Paul Kagamé n'a pas apprécié le sommet de Paris consacré à la traque de Boko Haram, cette secte islamiste qui sévit depuis quelques temps dans le nord du Nigéria. Ce sommet a eu lieu le 17 mai dernier. Il réunissait autour du président Français, François Hollande, cinq chefs d'Etats africains (Paul Biya, Goodluck Jonathan, Idris Deby, Yayi Boni et Mahamadou Issoufou).
Le sommet de Paris avait été convoqué à la suite de la vague d'émotion et l'indignation qui ont suivi le rapt de plus de 200 lycéennes de Chibok le 14 avril 2014, par les membres de Boko Haram. A Paris, Paul Biya avait, au nom de ses pairs, déclaré la guerre contre «cette chose».
Le sommet de Paris avait été convoqué à la suite de la vague d'émotion et l'indignation qui ont suivi le rapt de plus de 200 lycéennes de Chibok le 14 avril 2014, par les membres de Boko Haram. A Paris, Paul Biya avait, au nom de ses pairs, déclaré la guerre contre «cette chose».
Vendredi dernier, en marge du 3ème New York forum Africa à Libreville, le président rwandais s'est dit indigné par la démarche de ses collègues chefs d'Etats africains. «Quand je regarde la télévision et je vois que nos dirigeants, qui auraient dû travailler ensemble pour faire face aux problèmes qui affectent leurs pays attendent d'être invités en Europe pour s'asseoir et discuter, je me demande quelle image ils donnent de l'Afrique», s'est indigné Paul Kagamé devant une assistance applaudissant à tout rompre. Et le truculent président rwandais de poursuivre: «En fait, l'image que ces leaders donnent de l'Afrique est que nous ne sommes même pas là pour résoudre ces problèmes. Nous sommes là pour profiter de la séance photo. Nous sommes heureux de nous afficher avec le président français à Paris en prétendant être là pour résoudre nos problèmes».
Connu pour son franc parler et pour ne pas faire de quartier quand il s'agit de défendre la souveraineté de son pays, Paul Kagamé affirmait le 15 avril 2014 en pleine crise diplomatique avec la France, qu'il «ne conseille à personne de s'ingérer dans les affaires internes du Rwanda».
Le sommet de Paris pour discuter de la sécurité en Afrique a suscité de vifs commentaires sur les réseaux sociaux. De nombreux africains ne comprenant pas la démarche de Goodluck Jonathan et Cie, 50 ans après les indépendances.
En Ouganda, cette affaire fait les choux gras de la presse alors que le pays est en pleine campagne électorale pour la présidentielle. Cela a amené le président sortant, Yuweri Museveni a axer son thème de campagne sur la sécurité et à brandir ses muscles, lui qui a vaincu les redoutables rebelles de Lra (L'armée de résistance du seigneur) sans nécessairement quémander l'aide des anciennes puissances coloniales. «Goodluck devrait consulter Museveni pour Boko Haram», se gausse Opiyo Oloya, l'éditorialiste du quotidien ougandais New Vision. «Quel type de leader abandonne-t-il sa maison au moment crucial où elle est en train de bruler, saute dans l'avion présidentiel pour aller chercher quelqu'un d'autre pour éteindre l'incendie chez lui ?», se demande l'éditorialiste.
Les concernés apprécieront.
Connu pour son franc parler et pour ne pas faire de quartier quand il s'agit de défendre la souveraineté de son pays, Paul Kagamé affirmait le 15 avril 2014 en pleine crise diplomatique avec la France, qu'il «ne conseille à personne de s'ingérer dans les affaires internes du Rwanda».
Le sommet de Paris pour discuter de la sécurité en Afrique a suscité de vifs commentaires sur les réseaux sociaux. De nombreux africains ne comprenant pas la démarche de Goodluck Jonathan et Cie, 50 ans après les indépendances.
En Ouganda, cette affaire fait les choux gras de la presse alors que le pays est en pleine campagne électorale pour la présidentielle. Cela a amené le président sortant, Yuweri Museveni a axer son thème de campagne sur la sécurité et à brandir ses muscles, lui qui a vaincu les redoutables rebelles de Lra (L'armée de résistance du seigneur) sans nécessairement quémander l'aide des anciennes puissances coloniales. «Goodluck devrait consulter Museveni pour Boko Haram», se gausse Opiyo Oloya, l'éditorialiste du quotidien ougandais New Vision. «Quel type de leader abandonne-t-il sa maison au moment crucial où elle est en train de bruler, saute dans l'avion présidentiel pour aller chercher quelqu'un d'autre pour éteindre l'incendie chez lui ?», se demande l'éditorialiste.
Les concernés apprécieront.
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