C’est au nom des droits de l’homme que les pays occidentaux veulent faire accepter et adopter dans le continent africain la pratique de l’homosexualité, pourtant ces mêmes Etats ne reconnaissent pas la polygamie comme un droit de l’homme.Lors de la récente visite d travail du chef de l’Etat Camerounais en France, les journalistes parmi les questions qu’ils ont posées au président Paul Biya, figuraient celles portant sur le statut de l’homosexualité au Cameroun. Le président après avoir indiqué que « cette chose là» est réprimée par le code pénal en son article 247. Il a par la suite dit qu’il y a une certaine évolution dans un sens comme dans l’autre sur la question. Comme pour dire que cette question peut évoluer du côté de l’adoption et partant celui de la dépénalisation comme le souhaitent les occidentaux ou du sens du rejet c’est-à-dire de la radicalisation qui semble être la tendance majoritaire au Cameroun. Depuis la diffusion de cette interview du chef de l’Etat sur la question de l’homosexualité, le débat est relancé de plus bel avec cette fois-ci une nouvelle orientation sous forme d’interrogation : à moins de prendre les Africains pour les idiots, les occidentaux peuvent-ils rejeter la polygamie pratiquée par les Africains et vouloir imposer aux ceux-ci l’homosexualité ?
I – La logique de l’occidentalisation des mœurs
Le concept de Mac Luhan de «globalisation» duquel est tiré celui de la «mondialisation», suppose que le monde devient un village dit planétaire. Il y a là, l’idée de rapprochement des peuples du monde entier qui sont désormais étroitement liés non seulement à travers les moyens de transports de plus en plus rapides, ainsi que par les nouvelles technologies de l’informations et de la communication. Il en découle un rapprochement des peuples qui repose sur les échanges, les
savoirs que de cultures. C’est ce que Cheikh Anta Diop appelle «le carrefour du donner et du recevoir » non loin de «la civilisation de l’universel» dont parlait Senghor ou encore du «métissage culturel» que célébrait Aimé Césaire. Tous ces concepts expriment l’idée des échanges entre les peuples ou de brassage des civilisations et non de l’adoption d’une civilisation extérieure au détriment de la sienne.
savoirs que de cultures. C’est ce que Cheikh Anta Diop appelle «le carrefour du donner et du recevoir » non loin de «la civilisation de l’universel» dont parlait Senghor ou encore du «métissage culturel» que célébrait Aimé Césaire. Tous ces concepts expriment l’idée des échanges entre les peuples ou de brassage des civilisations et non de l’adoption d’une civilisation extérieure au détriment de la sienne.
Mais la mondialisation de plus en plus révèle un nouveau visage, celui de la volonté de domination de la culture occidentale sur les autres cultures. Il s’agit concrètement de rendre universelle la culture occidentale en la faisant passer pour le modèle.
Les autres cultures et pratiques qui relèvent des cultures non occidentales étant jugées primitives et rétrogrades. C’est ainsi que l’on peut comprendre la détermination des Etats occidentaux à faire adopter la pratique de l’homosexualité à d’autres peuples, alors qu’ils trouvent déraisonnée celle de la polygamie à laquelle s’attachent les Africains. Pourtant, l’argument qui fonde le soutien à la pratique de l’homosexualité par les occidentaux porte sur les droits de l’homme. Les partisans de cette pratique allèguent que les droits de l’homme reconnaissent à chaque être humain la possibilité de disposer de sa vie et de son corps à son vouloir. Par ricochet, chacun est libre d’adopter le penchant sexuel qui lui procure satisfaction. C’est alors que naissent les concepts de «nouvelles formes d’orientation sexuelle». Par respect aux droits de l’homme, il devrait donc être reconnu à chaque individu ses choix sexuels. Et les Etats africains qui considèrent encore l’homosexualité comme une pratique répréhensible et abominables sont invités à s’adapter à ce qui apparait comme l’occidentalisation des mœurs.
