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Les malades du SIDA victimes de la corruption et du racket par Lucien EMBOM

La situation de l’accès aux soins au Cameroun n’est pas du tout reluisante. En 2013, le test de dépistage du VIH a été accessible dans 63,2% de centres de prise en charge. 40,7% des centres ont exigé des coûts supplémentaires, et 4,7% ont connu des ruptures de ce test. 

L’accessibilité à ce test a connu une régression au premier trimestre (57,4%) et au deuxième (48,8%). Le sud (80,2%) et le Nord-Ouest (55,6%) sont les régions où les surcoûts ont été plus pratiqués. Le bilan d’orientation a été accessible dans 22% des centres. 40,3% des centres ont exigé de surcoûts et 31% ont connu des ruptures. Le pic des surcoûts a été marqué au troisième trimestre (44,3%), notamment au mois de juillet 2013. Le Sud (75,9%) est la région qui a enregistré le plus grand nombre de cas de surcoût. 


L’Extrême-Nord avec 60% de cas, est la tête de liste en ce qui concerne les ruptures. 20% des centres ont facilité l’accès au bilan thérapeutique. 19% des centres ont connu des ruptures et 60,3% des centres ont pratiqué des surcoûts. Les ruptures ont touché 24,4% au quatrième trimestre et 62%,2% de centres ont pratiqué des surcoûts au troisième trimestre. La pratique de surcoûts a été observée dans l’Adamaoua (78% des cas). Quant aux ruptures, elles ont touché majoritairement le Sud (42,9%).17,9% des centres ont facilité l’accès au bilan de suivi. 32,5% des centres ont connu des ruptures, alors que 49% ont exigé des coûts supplémentaires. L’Extrême-Nord et le Nord sont les régions où, les ruptures ont été le plus ressenties à hauteur de 69,4% et 41,4%. Les difficultés d’accès aux examens sont liées à quatre raisons. On peut évoquer l’indisponibilité du compteur CD4, la rupture des réactifs CD4, la rupture des réactifs tests VIH et l’insuffisance des médicaments. 7,3% de centres ont vendu le Cotrimoxazole et 33,3% de cas de rupture ont été observés. 

79,2% des centres ont facilité l’accès aux ARV, et 20,6% ont été touché par des ruptures ayant atteint la barre de 26,8% en juillet 2013. L’Extrême-Nord (57,6%) et le Littoral (37,5%) ont été sérieusement affectés. 93,4% des centres disposent d’un service de prise en charge TB. 02% de ces centres ont connu des ruptures pour ce traitement au troisième trimestre. Les ruptures ont été très opérantes à l’Ouest (4,5%), le Littoral (3,7%) et le Centre (3,1%). Pour ce qui est de l’ouverture du dossier, 32% des centres ont exigé des montants supérieurs à 1.000 FCFA. 25,9% des centres ont exigé des montants compris entre 500 et 1.000 FCFA. Beaucoup de choses restent à faire en qui concerne, la prise en charge des Personnes Vivant avec le VIH (PVVS) au Cameroun.
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