Auprès de l’Etat
de leur pays, c’après quoi a toujours soupiré le peuple camerounais en toute légitimité,
c’est la liberté, c’est la justice, la sécurité et le sens de responsabilité
chez ceux qui se sont engagés d’organiser leur société.
Mais lorsqu’une
société comme la nôtre est sevrée ou dépêtrée de justice, lorsqu’un Etat incarné
par des despotes machiavéliques la vide d’oxygène à leur seul profit et pour
leur longévité au pouvoir, lorsque cet Etat et ses agents ne se manifestent de
façon sublime que pour infliger la peur et des souffrances aux populations, il
faut s’attendre à des choses horribles à tout moment.
C’est là où
se situe le Cameroun actuellement. Au cours de l’histoire, le peuple
camerounais a tout vu, le peuple camerounais a tout entendu et bu. Il n’est
plus d’horreurs en chemin auxquelles il se sente étranger. Les Napalms ? Non.
A moins que
des mesures appropriées soient prises illico pour corriger tout ce qui a été
fait contre ce peuple, les violences futures seront extraordinaires. Je parle
ici des crimes et injustices commis contre lui non seulement par l’Etat
camerounais, mais autant de ceux portant les empreintes de la France.
Les
Camerounais ne sont pas dupes ; ils sont assez avisés, ce que j’admire le plus
en eux. Ceux qui philosophent sur les conflits ethniques sanglants demain
lisent un peu mal ce futur. Ce sera autrement.
La lecture
que je fais des futures violences au Cameroun est autre. Il n’y aura pas des
Douala luttant contre les Toupouri, il n’y aura pas des Bamilékés se battant
contre des Bétis ou des Haoussa opposés aux Foulbés, non plus des conflits
Francophones contre Anglophones. Non, ils connaissent leurs ennemis.
Les
Camerounais ne sont pas dupes. Ils savent d’où viennent les rivières de misères,
de pauvretés, de souffrances infrahumaines et d’injustices où ils nagent et se
noient au quotidien depuis longtemps. Et quand le moment arrive, ils savent où
ils vont aller exiger des comptes.
Les
Camerounais savent que quand l’heure sonne, c’est vers des gouverneurs, des préfets,
des ministres, des directeurs, des figures de l’armée, de la police, de la
gendarmerie et vers des secrétaires et maires du régime despotique RDPC qui ont
ruiné leurs vies, qu’ils se dirigeront.
Les
Camerounais savent que quand ce moment arrive, c’est aux députés RDPC qui ont
voté et voté des lois pour les étouffer, des lois pour leurs malheurs et pour
leur bonheur à eux et à la France, qu’ils doivent demander des comptes.
Ce sont les
Douala, les bamilékés, les Bétis, les Haoussa, les Toupouris, les Makas, les
Bassas et Anglophones et Francophones, etc. qui se sentent volés, chosifiés,
appauvris et injustement traités dans leur propre pays par leurs propres
autorités maffieuses et des Groupes français, qui se lèvent en ce temps-là pour
s’exprimer de manière très inhabituelle.
Quand ce
moment arrive, le Camerounais du sud vivant dans le sud ou ailleurs qui de sa
misère et vie malheureuse et pénible se voit insulté par le luxe insolant d’un
maire, d’un député, d’un ministre, d’un bien français, d’un sous-préfet, d’un
secrétaire ou d’un directeur, se lève et cherche à réparer le tort à lui causé à
sa façon selon la force de son intelligence et de ses biceps.
Le Douala de
douala et d’ailleurs au Cameroun, le Bamiléké, le Haoussa, le Bassa, l’Anglophone
et le Francophone dans leurs milieux se demandent ce qu’ils ont fait pour mériter
toutes ces injustices et les misères et souffrances, sentent en ce temps-là la
lourdeur des injustices entassées sur leurs dos, et dans une violence sans précédent,
vont les décharger sur leurs bourreaux du régime despotique RDPC et des intérêts
français au Cameroun.
C’est
quelque chose d’inévitable parce que ce régime despotique au pouvoir à Yaoundé
et la France des intérêts pensent plus à eux-mêmes qu’au peuple. Les deux se
montrent toujours plus hautains, provocateurs, plus zélés, plus démagogues,
maladroits, plus rusés et vidés de toute sagesse et humanité.
Etant donné
que ni le régime despotique de Yaoundé ni la France des intérêts ne veulent
entendre raison, ne veulent entendre les cris douloureux d’un peuple qui
suffoque du fond des mécanismes complexes mis en place pour le vider et le détruire,
ce peuple s’exprimera.
La peur ne
tardera pas à changer de camp. Le peuple camerounais tournera de façon adroite
la violence et la puissance de feu longtemps déversées sur lui contre tous ses
bourreaux. Aucun pouvoir n’est au-dessus de celui du peuple. Le vin vieillit et
sera bientôt très succulent. Vive le temps !
Léon Tuam
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