Pourtant, ces mêmes Etats occidentaux ont toujours réprouvé la polygamie qui relève de la culture africaine qui en tout bon sens devrait aussi constituer un droit de l’homme. C’est la liberté que disposent des individus de contacter des formes de mariage que peuvent être la monogamie ou la
polygamie.
Pourtant, ces mêmes Etats occidentaux ont toujours réprouvé la polygamie qui relève de la culture africaine qui en tout bon sens devrait aussi constituer un droit de l’homme. C’est la liberté que disposent des individus de contacter des formes de mariage que peuvent être la monogamie ou la
polygamie.
Ce rejet de la polygamie par la société occidentale est catégorique. Cela est connu que l’Africain qui vit en occident et qui voudrait se faire rapatrier n’aura plus qu’à contacter un mariage polygamique et son rapatriement suivra sans attendre. On observe la même posture pour ce qui est du port du voile par les islamistes vivant en France.
Ici une loi interdit formellement le port du voile et même du foulard et fixe une amende à toute contrevenante. Il est même prévu une expulsion du territoire français pour les récidivistes. De telles attitudes de rejet des éléments culturels non occidentaux sont à plus d’un titre révélateur d’une posture de culture hégémonique qui entend dicter ce qui doit être adopté de tous et par ailleurs ce qui mérite d’être rejeté. Au moment où ce débat est relancé, cela doit également être l’occasion de susciter auprès des africains un sursaut d’orgueil afin de dire non à cet impérialisme culturel déguisé.
Ici une loi interdit formellement le port du voile et même du foulard et fixe une amende à toute contrevenante. Il est même prévu une expulsion du territoire français pour les récidivistes. De telles attitudes de rejet des éléments culturels non occidentaux sont à plus d’un titre révélateur d’une posture de culture hégémonique qui entend dicter ce qui doit être adopté de tous et par ailleurs ce qui mérite d’être rejeté. Au moment où ce débat est relancé, cela doit également être l’occasion de susciter auprès des africains un sursaut d’orgueil afin de dire non à cet impérialisme culturel déguisé.
II – L’adoption de l’homosexualité : un piège à cons
Les Etats Africains ont l’impérieux devoir de rester vigilants sur la question de l’homosexualité. Il faut garder à l’esprit que l’argument de base qui permet de soutenir la pratique de l’homosexualité porte sur les droits de l’homme et partant sur la liberté qu’a chaque individu à disposer de son être comme il entend, est un argument très dangereux. Dangereux qu’en ce qu’il peut se retourner contre tous ceux qui s’appuieraient sur lui pour ouvrir la voie à toute sorte de tolérance et d’adoption. Voici des individus qui disent ne pas trouver du plaisir dans les rapports hétérosexuels et qui ne se réjouissent que dans les rapports avec les partenaires de mêmes sexes. C’est au nom de la liberté que cette orientation sexuelle leur est reconnue et cesse d’être jugée déviante et amorale. Seulement, très peu de gens refusent de dévoiler le piège dans lequel, les partisans de la tolérance de l’homosexualité risquent de tendre à l’humanité. Il s’agit de l’acceptation sans fin des caprices à venir de quelques autres personnes qui porteront sur ces mêmes orientations sexuelles.
Concrètement si l’on admet des rapports entre des personnes de même sexe au nom des droits de l’homme et de la liberté, comment ne devrait–on pas admettre la zoophilie qui met en situation de rapport sexuel, les êtres humains d’avec les bêtes. Il faudra aussi accepter que des individus déclarent qu’ils ne trouvent satisfaction qu’avec les femmes qui les ont mis au monde ou avec leurs grand- mères. Il faudrait aussi tolérer ces autres personnes qui disent ne trouver satisfaction sexuelle qu’avec des macchabées. Il faudra donc se montrer tolérant, tolérant à l’infini surtout qu’ici, il n’y aura plus de distinction entre le normal et l’anormal, le moral de l’immoral, les droits de l’homme et la liberté justifiant tout. C’est donc cela la mondialisation. Elle consiste à adopter les yeux fermés tout ce qui provient de la culture occidentale et de regarder la morale comme un ennemi du progrès. Vive la modernité.
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