Ce Mr Nganang n'est pas aussi fou que je le pensais. cependant "savoir" n'est pas synonyme de "sagesse". Nier le tribalisme institutionnel au Cameroun, c'est rejeter la réalité (voir UCAC et Tonye Mbakop un soit disant "homme de dieu" en plus!). Vous comprendriez si vous vous mettiez à la place de ce jeune dont on remplace le nom à un concours et il essaie de s'approcher des responsables. Une secrétaire d'un certain Jean-Marie MINKOULOU lui demande: "Tu es d'où"? ça se passe au MINAGRI sous KODOCK.
Nganang ne souffre pas de ce fléau, puisqu'il se trouve dans un univers où on reconnaît le mérite et où il y'a une certaine justice par rapport au Cameroun. (L'Occident n'est pas pour moi un modèle avec ses divorces, individualisme, mariage homosexuel...). Mais delà à trouver un bouc émissaire (Mr NGUINI)!
Je crois que Nganang peut être fière que ses enfants puisse grandir dans un univers où ils peuvent s'épanouir par leur mérite. On ne peut non plus refouler l'histoire de peur d'être traité de "tribaliste". On ne peut faire de héro national un individu qui a livré ses camarades à la pâtures aux lions et qui déçu de n'avoir pas été récompensé ou obtenu un poste de ministre recommence le scénario: Dénoncer les pratiques de ses camarades du RDPC comme ce fut ses camarades de classe hier, sans citer le chef suprême, dans l'espoir d'être récompensé un jour. Dommage! Il s'est avancé précocement dans le chemin commun des mortels, qu'on soit riche, pauvre, exilé économique, fils de ministre ou de pauvre, de droite ou de gauche.
Voyez-vous les amis? Quelle est la finalité de toute chose! Des enfants naissent, grandissent ensemble, jouent ensemble... et à partir d'un certain âge, on commence à leur apprendre que tel est Bamiléké, tel béti, bassa, peul... A qui ça profite? ça n'a pas profité à Charles Ateba Eyené (peut-être une place d'universitaire!). Peut-être aux mêmes bandits qui gouvernent la République, toutes tribus confondus, et où des victimes des deux côtés sont instrumentalisées dont Charles Ateba Eyené. Il est victime d'un système qui l'a utilisé et broyé par la suite.
Le député RDPC qui redresse un mur d'école primaire qui coûterait 200 000 FCFA à 15 000 000 CFA ne s'appelle pas Owona. Siam Siewé ne s'appelle pas Ateba. Et quand on s'est trompé, l'humilité voudrait qu'on demande pardon à ses victimes. Et si un fils hérite des biens de ses parents, il peut aussi hériter du tord ou des dettes de ses géniteurs.
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