Faire bloc
derrière notre armée n’est pas une incantation maraboutique pour se prémunir d’on
ne sait quelle menace et il ne peut être une manipulation propagandiste pour
gagner du temps lorsqu’un tyran à la croisée de sa vie voudrait trouver des
solutions pour régler ses problèmes de mal-gouvernance et de succession!!!!!!!!
Pour mieux soutenir
notre armée(ce qui se dit dans le jargon de football, être le 12è homme qui
ferra pencher la balance), il faut s’assurer que cette armée est bien et mieux
commandée, c’est-à-dire qu’elle est bien organisée, dispose des hommes qu’il
faut à la place qu’il faut; qu’elle est suffisamment équipée pour faire face à
toute les menace contre la souveraineté nationale; que son commandement dispose
d’une stratégie claire et précise pour se déployer sur le terrain des conflits,
la volonté politique indiquant une vision claire et sans ambiguïté de
la vision du Commandant en Chef; que le morale des troupes soit au beau fixe et
enfin que le peuple se sentent concerné par la vision du commandant en chef et
intègre toute sa volonté dans l’objectif voulu par toute la nation.
Mieux
comprendre les conflits pour mieux répondre aux interpellations: en fait,
comment prévenir le conflit du septentrion sans en comprendre les causes
profondes?
La compréhension
des causes profondes du conflit du septentrion passe nécessairement par la
connaissance de l’environnement qui y prévalait et y prévaut, dans le
territoire et chez les populations qui lui sont attachées.
C’est l’ensemble
de ces éléments ainsi que leurs interactions qui permettront de cerner
globalement la nature ‘‘de la guerre’‘ au septentrion. Pour cela nous devons
cerner quatre points principaux qui nous permettent de déterminer de quel type
de conflit il s’agit, les causes et les enjeux à l’origine des conflits, les
stratégies employées par les parties en conflits et enfin les solutions à
envisager pour régler le conflit ou pour tirer le Cameroun de ce jeu à sommes
perdues.
La typologie du conflit au
septentrion
Ce conflit démontre
une situation sociale conflictuelle complexe où des acteurs en interdépendance(les
chefs traditionnels, l’autorité administrative et politique, les autorités
religieuses, les élites et forces vives du septentrion, plus précisément de l’Extrême-Nord,
les opérateurs économiques et les populations civiles), soit poursuivent des
buts différents, défendent des valeurs contradictoires, ont des intérêts
divergents ou opposés, soit poursuivent simultanément et compétitivement un même
but.
Notons que la
guerre est un conflit armé opposant au moins deux groupes sociaux organisés.
Elle se traduit ainsi par des combats armés, plus ou moins dévastateurs et
implique directement ou indirectement des tiers.
Elle qualifie
donc tous les conflits, ayant pour principales caractéristiques, la force
physique, les armes, la tactique, la stratégie ou la mort de certains de ses
participants (soldats, ‘‘membres des soient-disant Boko Haram’‘, résistants,
etc.) ou de tiers (civils, employés et membres des associations d’aide
humanitaire, etc.).
Dans le
contexte du droit international les belligérants remplacent souvent le terme
guerre par celui de conflit armé. La terminologie différencie plusieurs types
de conflits : les conflits internes, et ceux frontaliers ou transfrontaliers.
Les guerres ‘‘
internes ‘‘ désignent les conflits opposant dans un même pays une partie de la
population contre une autre (elles sont parfois qualifiées de guerres civiles).
Chacun voit dans son ennemi, et même en celui qui voudrait rester neutre, un
traître avec lequel il n’est plus possible de cohabiter et avec lequel aucun
compromis territorial n’est possible (comme cela serait possible avec un ennemi
étranger). C’est pourquoi l’unique issue envisagée est bien souvent l’anéantissement
de l’autre et de ses alliés réels ou potentiels (y compris femmes et enfants),
avec emploi de la terreur, ce qui rend ces guerres meurtrières et sans merci.
