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COMMUTATION ET REMISE DE PEINES - LES FAITS ET LA DIVERSION : CE QUE L'ETAT A PERDU par Armand ESSOGO

On a de plus en plus de la peine à contenir les Camerounais sur les rebondissements de l'affaire Titus Edzoa et Michel Thierry Atangana Abega.
Les deux anciens détenus sont désormais libres. Mais les motifs de leur inculpation continuent de faire couler beaucoup d'encre et de salive. Le débat devient vif chaque fois qu'on évoque les sommes détournées.
Que ce soit pour l'argent du cacao ou l'argent du sommet de l'OUA, les avis convergent. Les deniers publics détournés auraient pu permettre à l'Etat de travailler davantage pour le développement du Cameroun, surtout de l'arrière-pays, où les populations ont toujours de la peine à faire écouler leur production agricole vers les centres urbains.

Le mauvais état des routes est pointé du doigt. Or, voici que les quelques rares ressources mobilisées par les pouvoirs publics ont connu une utilisation inappropriée. Pour certaines figures emblématiques de la société civile, l'Etat devrait tout simplement s'organiser à récupérer l'argent ainsi détourné.

Avec ce recouvrement, il ne serait plus nécessaire de recourir à l'aide au développement pour financer le moindre projet. Dans l'ensemble, du fait du préjudice financier subi par l'Etat, les Camerounais demandent à certains anciens détenus d'afficher profil bas. Car leur gestion du bien public a privé des millions de compatriotes de routes, d'écoles, de centres de santé et de toutes les facilités qu'offre le monde moderne et auxquelles tous les fils de ce pays ont droit.
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