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UNE RIPOSTE MULTICARTE CONTRE BOKO HARAM par Jean Baptiste KETCHATENG

Universitaires, Ong suggèrent une démarche à double détente : locale et internationale.
Les médias d’ici et d’ailleurs ont régulièrement eu recours aux spécialistes camerounais de géopolitique et de stratégie sécuritaire ou politique de tous bords pour donner à comprendre et davantage pour trouver des moyens de venir à bout de Boko Haram. Parmi ces experts Joseph-Vincent Ntuda Ebode, chef du Centre de recherche d'études politiques et stratégiques de Yaoundé. Ce professeur d’université a expliqué début juillet aux auditeurs de la BBC qu’il fallait tenir compte de la motivation première de ce mouvement qui cherche à déstabiliser pour le contrôler ensuite le pouvoir au Nigeria.

Cette origine fondamentale justifie l’association d’acteurs dans la réponse. Dans « Le jour », quotidien camerounais, en février dernier, le Pr Ntuda Ebode assurait en effet que : « Dans le souci d'enrayer cette menace à ses portes, le Cameroun devrait accentuer les mesures de sécurité intérieure. Il faut renforcer les capacités en matériel et en hommes des forces de défense et des acteurs civils spécialisés en sécurité intérieure et internationale. Il faut aussi intensifier la coopération régionale, en s'appuyant sur l'expérience du comité d'état-major opérationnel des pays du champ que sont l'Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger... »
D’autres chercheurs, ordinairement critiques de l’action des pouvoirs publics, ont suggéré via la presse, un plan d’ensemble au gouvernement. C’est le cas du coordonnateur scientifique de la Fondation Paul Ango Ela de géopolitique en Afrique centrale, Mathias Eric Owona Nguini, dans une tribune de quatre pages dont plusieurs titres de la presse quotidienne et hebdomadaire nationale se sont fait l’écho.
Le Cameroun écrit-il, doit se donner « les règles et les moyens d’une conduite pertinente et efficace d’une contre-guerre irrégulière et asymétrique ». La spécificité de l’adversaire guide le chercheur pour qui tout devrait partir d’ « une base nationale et républicaine, un Consensus national stratégique populaire, communautaire et démocratique » sur la démarche à suivre.
Un point de vue que partage le Réseau camerounais des organisations des droits de l’homme (Recodh) qui a publié la semaine dernière un rapport sur la situation des droits humains dans l’Extrême-Nord. M. Owona Nguini recommande ensuite d’intégrer la logique communautaire de lutte avec les pays du voisinage du lac Tchad.
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