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LE CHAOS EN CENTRAFRIQUE : A QUI LA RESPONSABILITÉ ? par Godfroy- Luther GONDJE- DJANAYANG

Les stratégies et les pratiques de la responsabilité sociale en politique intéressent les sciences sociales, qui peuvent y contribuer en apportant des connaissances et des réflexions. Parce qu’elles touchent aux enjeux du développement dans l’ensemble et intègrent dans la phase les différentes recherches de la culpabilité et des solutions afin mieux traiter le mal social dans le but de rendre justice aux opprimés.
En revanche, les sciences sociales dans son approche examinatrice invitent généralement d’établir par voie de conséquence les différentes responsabilités des personnes qui sont à la source de la mauvaise gouvernance pour éviter dans l’avenir la reproduction de la maladie constatée.

Au regard des analyses traditionnelles du phénomène de la culpabilité et la responsabilité, cette dimension nous conduit régulièrement à s'interroger sur le sens et les enjeux des évaluations normatives de ces mesures politiques, tout comme sur les facteurs qui les encouragent.
Les approches les plus courantes qui visent à apprécier les sanctions politiques ne nous éclairent guère sur ce point. La sociologie politique et la mobilisation sont désarmées pour nous aider à comprendre un phénomène désastreux.La critique morale adressée à des mesures aussi bien unilatérales que multilatérales et la naissance progressive d'un corps de pensée destiné à réguler l'usage immodéré de la punition. Ces adresses publiques se constituent aujourd'hui en normes réactives, incontournables en raison de leur audience et de leur portée et signifient la mise en débat de critères universaux d'appréciation des peines.
Face à ce chaos immoral et mafieux que vit le peuple centrafricain et pour l’intérêt de mon expertise, il sera fondamentalement judicieux de ma part de m’interroger sur la responsabilité des principaux acteurs qui sont à l’origine de ce drame.
En règle générale, établir la culpabilité des acteurs dans un acte criminel est une démonstration juridique qui révèle de la responsabilité du juge.
Mais compte tenu de ce cataclysme que traverse le peuple Centrafricain, le bon sens oblige l’opinion publique à rendre un jugement avant dire droit.
« La défaillance et l’irresponsabilité des aventuriers politiques ne peuvent jamais échapper à cette responsabilité établie ».
 La fonction politique qui par définition est le fruit de l’excellence souffre d’une grande confusion en République Centrafricaine.
Si le peuple centrafricain est aujourd’hui victime de ce chaos, c’est par ce que les acteurs politiques de ce pays sont arrivés à la gestion du pouvoir régalien accidentellement sans avoir une culture préalable de la politique.
Alors pour traiter ce drame que traverse le peuple centrafricain, je mets à contribution :
-la rupture immédiate et définitive de la médiocratie à la sommité de l’Etat comme première démarche,
-rendre le droit à l’instruction obligatoire dans toute famille sans aucune exclusion,
-inclure dans le code pénal le langage d’incitation à la division du pays, la haine, la violence comme un crime,
-rendre obligatoire l’enseignement des règles du droit des conflits armés à nos forces de défense,
-exclure tous les criminels de la république d’occuper une fonction politique où élective à vie,
-contraindre nos futurs élus et personnalités politiques à une déclaration préalable de patrimoine avant toutes élections et prise de fonction en cas de nomination.
« Le chaos centrafricain est la preuve matérielle de la médiocratie politique ».
 Godfroy- Luther GONDJE- DJANAYANG,Expert- Analyste en Gestion des crises politico- militaires
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