GUILLAUME SORO EST-IL VENU APPRENDRE AU CAMEROUN COMMENT RESTER 30 ANS PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE SANS JAMAIS PROPOSER DE LOIS POUR NE PAS DECEVOIR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE?
C’est connu et il n’y a rien à dénier au fait que l’Assemblée Nationale camerounaise est une chambre d’enregistrement des projets de lois provenant du Pouvoir Exécutif qu’il adopte comme l’on laisse passer des lettres à la poste. Nous assistons à cette évolution macabre et catastrophique de notre Assemblée Nationale dans un pays qui a pourtant tant de choses à redresser sur le plan légal.
C’est la seule Assemblée Nationale au monde où les Députés, élus de la Nation ne jurent qu’au nom du Président de la République, sans jamais faire allusion au peuple grâce auquel, ils sont portés à de si hautes responsabilités. C’est la seule Assemblée Nationale au sein de laquelle un PAN à la suite de sa réélection une énième fois, peut déclarer sans vergogne aucune, qu’il n’a jamais déçu le Président de la République, alors même que le Peuple qu’il est sensé représenter ne peut pas lui reconnaître le même dévouement à sa cause. Ce qui nous amène à comprendre pourquoi il n’a jamais soumis ou laissé soumettre des lois venant du peuple et qui sont susceptibles de contrarier son Président de la République.
Alors, que Guillaume SORO, Président de l’AN ivoirienne vienne y séjourner nous amène à émettre quelques interrogations : Que vient-il y apprendre ? Comment rester PAN pendant plus de trente ans sans jamais initier une proposition de lois, rôle pourtant fondamental d’un député de la Nation ? Ou alors comment passer le même temps sans jamais décevoir le Président de la République, tout en abandonnant à lui-même, le peuple grâce auquel on devient député et ensuite PAN ?
Nonobstant le parcours politique sordide de Guillaume SORRO pour devenir PAN et par là deuxième personnalité de la République de Cote d’Ivoire, je pense qu’il serait bénéfique pour lui de côtoyer les vrais président des vrais Assemblées Nationales, c'est-à-dire ceux qui même sans décevoir leur parti politique, défendent les intérêts du peuple, se soucient des aspirations du peuple pour améliorer ses conditions de vie, respectent les lois et surtout celles fondamentales (constitution) qui régissent la vie de la Nation et par conséquent ne les changent pas au gré des désidératas d’un Président croulant qui s’accroche au pouvoir, malgré la médiocrité de ses résultats pendant trente ans.Guillaume SORO gagnerait à rassurer la jeunesse africaine en générale et celles ivoirienne et camerounaise en particulier, en se mettant à l’école de la vraie démocratie qui consacre au peuple, une place prépondérante dans le processus de la gestion d’un Etat, à travers ses représentants que sont les députés. Il redresserait quelque peu son passé ô combien pernicieux, en faisant de sa mission actuelle, un moyen de répandre la vraie démocratie et non le dictat qu’ils ont installé en Cote d’Ivoire.
Le souhait ci-dessus exprimé je le sais, n’est que le cri désespéré d’un jeune africain qui rêve de voir jaillir dans le continent tout entier, des figures politiques porteuses d’une idéologie qui ferait de l’Afrique un Continent émergent, capable de dire son mot dans le concert des nations. Parlant de la génération de SORRO et autres dirigeants africains, je suis convaincu que ce souhait est vain car les œufs de canard ne produiront jamais des poussins.
Alors, vivement que surgisse en Afrique une Génération qui comme le dit ZOLA, pousserait telle une armée noire, vengeresse, germant lentement dans les sillons, grandissant pour les récoltes du siècle futur.
Yannick R. ZEZEMOT, Citoyens Camerounais Engagé
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