Opinions Nouvelles

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Opinions pour mieux comprendre où va le monde

Bernardint répond aux apprentis sorciers qui essayent de justifier l'indifférence mortelle des responsables de l'hopital lanquintinie et de la santé au Cameroun.

Vous prétendez que 

1. Dame K était morte dans le taxi 
2. Que son décès et celui de ses enfants ayant été constatés à l’hôpital de Nylon, les corps auraient été dirigés vers la morgue de Laquintinie. 

Rien, a priori, en l’état de nos connaissances n’indique que votre version soit fausse. 

Cependant si nous l’examinons avec un peu plus d’attention, le doute s’installe. Vous produisez à l’appui de vos dires, le témoignage d’un étudiant anonyme en médecine qui prétend ceci : 
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(…) j'étais présent en cours de pédiatrie la scène s'est déroulée sous mes yeux c'est même moi qui ai pris l' anamnese pendant que mon camarade déclarait le décès(…) 

Si vous aviez analysé cette phrase, vous ne vous avanceriez pas tant. Mots clé : anamnèse – pendant - décès. 

L’anamnèse est un rapport historique de la pathologie considérée du genre : où avez-vous mal ? depuis combien de temps, avez-vous des membres de la famille qui souffrent de la même chose ? etc. 

Or votre étudiant prétend que pendant qu’il faisait cette enquête (anamnèse ) au cours de laquelle il découvre, selon ses dires, que la défunte souffrait de douleurs abdominales, de céphalées et portait des œdèmes à ses membres inférieurs, son camarade déclarait simultanément son décès. Si l’observation des œdèmes est possible sur un corps que la vie vient à peine de quitter, comment peut-on, en posant les yeux sur un cadavre, comprendre des affections telles céphalées et maux de ventre ? 

Si le diagnostic de céphalées et des douleurs abdominales fait par notre prétendu étudiant est exact, alors Dame K est arrivée bien vivante à l’hôpital Tergal de Nylon puisqu’elle a pu répondre aux questions. Une question alors, un étudiant en médecine (quelle année ?) a-t-il qualité pour soigner un malade de son propre chef et le cas échéant de déclarer son décès ? Non, dix mille fois non ! Qu’ont-ils (les 2 amis) tenté sur la dame pour qu’à la fin, totalement paniqués, ils la dirigent enfin vers Laquintinie ? 

Il ressort de tout ceci que la constatation des décès aurait été effectuée par l’hôpital Tergal de Nylon. L’hôpital est tenu d’établir un CERTIFICAT DE DECES. Selon toute logique, il y aurait trois certificats de décès établis. Mais nous savons déjà que si ces certificats existent, ils auront été établis par des gens n’ayant pas qualité. D’autre part, vous savez peut-être que le transport de cadavres d’un hôpital vers un autre se fait selon des règles strictes et qu’il doit être tenu par chaque établissement un registre côté et paraphé à cet effet… 

Voyez-vous pourquoi ce témoignage n’est pas crédible ? La vraie faute n’est-elle pas ici ? L’enquête nous le dira. 

Quelle que soit la décision finale, nous n’en sommes pas ici pour rien. Le vrai artisan de cette médiocrité vit en Suisse pendant que ses adorateurs gardent le palais. Cependant, nous ne sommes pas obligés de faire comme ce monstre froid. 

Quand je pense quand même qu’il y en a pour comparer Biya à Ahidjo ! 

Ah ! Ahidjo s’est lourdement trompé. Il en paie le prix. Malheureusement, nous aussi.
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