Chers compatriotes, alors que nous fêtons le 42ème anniversaire de notre unité, révolution pacifique qui fait de nous un exemple dans le concert des Nations, jamais notre peuple n’a été dans une situation plus menaçante et plus tragique que celle dans laquelle il se trouve à l’heure où j’ai la responsabilité de vous adresser la parole.
J’appelle donc chacun de nous à la responsabilité, à plus de responsabilité ! Cette responsabilité nous invite à faire confiance à nos forces de défense nationale, confiance qui, portée par le peuple nous fait croire à la victoire, confiance qui nous permet d’être certains de vivre cette victoire dans la communion de nos cœurs.
Cette période que traverse notre pays avec les attaques à répétition des forces barbares qui ne sauraient s’inscrire dans aucune religion, doit nous armer d'encore plus de combativité et de patriotisme ! Cette période je le dis cheville au corps s’achèvera dans le sublime essor de l’âme camerounaise, oui, au plus haut de ses plus hauts espoirs !
Personnellement, en cette veille de fête de notre unité, je me revois enfant les yeux grands ouverts, préparant le défilé devant le monument de la Réunification à Yaoundé ; cette période a forgé ce que je suis aujourd’hui.
Je ne connais qu’un Cameroun, celui que nous offre le drapeau national sans couture frappé de son étoile dorée,
Je ne connais qu’un Cameroun, celui dont l’âme persiste à travers les vicissitudes depuis la profondeur des siècles jusqu’à nos jours,
Je ne connais qu’un Cameroun, celui uni dans ses 256 tribus et qui défie au quotidien le fédéralisme, les divisions ethniques et religieuses pour chanter son unité,
Je ne connais qu’un Cameroun, celui de ma fidélité à ce territoire voulu par nos ancêtres, par ceux qui ont versé leur sang pour qu'il soit nôtre ! Ma fidélité à mon pays faillira guère, encore moins aujourd’hui ! C’est une fidélité aux engagements pris dès mon entrée en politique, fidélité envers les Institutions républicaines, fidélité aux engagements pris envers le peuple !
Chers compatriotes, Camerounaises, Camerounais, notre pays a besoin de tous ses enfants dans l’engagement et la vérité !
Le plus grand malheur pour un peuple ou pour un pays, jeune ou vieux, c’est l’abandon ou l’amoindrissement de la vérité. On peut se relever de tout le reste. On ne se relève jamais du sacrifice de la vérité et des principes ! Voilà pourquoi en ce jour de l’unité de notre jeune et beau pays, je vous invite à vous détourner des falsifications de l’histoire, des manipulations de la conscience collective, parce qu'elles sont là depuis des siècles, parce qu'elles font du tort à notre pays, parce qu'elles le maintiennent dans la médiocrité et l'attentisme, parce qu'elles ne lui permettent pas de se transformer, de nous réaliser !
Les ennemis de la paix, de la liberté, de notre unité, les chantres de la haine et de la division, doivent être combattus quelque soit le lieu et les visages qu’ils prennent !
Notre Nation, notre peuple aspire à vivre en paix, en harmonie dans sa diversité, dans la richesse de ses différences, sur son territoire, à ses frontières, avec ses voisins. En terre camerounaise, nous accueillons l’étranger et lui montrons qu’il est utile à la cohésion nationale. Cependant, il n’est ni bon, ni intelligent de troubler la quiétude d’une maison que l’on n’a pas bâtie, comme le font les oiseaux qui viennent s’installer dans un nid qui n’est pas le leur, et le mettent sens dessus dessous...
Enfin chers compatriotes, tout en menant les combats qui se dressent devant nous aujourd’hui, le Cameroun que nous chérissons tant, ne se fera pas tout d’un coup, ni dans la précipitation, ni dans une construction d’ensemble ; Il se fera par des réalisations concrètes qui doivent créer, d’abord, une solidarité de fait.
Travaillons ensemble dans ce sens car aucun dieu n’a jamais aidé le paresseux, il n’aide pas non plus le lâche, il n’aide d’aucune façon celui qui ne veut pas s’aider lui-même et qui refuse l’effort collectif.
Oui, ici doit s’appliquer de la manière la plus grandiose le principe : Peuple, aides-toi toi-même et alors les Dieux auxquels tu crois t'accorderont leur aide.
L’intolérance, la division ne passeront pas !
Elles ne passeront pas,
Afin que vive le Cameroun dans la paix,
Productrice du travail,
Pour la construction de la Patrie
Vive la République du Cameroun !
Vincent-Sosthène Fouda
Président du MCPSD
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Laissez nous un commentaire sur cet opinion.