réclamer des comptes, elle a voulu m'embrouiller par un adieu».
Ce tir groupé de la presse française nous renseigne à double titre. D’abord, on se rend à l’évidence que Nathalie Koah a bien ficelé son affaire et n’a pas l’intention de s’en laisser compter par un Samuel Eto’o qui ne pourra pas utiliser ses réseaux et son influence en France. Ensuite, l’intérêt que portent nos confrères français à cette affaire risque de compliquer singulièrement la tâche du buteur camerounais qui part avec un apriori défavorable dans un pays où la protection des droits de la femme est un principe quasi sacré. Attendons toutefois que s’ouvrent les débats pour en savoir plus.
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