Jusqu’où n’iraient
pas le gouvernement et les dirigeants du Cameroun pour broyer cette nouvelle génération
de jeunes camerounais, disposant de tous les outils modernes pour mieux
organiser leur veille et leur action contre toutes les décisions qui
compromettent et compliquent leur avenir.
Face aux
protestations qui se font jour un peu plus chaque jour, la fièvre et la panique
gagnent le gouvernement, au point où le suprême juge urgent de convoquer ses
ministres pour. (Je ne sais pas en réalité ! lol c’est la panique chez eux)
Dans la foulée
un recrutement de 4700 jeunes dans la police nationale est annoncé. Tenez-vous
bien il est précisé que c’est pour lutter contre le chômage. Alors là ! C’est
vraiment qu’ils sont vraiment dans la panique. Avec tout ce que le Cameroun a d’économistes
et autres spécialistes en la matière c’est un recrutement massif de
fonctionnaires qui permettra de résoudre cette réalité qu’est le chômage ? Pas
si sûr. Les services, l’artisanat, l’agriculture, etc… attendent ces bras
vigoureux. Ces jeunes très ouverts sur le monde et si ingénieux, n’ont besoin
que d’un coup de pousse pour se lancer dans la création de leur propre emploi
Plutôt que d’augmenter
la masse salariale de l’Etat, supportée d’ailleurs pas les impôts il serait
judicieux de financer la création de petites entreprises par ces 4700 jeunes.
Non seulement ils créeront leur propre emploi et paieront des impôts, mais plus
tard créeront de nouveaux emploi. Le Nigéria, la Chine pour ne citer que ces
deux économies construites sur la force de leurs « petits « entrepreneurs sont
des exemples à copier. Nos sauveteurs et bayam salam d’aujourd’hui sont les
grossistes de demain, les industriels de 2035qui figureront dans les
classements des 100, 500 plus grand ceci ou cela qui honoreront le pays. Un
pays s’est-il jamais industrialisé et développé avec sa fonction publique ?
Le gouvernement
l’ignore-t-il ? Pas vraiment ils le savent mieux que nous. Mais la loi sur la
peine de mort, mal accueillie pas la jeunesse les amène à user de tous
les stratagèmes pour paralyser l’action de chaque jeune. En faisant cette
annonce, le chômage et l’oisiveté ayant atteint leurs paroxysmes dans cette
couche populaire, il est facile de susciter l’autocensure. Comment manifester,
se faire « ficher « comme protestataire et prétendre postuler dans la police
nationale ? Vous voyez donc que cette annonce n’a qu’un seul objectif, casser
en chacun la force de la manifestation contre cette loi. D’ailleurs remarquons
que pour la première fois l’âge limite a été reculé de trois ans, cela élargi
bien évidemment le nombre de personne qui préféreront se cacher plutôt que de
se montrer et risquer de « rater « sa chance : devenir policier. Nous en sommes
là ! Faut-il d’ailleurs préciser que ce recrutement est prévu s’étaler sur deux
années ? Pourquoi ? Le temps que l’opinion publique passe à autre chose non ? l’histoire
est là pour éclairer l’avenir, souvenons-nous !
La répression
intègre des outils divers, y compris psychologiques. Cette annonce en est une.
Mongo Mvondo
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