Tout déclenche en 2000, lorsque Clément Obouh Fegue, alors Dg de la société des eaux camerounaise, admet que la structure dont il avait la charge doit de l’argent à 3 entreprises étrangères dont 2 sociétés françaises sensées fournir des prestataires à la Snec pour lesquelles des créances supposées d’un peu d’un milliard de francs doivent leur être payées. Et c’est, apprend-on, Telesphore Ekegue, à l’époque employé de la Snec qui se chargera de produire des procurations sensées avoir été accordées par les 3 entreprises étrangères, à la société électronique camerounaise (Elcadis), afin de percevoir lesdites dettes. Ne se doutant de rien, et eu égard de la dette de près de 19 milliards de Fcfa due à la Snec, le ministère des Finances fera virer 1,050 milliards de Fcfa dans les comptes d’Elcadis logés à la Bicec.
Seulement, on ne sait trop pourquoi (il n’est plus là aujourd’hui pour se justifier), M. Obouh Fegue, unique signataire sur ce compte, va prélever 850 millions de Fcfa sur cette somme pour les placer dans un compte personnel. Vrai ou faux ? Toujours est-il que le reliquat de 195 millions de Fcfa, réclamé par le Dg d’Elcadis, Enyegue Nkolo ne trouvera pas d’écho favorable auprès du Minfi, Edouard Akame Mfoumou, car les entreprises étrangères ayant entre temps dénoncé la supercherie.
Plutôt, le patron des Finances de l’époque va bloquer le reste des fonds et déposer une plainte qui a fini par mettre les deux comparses la bourrasque vicieuse de l’opération Epervier. Le Tcs va réussir à établir que le promoteur d’«Ekeg’s production », entreprise de production qui avait pignon sur rue, voici plus d’une dizaine d’années, était le paravent de l’ex président de l’Association des élites du Centre-Sud, Clément Obouh Fegue, dans ces présumés transactions financières interlopes. Pour ces actes, ils ont été condamnés à payer 888,801 millions de francs de dommages et intérêts.
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