Hommage de Manu Dibango à Anne Marie Nzie
«C’est la maman de tous les Camerounais et de toutes les Camerounaises. C’était notre mère de notre temps. Elle a accompagné plein plein de générations par sa voix. On a l’habitude de dire que c’était une icône, moi je dis que c’est plus qu’une icône. C’est vraiment une maman. Nous sommes désolés évidemment. Nous pensons premièrement à sa famille et au Cameroun qui ne sera plus pareil sans Anne-Marie Nzié. Elle n’était pas la voix d’or mais la voix de diamant. Elle était unique en fait. Elle a survécu à plein de choses en gardant sa voix jusqu’à la fin. On a encore ce déclic il y a quelques années, il n’y a pas tellement longtemps. C’était la gardienne du temple, de nos existences communes. C’était la voix du peuple camerounais et féminin. Rappelez-vous les « fleurs musicales du Cameroun ». Elle avait trois disques dedans et puis on a collaboré. On se connaissait. Là aujourd’hui, je me retrouve orphelin de mon côté. Parce que je me retrouve le plus ancien dans la musique camerounaise. Ce n’est pas un adieu, c’est un au revoir. Qu’elle se retourne et qu’elle sache que son peuple l’adorait jusqu’à la fin et qu’elle n’est en fait pas partie. Parce que sa voix va accompagner encore des générations et des générations»
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