L’Association pour la Défense des Droits des Etudiants du Cameroun (ADDEC) souhaite, par le truchement de la présente déclaration, prendre à témoin la communauté nationale toute entière sur des dérives liberticides de plus en plus notables dans les universités du Cameroun.Le cas le plus récent est celui survenu à l’Université de Yaoundé I en date du 25 Mars 2014, où l’étudiant Maben Henri, s’est vu interpeller à l’amphi 700 par un groupe de policiers alors qu’il comptait assister au cours de LMF222. Ce dernier est accusé d’avoir participé quelques heures auparavant, à l’une des descentes routinières de l’ADDEC sur le campus de l’université de Yaoundé I à l’effet de sensibiliser les étudiants sur l’augmentation insidieuse des droits universitaires, consistant à leur exiger, en plus des 50 000Fcfa prescrit par le Décret Présidentiellen°93/026 du 19 janvier 1993, la somme de 6000Fcfaprétendument pour confection de la carte d’étudiant et de frais d’assurance-. Une hausse qui se vulgarise dans les Universités dont celle de Douala à la hauteur de 3500 Fet celle de Dschang à 1000 F.
L’étudiant Maben n’a pu recouvrer la liberté que grâce à la mobilisation de ses camarades indignés par la grossièreté de cet acte où l’absence de pudeur la discutait au manque d’élégance. Des policiers(les commissaires de sécurité publique du 5eme arrondissement et celui du commissariat spécial du 3eme arrondissement) qui, sur ordre du Recteur de l’université de Yaoundé I, le Professeur Maurice Aurélien SOSSO vont tenter d’enlever un étudiant, sur le campus d’une université d’Etat, attente du cours pour les affabulations de tentative de soulèvement, tabassage sur une déléguée et autres.
Bien que le Recteur de l’université de Yaoundé Iait tenté de s’esquiver à quelques membres de l’ADDEC regroupés devant ses bureaux pour demander des comptes,on pouvait aisément noter à travers son verbe une colère noire vis-à-vis des membres de l’ADDEC puisqu’il s’est fendu en menaces, interdisant au passage –verbalement certes- les activités de cette organisation sur le campus dont il a la charge. Autant dire, que l’attitude de Monsieur le Recteur dont nous ne pouvons parler qu’avec respect, nous laisse méduser et effarer, compte tenu de son ouverture d’esprit et son sens de la modernité.
Toutefois, nous considérons positivement ses « conseils » aux relents de mises en garde, qui ont consisté à nous signifier que l’Etat du Cameroun est en ce moment dans une situation d’alerte maximale, due aux activités des groupes terroristes multiformes venant des pays voisins, avec comme en filigrane l’idée que nous serons, sinon un démembrement du moins «manipulé» par ces groupes. Il serait par conséquent bénéfique pour nous de nous taire, de fermer les yeux sur toutes les irrégularités observées surle campus pour ne pas subir la foudre du Recteur.
C’est ici l’occasion pour nous, de rassurer Monsieur le Recteur de l’Université de Yaoundé I ainsi que toutes autres personnes qui nous assimileraient à des organisations obscures qui sèment le chaos et la mort, que l’ADDEC est une organisation responsable, reconnue et dont les membres sont identifiables. Notre combat est celui de l’épanouissement des étudiants Camerounais, de la prospérité des universités du Cameroun et donc de la prospérité du Cameroun. Nous sommes des patriotes et nationalistes camerounais, mus par un amour viscéral pour le Cameroun. En tout état de cause, considérant que les services de renseignement camerounais font bien leur travail,ce débat est de notre point de vue nul et non avenu.
Nous invitons par ailleurs l’Etat du Cameroun à mieux sécuriser le territoire de manière à nous éviter les tragédies d’une certaine époque ou encore la République Centrafricaine d’aujourd’hui. Cependant, nous nous insurgeons avec forte fermeté contre toute tendance à se cacher sous l’ombre de ces considérations de souveraineté nationale pour museler les étudiants et servir les basses besognes. Si nous saluons les transformations positives et manifestes que connait l’Université de Yaoundé I sous l’initiative du Professeur Aurélien SOSSO, nous nous connaissons également concomitamment le droit et le devoir de lui rappeler de manière renouvelée ce qui consiste en des dérives à nos yeux.
