Le président de la Dynamique explique pourquoi le président de la République peut rempiler en 2018
Au Cameroun il n’y a pas à craindre une transition née des réactions populaires autour des leaders organisés. Parce que le vote sera organisé de telle manière que le vainqueur sera automatique connu d’avance. Ceux qui accompagnent Paul Biya comme nous-mêmes, on l’a fait quelques fois, sont des complices. Parce que le genre de révolte qui consiste à changer pour changer parce M. Biya aura fait 50 ou 60 ans au pouvoir, je ne suis pas là. Moi, ça ne m’intéresse pas. Il n’est pas dit qu’à 60 ou 90 ans on ne peut pas gouverner. Surtout que la gouvernance n’est pas un coup de poing pour dire que le bras n’est plus fort. L’âge n’est pas un critère d’excellence, absolument pas. Mais M. Biya là où il est, est conforté. Tous les jours ceux qui demandent des agréments pour être des partis politiques, c’est pour aller aux élections, pour toucher 50.000 ou 20.000.000 Fcfa. Laisser M. Biya tranquille. Tant que le peuple n’est pas demandeur d’un changement. Et quand on demande quelque chose on s’organise pour l’avoir. Tant que les gens ne vont pas se responsabiliser, ne vont pas se montrer nationalistes, ne vont pas s’assembler pour proposer autre chose, l’opposition n’aura aucune chance. Dès qu’on organise un moindre regroupement chacun se sent tellement fort pour gérer tout seul. A ce rythme, Paul Biya même mort, devra continuer à nous gouverner. Si les Camerounais pensent qu’ils sont mal gouvernés, s’ils pensent qu’ils ont faim, ils doivent crier comme un enfant qui crie quand il n’a pas tété. Les Camerounais ne crient plus. Cessons de penser le changement du Cameroun en termes de l’âge. M. Biya s’est apprêté à partir. Des appels de pieds et les appels les plus pressants et invisibles, ce sont des appel de l’opposition. 99% de ceux qui se disent opposants sont les pions de Biya. C’est eux qui ont refusé le changement.
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