La grande leçon de 2014 donnée aux peuples d’Afrique qui ici et là encore ploient sous le poids des dictatures inutiles vient du grand peuple burkinabè. Un peuple patient et courtois, un peuple attentif, un peuple discipliné, un peuple habile et uni quand besoin se fait sentir.
Pour avoir cru que toutes les années et saisons se ressemblaient, pour avoir cru que s’entourer des militaires à sa solde et d’agents secrets nationaux et étrangers lui donnait le pouvoir de commettre tous les crimes et toutes les bévues possibles, pour s’être longtemps saoulée de gourmandise, l’homme de démesure Blaise Compaoré s’est fait chasser comme un rat du pouvoir.
Mais attention, que le peuple burkinabè et l’Afrique entière ne jubilent pas ! Blaise Compaoré est né, a grandi et vieillit avec une sorte de « malédiction » qui le suivra jusqu’à ce qu’il retrouve la bière. Cette « malédiction », c’est son refus de toute défaite, saupoudré d’un goût excessif de vengeance.
N’oublions pas, Blaise Compaoré, cet égorgeur du rêve africain incarné par le visionnaire Thomas Sankara, a tous les moyens nécessaires pour mettre le Burkina Faso à feu et à sang : Des moyens militaires et humains internes, mais surtout externes venant des pays comme la Côte d’Ivoire, le Mali, le Nigeria, etc. des moyens diplomatiques et financiers.
Des moyens diplomatiques pouvant venir surtout de la France et de la Côte d’Ivoire où il a pendant de longues années aidé à l’installation au pouvoir d’un autre Burkinabè sanguinaire et antipatriote africain comme lui.
Des moyens financiers colossaux. En recevant l’aide de la France pour s’échapper du Burkina Faso, il a emporté avec lui les devises qu’il détenait en privé et tous les diamants et l’or volés dans certains pays de la sous-région ouest africaine et au Faso, sans oublier ses comptes bancaires à l’étranger.
Il a donc assez de moyens pour déstabiliser le Faso dans un avenir proche ou lointain et avoir indirectement les affaires du pays sous son contrôle. Sa présence en Côte d’Ivoire, un pays frontalier avec le Burkina Faso, est bien dérangeante et doit être réglée au plus vite, sans tenir compte de ce que dit ou pense M. Ouattara.
Ce qui aiderait Blaise Compaoré à l’accomplissement d’un tel dessein malsain et assassin pour perpétuer sa gourmandise viscérale et sa manie vengeresse, ce serait définitivement tout nouveau gouvernement burkinabè qui, en étant mal préparé, tenterait d’être « têtu » à la France ou à toute autre puissance qui convoiterait ses richesses ou sa position géostratégique.
Ceux qui voudraient « aider » le peuple burkinabè doivent --s’ils sont sincères—se pencher sur l’éloignement ou la neutralisation du très cruel Blaise Compaoré. Cela est nécessaire ; c’est vital pour ce pays dit pauvre qui de fait a tout pour prendre son envol.
Si ceci tardait à se concrétiser, alors pour l’intérêt du peuple burkinabè et son essor futur dans la paix, la justice et la stabilité, des militaires patriotes burkinabè devraient sans délai s’assurer que ce voyou et grand parjure à l’Afrique ne sera plus une menace pour le pays.
Avec Blaise Compaoré allant et venant, libre tel un vent de ses mouvements, le Burkina Faso du futur, un Burkina Faso assoiffé de sa souveraineté et tourné vers tout refus d’asservissement extérieur, n’est qu’une Somalie ou une Libye latente. Il faut éviter que cette Main qui a trop endeuillé le Burkina et l’Afrique se remette au travail.
Certains intellect-cons africains assez exercés ces dernières années dans l’art de divertir, de trahir l’Afrique tout en flagornant des fossoyeurs du continent pour happer aveuglement quelques miettes des gâteaux volés aux peuples, peuvent bien déifier ou innocenter des forbans et assassins de l’acabit de Blaise Compaoré, mais les Africains ne sont plus dupes.
Un grand souhait à ce stade : Que des Burkinabè assez habiles, assez courageux et patriotes, impavides et pleins de vision, finissent par être repérés et acceptés du peuple burkinabè dans les jours à venir pour prendre la direction de ce pays qui est un grand symbole en Afrique !
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