Opinions Nouvelles

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AMBIANCE TRIBALE AU BAOBAB par Tata YOYO

Depuis quelque temps à l'image du propos ci-dessous, je reçois des accusations qui ne me semblent pas méritées mais surtout infondées, sur la seule base que je refuse de me taire sur les conditions dramatiques qui m'ont séparée de mes enfants...
LUI
Même la beauté de ta plume ne suffira pas à faire taire la puanteur de tes idées "tribalisantes", comme jamais dans ce post. je suis de ceux qui soutiennent ton combat (au fond, tu n'en a pas besoin, puisque tu te bats si bien toute seule). Mais de grâce, n'exagère pas! Ne tombe pas dans le piège du délire émotionnel, et de la manipulation compassionnelle, qui feront mourir de sa plus belle mort, la cause pour laquelle tu dis te battre. Erreur de communication..... Tu n'aurais jamais dû publier ce post. C'est une faute. Je me désolidarise formellement de cette dérive tribalistique. Horrible. Voilà pourquoi, je te demande avec la même solennité de retirer ton mot, ou, au besoin de clarifier ton discours qui, à coups d'insinuations et d'ironies (Heureusement, l'autre t'a tout "volé", sauf ton humour.C’est tant mieux), fait le procès d'une ethnie respectable, comme toutes les autres : Les Bamilékés.

Voici une fameuse Ambiance de Nase !!!
Son appendice est tellement bien senti  pour moi, que celui-ci mérite de clarifier toute l'essence que mon "Ode aura" pour lui…
ELLE
La plume est un archet qui ne glisse sur un parchemin que lorsqu'elle a recueilli la finesse de l’esprit...
Ravie d’avoir croisé un odorat où la nausée abonde en l’attribut de la noble Tribu des Nazes !!!
Car tout en restant respectueuse à votre endroit, je puis vous dire que vous avez certainement interprété mon propos à la lueur des convictions qui sont les vôtres, quand je me base non sur des fragrances, mais sur des faits avérés, qui eux nulle part sur notre Terre, n'anoblissent ceux qui les encouragent.
Si vous relisiez attentivement l'ambiance que vous critiquez, ayez l'honnêteté de reconnaître que je n’ai point abordé cette question de moi-même ; Je me suis vue interpellée puis assignée à discrétion, au risque de me voir taxée d'ignoble tribaliste (cf : Ambiance Mbamiléké).
Allégations auxquelles face à l'injustice faite à mes enfants, je n’avais pas lieu de me taire et devant quiconque, y compris donc les Bamilékés, puisque c'est à leur sujet que j'ai été indexée.
Mais en réalité, ce n'est plus à moi qu'il revient de me justifier face au drame qu’ils ont subi, ni sur la question du tribalisme que vous abordez et me brandissez sous le nez ;
En effet, mes trois enfants avec un homme Bamiléké que je réclame comme étant la mère, témoignent non plus pour moi mais pour eux-mêmes, de l’inconsistance et de l’aberration de votre argument ; Il va sans dire que si je portais la tare dont vous m'affublez, je n'en voudrais pas, et sans doute ne les aurais-je pas mis au monde. Or comme nous pouvons tous ici le constater, cela n'est point le cas n’est-pas, et ma raison tout comme ma joie (vous l'avez reconnu) me sont préservées.
- La vraie question ???
N'est donc pas que vous soyez ou non solidaire de moi,
Mais bien que moi leur mère, je sois solidaire de mes enfants…
Car une mère qui n'entend pas le cri de ceux-ci quand ils réclament leur lait, est bien la toute première à plaindre, puisqu’elle risque de les perdre ainsi ; Car une Société qui ne prend pas en considération l'avenir de ses enfants, et quelles que soient ses traditions, est simplement une société en perdition...
Alors malgré cette « Puante Heure » dont vous m'affublez ici, mais pour laquelle vous avez développé du nez, je conserve en mémoire d'où viennent mes enfants ; Une honorable lignée dont le parfum les suit et même les essuies partout là où je suis, pendant que sous ce triste mélange d'ode au rats, je prends le soin d'y laisser à travers ces écrits sur mes anges, tous « mes langes ».
Ma grande passion dans le domaine du métier que je tisse à cet effet, n'est pas la politique, mais bel et bien une vie d'artiste qui s'accomplit aussi dans le domaine de la chanson et à travers ma voix, ce pourquoi j'élargis sa voie...