Nous invitons par ailleurs l’Etat du Cameroun à mieux sécuriser le territoire de manière à nous éviter les tragédies d’une certaine époque ou encore la République Centrafricaine d’aujourd’hui. Cependant, nous nous insurgeons avec forte fermeté contre toute tendance à se cacher sous l’ombre de ces considérations de souveraineté nationale pour museler les étudiants et servir les basses besognes. Si nous saluons les transformations positives et manifestes que connait l’Université de Yaoundé I sous l’initiative du Professeur Aurélien SOSSO, nous nous connaissons également concomitamment le droit et le devoir de lui rappeler de manière renouvelée ce qui consiste en des dérives à nos yeux.
Nous invitons par conséquent Monsieur le Recteur qui ne s’est pas caché pour citer les étudiants TCHALEU Barthelemy (Secrétaire Général de l’ADDEC) et MABEN Henri (Membre de l’ADDEC) comme faisant partie de sa liste noir, à s’ajuster aux principes des franchises universitaires qu’il piétine pire encore de joindre leurs proches en essayant d’intimider ces derniers. Des méthodes propres à l’époque de la pensée unique étaient censées être révolues et ne sauraient s’accommoder d’une université moderne qu’il ambitionne de construire; à moins qu’il ne s’agisse que de vœux pieux.
On comprendrait donc, suite aux déclarations du Recteur en présence de témoins, que sa responsabilité soit engagée si d’aventure il arrivait malheur à ces étudiants.
Nous rassurons au passage la communauté estudiantine de ce que nos activités vont continuer en se densifiant sur le campus car « les membres de la Communauté Universitaire disposent de la liberté d’information et d’expression qu’ils exercent dans les conditions qui ne portent pas atteinte aux activités d’enseignement et de recherche et qui ne troublent pas l’ordre public » comme le stipule l’article 34 alinéa(1) de la loi N°005 du 16 avril 2001 portant orientation de l’Enseignement Supérieur. Il est donc de nos droits les plus absolus de nous organiser pour défendre ce qui constitue nos droits dans l’observance des principes de non-violence qui est un principe sacré pour l’ADDEC et consacré par ses statuts.
Nous rassurons au passage la communauté estudiantine de ce que nos activités vont continuer en se densifiant sur le campus car « les membres de la Communauté Universitaire disposent de la liberté d’information et d’expression qu’ils exercent dans les conditions qui ne portent pas atteinte aux activités d’enseignement et de recherche et qui ne troublent pas l’ordre public » comme le stipule l’article 34 alinéa(1) de la loi N°005 du 16 avril 2001 portant orientation de l’Enseignement Supérieur. Il est donc de nos droits les plus absolus de nous organiser pour défendre ce qui constitue nos droits dans l’observance des principes de non-violence qui est un principe sacré pour l’ADDEC et consacré par ses statuts.
Nous invitons par ailleurs la communauté estudiantine à un regain de vigilance vis-à-vis de quelques-uns des leaders d’étudiants qui dans des élans d’obséquiosité et de flagornerie ne se sont guère embêtés de trahir les causes estudiantines pour servir les intérêts égoïstes en jouant les fantoches des politiques liberticides de l’administration universitaire. L’histoire jugera et retiendra les noms de ces chauves-souris qui sont à gauche de jour et à droite de nuit.
Aujourd’hui, ce sont les étudiants qu’ils « vendent », demain c’est le Cameroun qu’ils « vendront ». Cette duplicité qui traduit un manque de personnalité est un fléau à combattre. Sont concernés les étudiants PAUL RODRIGUE MIWANAG président de l’AEFAS, MAXIMILLIANUS EWOKO Vice-président de l’AEFALSH, BELLA NYEBE Armel Secrétaire Général de l’AEFALSH, EBOL-EKENG Président ASSERSUD, qui ont âprement participé à la torture physique et morale de leurs camarades TCHALEU Barthelemy (Secrétaire Général de l’ADDEC) et MABEN Henri (Membre de l’ADDEC) ainsi que tous les sénateurs qui les accompagnaient parce que ces derniers ont osé dénoncer l’augmentation des droits universitaires exigibles à 56 000 Fcfa déjà.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Laissez nous un commentaire sur cet opinion.