Nous n’allons pas entrer dans le jeu très suspect d’anciens camarades de lutte dont les agissements avérés ont fini par convaincre qu’ils ont pour mission de déstabiliser toutes les organisations citoyennes anti-Biya de la diaspora, du moins, celles ou ils mettent leur nez. Depuis l’intervention militaire criminelle de la France en Côte d’Ivoire et en Libye, le CODE a été secoué par une profonde crise idéologique, avec deux membres, en particulier ceux que vous avez cités, qui ont soutenu ouvertement les crimes de la France dans ces deux pays frères. Ces deux anciens camarades ont associé le nom du CODE à maintes reprises aux déclarations soutenant publiquement les actions criminelles françaises en terre africaine. Ils ont soutenu, en y associant le nom du CODE, l’assassinat lâche du Guide Libyen Mouammar Kadhafi, commandité par Nicolas Sarkozy. Ils ont soutenu publiquement, usurpant le nom du CODE, l’agression contre la Côte d’Ivoire, le bombardement du Palais présidentiel à Abidjan, et l’humiliation du Président Laurent Gbagbo qui croupit depuis 3 ans à la Haye, pendant qu’on cherche toujours les preuves de sa culpabilité.
Le CODE a été crée, et est fondé sur un principe intangible : Nous rejetons de manière ferme, catégorique et sans appel toute intervention militaire étrangère, et en particulier française, en terre africaine. Pour vous dire jusqu'à quel point nous sommes intransigeants sur ce principe, sachez que si demain la France décidait d’envoyer une expédition militaire pour bombarder le Palais d’Etoudi dans le but d’y extraire Paul Biya, nous défendrons notre pays contre cette agression. Après, nous pourrions retourner l’arme contre Biya.
Nos problèmes, en Afrique, doivent se régler entre les Africains. Et nous disions NIET à tous les pantins et autres valets du néocolonialisme, y compris nos anciens camarades, qui violent ce principe sacré.
Cette crise idéologique a donc emmené deux de nos anciens camarades de la Belgique à démissionner, lettres de démission à l’appui. Et depuis 2012, le CODE a poursuivi ses actions sans eux. Ils sont allés rejoindre le parti du Professeur Maurice Kamto [le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), ndlr], et sont très actifs dans ce qu’ils appellent le Collectif Diasporique. Ils ne sont plus associés à nos activités.
Vous ne les avez pas vus lorsque le Commissaire Zogo, Chef d’Antenne du CODE en France, a conduit l’action de l’hôtel Meurice. Vous ne les avez plus vus non plus dans nos actions à Genève, à Rome, ou ailleurs. En réalité, ce qui est en jeu ici, c’est la conception idéologique que nous nous faisons de la lutte. Eux, ils ont toujours voulu, et veulent encore aujourd’hui, un CODE soumis au diktat des occidentaux, et surtout, qui fait allégeance à Guillaume Soro et Alassane Ouattara. Ca, nous ne pouvons l’accepter, et ne l’accepterons jamais. Et nous ne laisserons pas Guillaume Soro déstabiliser le CODE.
Pour clore ce chapitre, il faut dire que des membres démissionnaires ne peuvent prétendre organiser l’assemblée générale d’une organisation qu’ils ont quittée librement. Nous travaillons depuis le mois de mai dernier pour une assemblée générale unitaire qui se tiendra à Paris au mois de novembre prochain. Nous travaillons sur cette assemblée unitaire en étroite collaboration avec le Camarade Moise Essoh, et nous y associons toutes les organisations patriotiques de la diaspora non inféodées, et non corrompues. A l’occasion de cette assemblée unitaire de novembre, nous allons passer le témoin à une nouvelle équipe encore plus percutante et plus intransigeante que nous sur les exigences du changement au Cameroun.
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