L’affaire Michel Thierry Atangana connait un nouveau rebondissement. Selon certaines indiscrétions, puisées à bonne source, l’ambassade de France à Yaoundé, et l’Etat du Cameroun seraient en train de se livrer un nouveau bras de fer.
C’est le sens à donner à la rencontre entre, l’ambassadrice de France en poste à Yaoundé, et M. Pierre Moukoko Mbonjo. En effet, Christine Robichon, a été reçue dans une audience informelle, à l’abri du regard des medias, par M. Pierre Moukoko Mbonjo, ministre camerounais des relations extérieures, le mercredi 12 mars 2014.
Toujours selon notre source, au cours de cette rencontre de plus d’une heure, la diplomate française, aurait tenté de faire plier le membre du gouvernement camerounais, sur l’intention du régime de Yaoundé de vouloir faire interdire de séjour sur son sol, l’ex-détenu français.
A titre de rappel, la libération de Michel Thierry Atangana Abega, a été obtenue après la pression française.
Le groupe de travail sur la détention arbitraire, lors de sa soixante-huitième session, avait « exigé la libération immédiate de M. Atangana ». Pour de nombreux analystes, c’est pour sauver la face, que le chef de l’Etat camerounais a dilué la libération de M. Thierry Atangana Abega avec celle d’autres détenus. Un acte du président Paul Biya qui prenait en compte 24 000 prisonniers.
La sortie de prison de M. Thierry Michel Atangana Abega et de Titus Edzoa, a été effective nuitamment, avant l’aboutissement de la procédure administrative, engagée par le ministre de la justice, garde des Sceaux M. Laurent Esso.
Depuis sa libération, Michel Thierry Abega a ignoré les medias camerounais, qui l’ont soutenu pendant dix-sept ans. Il a accordé sa première interview aux medias français, et a annoncé son intention de réclamer à l’Etat du Cameroun, quelque 300 milliards FCFA.
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