Pourquoi l’Afrique tourne-t-elle sur place et végète tel un cafard qui se retrouve sur le dos sur une surface bien plate et lisse ? A cette question tomberont des tornades de réponses qui essaient de justifier la situation actuelle du continent. C’est certain.
Mais soyons sérieux, c’est surtout notre faute à nous, Africains. Oui, si l’Afrique n’a pas avancé depuis, c’est notre faute avant d’être celle des autres et tout ce que nous pouvons avancer d’autre comme raisons. Ceci n’est pas une négation ou une sous-estimation des actions extérieures sur le drame de l’Afrique.
Nous sommes à blâmer d’abord, parce que sachant ce qui s’est passé, ce qui se passe ou mieux, ce qui nous arrive ainsi que ceux qui aussi en sont responsables, jamais nous n’avons donné de répliques adéquates suivies, soutenues, ordonnées et coordonnées pour enrayer ces différentes barrières politiques, humaines, naturelles, etc.
Ceci se lit à tous les niveaux et partout en Afrique. Par exemple, si les Africains étaient assez sérieux, un assassin de l’acabit de Blaise Compaoré et complice des criminels qui ont ensanglanté l’Afrique Noire ne devrait pas être en train de se pavaner à Abidjan comme un grand bienfaiteur, dirigeant et de loin le Burkina Faso et de près la Côte d’Ivoire.
Les Africains doivent retenir qu’aussi longtemps que Blaise Compaoré se trouve libre, ni le Faso ni la Côte d’Ivoire et voire l’Afrique Noire ne connaîtront de stabilité et de changements nécessaires qui leur permettent de prendre définitivement leur envol. Grand traître, il est l’une des causes et l’une des figures africaines qui doivent être neutralisées.
Et s’agissant de la comédie autour de l’assassinat de Thomas Sankara et certains de ses camarades, il ne faut pas accorder trop d’importance aux enquêtes qui sont menées à présent. Se mettre à chercher le soleil dans un ciel bleu en plein midi ! De qui se moque-t-on ? C’est comme si Blaise Compaoré et la France sont revenus pour tuer leurs victimes une deuxième fois.
Mais il ne serait pas aussi exagéré ou utopique de voir dans cette histoire d’enquête en ce moment une diversion et une manipulation de la part de certains milieux extérieurs visant à noyer complètement Compaoré pour enfin confisquer aisément les grosses fortunes que détient ce dernier en Occident.
Revenant aux menaces que Blaise Compaoré libre constitue pour le Faso, la Côte d’Ivoire et l’Afrique Noire, les medias africains progressistes, les milieux progressistes burkinabè et ivoiriens, civils et militaires, devront tout faire pour vite ôter ce danger permanent qu’est l’assassin déchu Blaise Compaoré. Il doit être neutralisé pour la paix et le bonheur des peuples.
La clémence et la croyance en la reconversion des bourreaux sont les grands péchés et pièges où se laissent prendre les Africains. L’on n’aspire pas aux changements fondamentaux en regardant les éléments qui font obstacle à l’ordre nouveau attendu comme des dieux sacrés. Non ! Mûrissons, mûrissons.
Les Africains qui entendent offrir une ère nouvelle à cette vaste aire qu’est l’Afrique doivent agir dorénavant adéquatement et intelligemment pour que l’Afrique entière tremble d’admiration en voyant que la recréation est terminée.
Les traîtres et criminels en sol africain doivent finir par être rattrapés et par payer pour leurs trahisons et crimes. Il en sera ainsi des autres dirigeants africains et leurs complices au pouvoir et d’autres fils africains traîtres à tous les niveaux, qui jouent anti patriotiquement avec la vie et l’avenir des peuples africains.
Les Africains tout en comprenant que personne ne viendra les aider à se développer et à être souverains doivent être patriotes et savoir confronter et vaincre les obstacles politiques, naturels et humains qui les freinent et les laissent tourner comme des blattes sur le dos sur une surface plate et lisse.
Leon Tuam
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