Opinions Nouvelles

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Comme l’avait souhaité le défunt, le corps de Lapiro de Banga a été calciné vendredi 28 mars 2014 à Buffalo.

Lapiro de Mbanga (la diminutif de LAmbo PIerre Roger né à Mbanga)  dans les années 80 était incontestablement le plus grand leader d'opinion au Cameroun, il faisait rêver les millions de camerounais à travers sa musique qui était chantée par coeur par les couches défavorisées, les laissé-pour-comptes, etc, qui se reconnaissaient dans ses messages, ses revendications. Pourtant, lorsqu'il est né en 1957, au moment de la guerre pour l'indépendance totale du Cameroun, personne ne pouvait imaginer qu'il allait devenir un jour le porte parole de toute une jeunesse sacrifiée par une classe dirigeante insouciante, victime d'une politique néocolonialiste perverse.

Il sera arrêté en 2008 suite aux soulèvement populaire contre entre autre la modification de la constitution du Cameroun afin de rendre éternel le mandat présidentiel et la lutte contre la vie chère. Lorsqu'il sera libéré après des conditions d'incarcération inhumaines, on va d'abord croire que le régime à céder sur la pression d e l'ONU ou de la France, en fait, le régime avait plutôt peur qu'il ne décède en prison car son cancer du cerveau avait déjà été diagnostiqué.


Il mourra ce 16 mars 2014 en exile aux USA et refusera que sa dépouille soit rapatriée au Cameroun, pire encore, il a décidé d'être incinéré tout simplement. Certains élites Camerounais ont cru que c'était pour une histoire d'argent et étaient prêt à cotiser pour rapatrier le corps à MBanga ou louer une tombe pour 10 ans aux USA afin que plus tard, lorsque le régime en place actuellement ne sera plus là, que son corps soit ramener au Cameroun.

Les population de la ville de MBanga à qui il avait tout donné et qui l'avait érigé en chef  était prête à faire venir son corps également afin de lui rendre les hommages dont il méritait mais, sa volonté a été respectée et il a été incinéré.

Force est de constater qu'à sa mort en 2014, les maux décriés par l'artiste à savoir le tribalisme, la corruption, la pauvreté ambiante, le néocolonialisme hautain à travers les plantations de Djombé Penja, de Mbanga et autres sociétés intouchables, la constitution constipée etc se sont plutôt amplifiés.

Il serait temps que nos leaders d'opinions changent de méthode de critique car depuis Felixe Moumié, Ernest Ouandji, Oum Nyobé et tous les autres nous n'allons que d'echec en echec et chaque fois le peuple camerounais régresse de plus en plus. il faudrait qu'on explore d'autre piste de contestations plus efficace mais moins couteux en terme de perte en vies humaines.

Rendons lui un dernier hommage en image !








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