Pourtant comme nombre de mes compatriotes dont la présence m'honore ici, je suis capable de me faire une idée claire et appropriée sur le sujet, puisque nous avons grandi ensemble et pour plusieurs ici je dirais même que, dans les mêmes plats déposés par nos mères sous notre nez, nous avons dégusté des mets que nous trouvions eux et moi délicieux...
Mais mes papilles gustatives n'étant pas elles aussi élaborées que vos cellules olfactives, visiblement capables de détecter puis décrypter à distance nos points de vue ethniques puants, ma capacité en la matière est somme toute bien plus modeste, alors je dois la vouer; 
De l'Est à l'Ouest, du Nord au Sud du Pays... 
Elles m’envoyaient les mêmes signaux plutôt basiques du genre " Miaam miaaaaaam". Ainsi en me régalant, je n'avais même pas le temps de demander à la crevette du "Ndolè" lorsqu'il nous faisait saliver, si elles venaient du Nil ou bien d'ailleurs ! Avant d'en apprécier toute la saveur... Vous semblez donc bien mieux loti que moi sur la question !
A l'heure où je clamais « Kundè » (La Liberté dans la langue Bassa) même si la notoriété fut rapidement au rendez-vous auprès d’un manager Bamiléké Nkembe PESAUK, ce n'est point la gloire cueillie à ses côtés qui cultiva la graine de mes enfants aux origines mixtes eux aussi Bamiléké, ni même elle qui nourrit aujourd'hui cette parole qui leur est dédiée.
(Je la leur aurais passée en dehors de FB, si seulement l'occasion m'en était donnée).
Ni même… Ni même…Ni même encore, comment dites-vous déjà ?! ...  Ah ouiiiiiiiiiii !!!
Votre fameux délice de : 
 " D…élire émotionnel immature assaisonné de manipulation compassionnelle ".
Waouh ! Sans être naze je dois le dire, votre appendice bat ici tous les raccords !!!
Depuis votre cave de ma dégustation, jusqu'au grenier de votre tradition...
Seriez-vous sommelier par hasard... Un Sommelier " Tribalistique" ???
(Du Dieu qui est en nous a l'origine de ce délire)
Car si tel est le cas, et à faim d'alimenter la cène il ne vous manque ici : Qu'une parole !
" Buvez en tous, car ceci est mon sang... "
(Mt:26/26-29)  
Je ne suis pas apôtre d'une religion plutôt qu'une autre, car j'y vois en chacune une parcelle de vérité la nôtre. Mais face à cette croix qui en cloue plus d'un d'entre nous, je trouve utile en rajoutant de l’os à votre vin de vous rappeler les termes de notre divine « Alliance »... 
" Et il leur dit: "Ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui va être répandu pour une multitude. " '
( Mc 14/22-25 )
Une traversée du désert pavé d'épreuves sur mon chemin, sous la sécheresse des propos comme le vôtre qui n'a pas manqué de sévir, m'a néanmoins appris à rejoindre les oasis de ma mémoire...
Ces enfants de l’ethnie dont vous parlez m'ont laissé apparaître (pour en avoir portés et entendu battre le cœur en moi(s)), qu’il est tout à fait inapproprié et offensant pour eux, de les inscrire dans la catégorie que vous appelez : « Erreur de stratégie de communication »
Une mère ne conçoit pas, ne lange pas et n'élève pas ses enfants au sein d’une "Stratégie de Communication", elle parle à ses enfants tout comme elle les allaite, elle les masse tendrement à la sortie du bain, et croyez moi ceci fut mon domaine....
Pourtant je trouve naturel et sain que nos avis puissent diverger puis converger quand il y a lieu, mais étant issue du métissage entre de deux races (Pour celles qui nous sont visibles), il n'a jamais fait sens à mes yeux de profane, d'ériger une partie de moi, contre une autre partie intégrante à moi-même, ma bouche contre mes narines par exemple...
Même si je ne peux nier tout en le déplorant, que l'Histoire porte en elle le lot de nos souffrances,  je trouve simplement magnifique que nos enfants puissent se pencher sur le vaste monde, depuis un nid joyeux porté par plusieurs branches ; Lorsqu'au petit matin les oiseaux nous réveillent, j'ai beau écarquiller les yeux, je ne les ai jamais vues encore ces branches, lutter entre elles pour se disputer le nid. Par contre elles s'entrelacent du mieux qu'elles le peuvent face à toutes sortes de vents contraires, qui comme nous le savons transportent des odeurs que vous semblez connaître...
