Les députés par leurs questions parfois saugrenues mettent en lumière les divisions du gouvernement.
Quel pays, mon dieu! A l’Assemblée Nationale, les députés ont demandé au ministre de la justice ce qu’il en est de l’arrestation/relaxe de son collègue des enseignements secondaires. Le « coeur du pays » a répondu sur son ton cassant habituel qu’il ne commente pas les affaires pendantes devant la justice. Soit ! Et les députés s’en sont tenus là. No comment ! Mais l’opinion publique elle, n’est pas satisfaite.
Parce que le Mincom lui n’a pas respecté ce principe et s’est même fendu d’un communiqué ronflant commentant largement cette affaire, sans souci aucun du sort psychologique de son collègue des enseignements secondaires qui venait à peine de sortir de la succursale de l’enfer qu’est la prison de Kondengui.
Alors de deux choses l’une : soit il n’y a aucune concertation gouvernementale autour de ce genre de sujet grave, ou alors en l’absence d’une coordination véritable chaque ministre pousse sa propre chansonnette quitte à mettre à mal la solidarité gouvernementale.
En tout cas ces sorties intempestives démontrent la cacophonie qui règne au sommet où chacun fait pratiquement ce qu’il veut. Et cela ne rassure malheureusement pas une population qui regarde d’un mauvais oeil les déchirements de la classe politique au pouvoir qui ont des effets graves sur le devenir du pays.
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