Le Cameroun, ce cher pays, Terre de nos ancêtres comme l’Afrique
est le Berceau de l’humanité. Le Cameroun à tous points de vue ressemble à l’Afrique.
Le Cameroun c’est l’Afrique en miniature. Pour dire plus simple le Cameroun c’est
l’Afrique.
Ici comme là-bas, c’est la nostalgie. On pleure, regrette
l’Afrique des fiers guerriers, l’Afrique des Pharaons et des pyramides. L’Afrique
de l’écriture pas celle des autres tard née, mais celle des hiéroglyphes. Le
Cameroun comme l’Afrique a connu non pas ses Trente Glorieuses mais son Temps
de Gloire. L’Afrique si aujourd’hui elle est décadente a atteint le plus haut
sommet de la civilisation. C’est elle qui a inspiré au monde la civilisation
comme le Cameroun aux autres a inspiré la musique, la culture.
Cameroun Terre de Manu Dibango, de Kotti François, de
Penda Ndallé, de Dina Bell, Cameroun terre du Makossa ! Cameroun, Terre de
Mongo Beti, de Fran9is Bebey, Terre des Génies ! Cameroun Terre de Basseck, d’Essindji
et autres …; Cameroun Terre d’origine et de rencontre de la culture !
Aujourd’hui devenu Terre de « Pala Pala », le Cameroun brille dans
le couloir de l’obscénité et du griotisme. Sa musique c’est pour dire qu’on a «
envie de… », de saluer « Amadou
shopping » et le « sénateur », le « ministre » tel…
Ses films au goût
insipide quand ce n’est pas la même thématique qui la gouverne, bien qu’avec
des acteurs différents, elle est complètement sortie de sa réalité pour copier
le déjà-vu nigérian.
Il y en a même
complètement occidental, fondé sur une enquête et une police scientifiques.
Mais mes amis combien d’années durent les enquêtes dans notre pays ? On utilise
déjà les ordinateurs pour repérer des suspects, localiser des individus et des
domiciles. Soyons sérieux. Ici à Douala où les maisons se superposent les unes
sur les autres, on peut retrouver une maison 8 à la 12e rue comment ?
C’est vrai que c’est le film. Mais le film n’est pas sans
rapport à la réalité, et cette réalité n’est pas celle d’ailleurs mais bien de
chez soi. Les biafrais nous ont donné les pagnes et les chéchias rouges, on ne
veut plus s’en débarrasser. Ils nous ont donné des filles avec des pagnes, et
des soutiens en noix de cocos, et des balafres maquillées partout sur le visage
qu’on ne veut plus les effacer. Les ivoiriens nous ont laissé leur DJ avant de
passer à autres choses, nous ont chasse et les DJ et les autres choses. Les
Biafra sont venus avec leur Davido, P-Square et autres, nous c’est du
copier-coller qui ne colle pas malheureusement.
On essaie, se bat,
chacun devient musicien, comédien... chacun se plaint que ça ne marche pas.
Chacun se plaint de la piraterie. Mais vraiment lorsqu’on voit même certains
qui se plaignent on se demande si eux-mêmes depuis qu’ils ont chanté ont réécouté
leurs propres œuvres. Notre art est devenu, le visa d’entrée dans quelques fêtes
d’anniversaire, ou sert à blaser quelques petites en mal de « star ».
« Mais ma chérie c’est moi tel, c’est moi qui ai chanté tu sais la
chanson là... » Mais si on connaissait la chanson, si elle était belle on
n’aurait pas besoin que tu te présentes on te chercherait. Petite « 90 »
30e main avec un pseudo porté à la place de la plaque d’immatriculation... tchuip........
Nos artistes !
Heureusement madame la ministre a vu tout ça venir et a décidé qu’elle-même
elle devient artiste, qu’elle nomme les artistes. C’est sa façon à elle de réguler
le métier, de régler le problème. Même s’il n’y a pas de subventions, régler
les droits d’auteurs c’est subvenir à leur besoin. On va même subventionner
quoi ? « Ne tente pas » « on te dit de rester tranquille, tu
dis que tu veux revendiquer ? ». En attendant que tout s’arrange au
sommet, et que comme l’Afrique le Cameroun un jour retrouve ses lettres de
noblesse, nous on consomme tout ce qui nous vient de l’extérieur.
Par DJEMO Arnaud
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