Je n'ai rien ici, ni pour, ni contre la tradition, pas de récrimination spécifique ni d'éloge particulière à lui offrir, y compris pour celle dont je suis issue, puisque le verbe qu’il est donné à mon palais de goûter et même de déguster, la reflète en lui-même déjà. La Tradition qui m'épanouit je la puise à l'orée des regards où est venu brasser le cœur, elle rassemble dans une joie où la Parole est l’attribut de ses enfants jusque dans chaque ethnie, même ceux comme moi qui manquent de nez...
Mais chaque ethnie de mon pays, porte probablement en ailes autant de défauts que de qualités, autant de cours d'eau que de failles venues là pour les accueillir. La tribu dont vous parlez qui n'en est pas exclue, est certainement nantie de spécificités qui lui donnent comme à chacun de nous un visage, une identité qui nous différencie les uns des autres, et sans laquelle ni vous ni moi, n'aurions de face à présenter pour échanger en ce bas monde, n’en déplaise à votre odorat qui avant vous, fut l’interface du principal attribut de notre gent canine...
Dans le même ordre d'idées, le Pays dont je parle est l'un de ces vergers qui porte sur ses branches une immense variété de fleurs et une prodigieuse multitude de fruits, qui pour les langues averties, peuvent constituer un met de choix dans la coupe merveilleuse d'une salade de fruits. Dans ce pays qui est le mien, ce mets sage que ma mère soigneusement m’a cuisiné, ravit à profusion mes papilles autant que mes pupilles! Je n'ai donc aucun lieu de craindre de m'exprimer sur cette question tribale qui vous tenaille en vous prenant la tête et ses orifices ; Même si pour aller cueillir ces fruits bien succulents, il m'est sous vents nécessaire de porter aux épines, qui peuvent à notre passage se hérisser, tout le respect qui leur est dû…
Car sans épines, point de fruits... !!!
Après une enfance en Bretagne, j'ai passé mon adolescence au Cameroun. Et je dois dire qu'elle fut bien florissante. Mes toutes premières amies dès mon arrivée, avant même que je découvre ce riche sang qui arrosa le champ de mes cousins/ cousines du Mbam, venaient elles, des régions de l'Ouest de notre Pays ; Avec elles j'ai fouetté la Terre brune puis rouge de toute ma plante des pieds. De son sol nourricier que j’ai pétri a jailli la sauce jaune qui a fait monter la montagne de mon lait, qui plus tard allait supporter le poids des maux qui ne m'ont pas fait Taire ! Un mets tissage que je partagerai dans nos studios avec un autre musicien de renom que nous nommons André Marie TALLA, et qui dans une veine commune au delà des Bamiléké, et au-delà de ses yeux clos, porte l’âme du Blues autour du monde entier ; Le son de sa voix unique gravé dans ma mémoire autant que celle d'un père, me rappelle cette parole célèbre du  « Petit Prince » de St-Exupéry " On ne voit bien qu’avec le cœur " ; Et il en est de même pour le sourire généreux d'abondance dont me gratifia son épouse... 
En grandissant parmi des enseignants, où je fus nourrie à la mamelle de mes deux parents, l'un d'eux m'aida au Baccalauréat à tutoyer la meilleure note de ma section dans une matière que pourtant je trouvais peu aisée... 
Un magnifique témoin encore de cette Tradition de la persévérance, qui se qualifiait lui-même d'être homme des montagnes. Lui s'apprêtait à épouser une splendide jeune fille de la savane de mon village, lorsque la mer à Kribi, dans son ventre l'a repris ...
Mais combien d'amis de cette région notre Terre m’a-t-elle donné aujourd'hui ???
Je ne les compte même plus...
Et pour achever de peindre ce tableau de Maître, éclairé d'une estime que m'inspirent les êtres en ceux qu’ils sont avant ce qu’ils paraissent, en ce lieu d’où au-delà d'être arrivés au monde par une tribu, ils vinrent jusqu'à moi comme des voisins chaleureux, des camarades de bancs, des collègues attentionnés et des amis bien précieux;
C’est ainsi que j'avais accueilli à la mesure d'un roi pour porter la couronne du père de mes enfants, un homme Bamiléké. Mais il s’est trahi lui-même avant de corrompre les siens, car il n’arrive simplement pas à la porter.   
