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Les violences futures au Cameroun seront horribles si rien de grand n’est entrepris à présent par Leon Tuam

 Auprès de l’Etat de leur pays, c’après quoi a toujours soupiré le peuple camerounais en toute légitimité, c’est la liberté, c’est la justice, la sécurité et le sens de responsabilité chez ceux qui se sont engagés d’organiser leur société.

Mais lorsqu’une société comme la nôtre est sevrée ou dépêtrée de justice, lorsqu’un Etat incarné par des despotes machiavéliques la vide d’oxygène à leur seul profit et pour leur longévité au pouvoir, lorsque cet Etat et ses agents ne se manifestent de façon sublime que pour infliger la peur et des souffrances aux populations, il faut s’attendre à des choses horribles à tout moment.

C’est là où se situe le Cameroun actuellement. Au cours de l’histoire, le peuple camerounais a tout vu, le peuple camerounais a tout entendu et bu. Il n’est plus d’horreurs en chemin auxquelles il se sente étranger. Les Napalms ? Non.


A moins que des mesures appropriées soient prises illico pour corriger tout ce qui a été fait contre ce peuple, les violences futures seront extraordinaires. Je parle ici des crimes et injustices commis contre lui non seulement par l’Etat camerounais, mais autant de ceux portant les empreintes de la France.

Les Camerounais ne sont pas dupes ; ils sont assez avisés, ce que j’admire le plus en eux. Ceux qui philosophent sur les conflits ethniques sanglants demain lisent un peu mal ce futur. Ce sera autrement.

La lecture que je fais des futures violences au Cameroun est autre. Il n’y aura pas des Douala luttant contre les Toupouri, il n’y aura pas des Bamilékés se battant contre des Bétis ou des Haoussa opposés aux Foulbés, non plus des conflits Francophones contre Anglophones. Non, ils connaissent leurs ennemis.

Les Camerounais ne sont pas dupes. Ils savent d’où viennent les rivières de misères, de pauvretés, de souffrances infrahumaines et d’injustices où ils nagent et se noient au quotidien depuis longtemps. Et quand le moment arrive, ils savent où ils vont aller exiger des comptes.

Les Camerounais savent que quand l’heure sonne, c’est vers des gouverneurs, des préfets, des ministres, des directeurs, des figures de l’armée, de la police, de la gendarmerie et vers des secrétaires et maires du régime despotique RDPC qui ont ruiné leurs vies, qu’ils se dirigeront.

Les Camerounais savent que quand ce moment arrive, c’est aux députés RDPC qui ont voté et voté des lois pour les étouffer, des lois pour leurs malheurs et pour leur bonheur à eux et à la France, qu’ils doivent demander des comptes.

Ce sont les Douala, les bamilékés, les Bétis, les Haoussa, les Toupouris, les Makas, les Bassas et Anglophones et Francophones, etc. qui se sentent volés, chosifiés, appauvris et injustement traités dans leur propre pays par leurs propres autorités maffieuses et des Groupes français, qui se lèvent en ce temps-là pour s’exprimer de manière très inhabituelle.

Quand ce moment arrive, le Camerounais du sud vivant dans le sud ou ailleurs qui de sa misère et vie malheureuse et pénible se voit insulté par le luxe insolant d’un maire, d’un député, d’un ministre, d’un bien français, d’un sous-préfet, d’un secrétaire ou d’un directeur, se lève et cherche à réparer le tort à lui causé à sa façon selon la force de son intelligence et de ses biceps.

Le Douala de douala et d’ailleurs au Cameroun, le Bamiléké, le Haoussa, le Bassa, l’Anglophone et le Francophone dans leurs milieux se demandent ce qu’ils ont fait pour mériter toutes ces injustices et les misères et souffrances, sentent en ce temps-là la lourdeur des injustices entassées sur leurs dos, et dans une violence sans précédent, vont les décharger sur leurs bourreaux du régime despotique RDPC et des intérêts français au Cameroun.

C’est quelque chose d’inévitable parce que ce régime despotique au pouvoir à Yaoundé et la France des intérêts pensent plus à eux-mêmes qu’au peuple. Les deux se montrent toujours plus hautains, provocateurs, plus zélés, plus démagogues, maladroits, plus rusés et vidés de toute sagesse et humanité.

Etant donné que ni le régime despotique de Yaoundé ni la France des intérêts ne veulent entendre raison, ne veulent entendre les cris douloureux d’un peuple qui suffoque du fond des mécanismes complexes mis en place pour le vider et le détruire, ce peuple s’exprimera.

La peur ne tardera pas à changer de camp. Le peuple camerounais tournera de façon adroite la violence et la puissance de feu longtemps déversées sur lui contre tous ses bourreaux. Aucun pouvoir n’est au-dessus de celui du peuple. Le vin vieillit et sera bientôt très succulent. Vive le temps !


Léon Tuam 
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