Des forces malhabiles prennent parfois la place du Père. Mais aucun vent ne peut soulever sa couronne tant que veille une Mère dont la parole sortie de l'ombre donne le jour à ses enfants. Sous toutes les latitudes, des leurres viennent flouter la vue des hommes vulnérables, ceux qui au nom d'intérêts divers et surtout divergents, en viennent à se dévêtir eux-mêmes de la couronne de leur Esprit.
Mais d’où que nous venions, nous faisons partie d'une seule et même Histoire :
Celle dont témoigneront pour nous, ou non... Nos enfants.
Voilà ce qui se passe mais ne passe pas toujours, lorsqu'un géniteur ou une génitrice ne prend pas en considération les enfants dont le ciel l’a coiffé(e)...
Au nom de quelle Tradition, depuis qu'apparaissent comme les bourgeons, nos enfants et les oisillons, un oiseau même sans nez, s'échinerait-t-il à casser de son bec une branche portant ses fruits, cette branche qui soutient encore aujourd'hui le nid de ses petits !!!
Alors pour les miens ici, je le clame encore haut et bien puissamment ;
« Je ne tremble pas devant mon propre Père (qui n'attend d'ailleurs pas cela de moi), il n'y a donc pas lieu non plus que j'en tremble devant quiconque, même s'il devait se faire passer pour lui »
Et je peux vous assurer que j'ai vu de mes yeux sur ma fenêtre un couple de pigeons. Même dans leur tradition, je les ai vu couver leurs œufs ensemble dans une infinie précaution…
Ceux qui tremblent au fond de leurs nids sont ceux dont on secoue les branches, sans que sous leur Baobab les sages puissent veiller au grain.
Au vu des innombrables flux migratoires qui ont peuplé notre planète ; Bamileke, Chinois, Indiens...Européens, et même jusqu'aux Inuits,... Qui d'entre nous saurait affirmer que des liens n'ont pas déjà croisé nos sangs en d'autres temps entre les pôles de nos épaules...
La Vérité qui trace notre chemin est bien plus simple :
Tout comme certains se plaisent à faire passer leurs crimes sous le nom d’un Dieu qu'ils hurlent en leur obscurité, d'autres voudraient faire passer leurs travers au nom du flambeau d’une Tradition qui se noie au fond leurs mains…
-  Livrer sa femme au viol,
-  Enlever à une mère ses enfants,
- Pour enfin abuser de sa confiance par un subterfuge qui consiste à lui transférer ses dettes par le biais du mariage,
Restent des actes infâmes que l'on soit né Bamiléké ou qu'on ne le soit pas 
Même si comme mon ex-mari Charles TCHOUNGANG, 
On s'est érigé "Home" de Droit comme Président de l'Organisation Camerounaise de Droits de l'Homme.
Un homme magnifique et digne de son Nom quelque soit sa culture, n'enterrera jamais les siens au sein des crimes qu'il a commis...
En conclusion sur cette vaste planète qui elle nous porte tous en dépit d’eux, et ce depuis des siècles sans discrimination, je serai tentée de me dire ici en votre odorante présence:
Qu'il existe partout dans le monde des sages et des fous, ces jumeaux légendaires qui cohabitent en nous jusqu'au " Délire émotionnel " lorsque des vents contraires viennent agiter la branche de ces neurones qui titillent les narines, jusqu'au lieu même où la (s)cène sèmerait elle, une saine différenciation entre toutes nos cloisons nasales face au dit vain plat familial.
Ps :
Notre menu est bien fourni à la sève odorante et au fumet parfois envahissant, mais les plats sont sous vents gastronomiques. L'addition s'il arrive qu'elle soit salée n'est pas vraiment astronomique ; Que chacun vienne sous le Baobab dans la joie, assaisonner à son goût l'ambiance de son choix...
« Ambiance Technique du Sommelier »
« Ambiance Ethnique au Sommelier »
« Ambiance Éthique de Sommelier »
« Ambiance Tribale par voie Nasale »
« Ambiance Tribalistique de Naze »
Bon A... ppétit  !!!
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