La
confrontation de logique de puissances locales divergentes peut entraîner l’affrontement
de communautés confessionnelles et nationales pour la suprématie dans les
territoires, et les institutions locales (Conflits identitaires en Centrafrique
: quelques enjeux et logiques à l’oeuvre). L’exemple de la crise Ivoirienne est
à cet égard significatif. Malgré l’imposition d’un schéma simpliste par les médias
qui voient dans la crise ivoirienne la manifestation d’oppositions ‘‘ ethniques
‘‘, on s’aperçoit que les causes sont plus complexes qu’on ne le pense.
Le conflit a
bien évidemment des causes culturelles et religieuses, mais pas uniquement. Les
facteurs politique, social et économique sont également sous-jacents. On
retrouve ici la volonté d’assurer sa suprématie dans les territoires et les
institutions locales (L’utilisation du symbolique a des fins politiques et géostratégiques
: L’expérience de la Côte d’Ivoire).
Le statut
juridique d’une guerre civile ne permet pas aux puissances étrangères et aux
institutions internationales, comme l’ONU d’intervenir. Inversement, une guerre
étrangère peut être déguisée en guerre civile pour masquer l’agression étrangère.
II. Les causes et les enjeux à l’origine
des conflits
Sans pour
autant parler de guerre civile, au septentrion, il n’y a aucun doute que ce
conflit prend ses racines dans la situation sociale de la région qui a laissé
croître les inégalités énormes durant des décennies.
Notamment les
problèmes d’intégration des populations transfrontalières, le décalage entre
les valeurs véhiculées par les habitants de cette régions qui ont entraîné la
marginalisation d’une partie de la population (conflits Kotokos#arabes choas),
générant des frustrations.
Ce conflit est
aussi complexe puisqu’on peut le qualifier de ‘‘ frontaliers ‘‘ puisqu’un temps
le Nigéria avait occupé certaines localités de la région ou de ‘‘
transfrontaliers ‘‘ deux ou plusieurs pays ou groupes culturels ayant des
frontières communes (Nigéria, Niger, Tchad).
Ces frontières
peuvent être considérées comme des lignes de fronts ou comme des zones de
contact ou de liens entre des Etats mais aussi entre des groupes sociaux.
Ce conflit peut
aussi découler des limites de territoire avec nos voisins, des questions de
nationalité par exemple chez les Bornouans du Nigéria, du Cameroun ou du Tchad
ou de l’accès aux ressources.
Le concept de
frontière est d’origine militaire, et il est souvent à l’origine de tensions ou
de conflits. Parmi ces conflits ou ces tensions, nous pouvons dégager deux
types :
Au regard des
fiches d’expériences établit des conflits d’ici et d’ailleurs, il apparaît que
nous sommes dans ce conflit de l’extrême-nord davantage confrontés à un conflit
interne avatar du conflit frontalier avec le Nigéria et transfrontaliers qui
semblent moins prégnant. Cela peut s’expliquer en partie par le rôle de Boko
Haram dans ce conflit..
L’émergence de
ce nouvel acteur (troupes non-étatiques, militaires privées avec des moyens d’un
état, terroristes), et le bouleversement opérationnel et stratégique qu’a connu
la guerre ces dernières semaines, risques d’inscrire ce conflit dans la durée.
II. Les stratégies employées par les
parties en conflits
Non seulement
notre armée fait face à des ennemis ‘‘ asymétriques ‘‘ qui emploient des stratégies
en rupture par rapport aux normes éthiques et aux préférences tactiques
normalisées, sa supériorité humaine, matérielle et technologique du ‘‘ fort ‘‘
est en partie contournée voir retournée contre elle, lorsqu’elle est contraint
d’opérer au sein des populations civiles entraînant des pertes énormes.
C’est donc l’asymétrie
des postures et des tactiques tout comme l’asymétrie des enjeux qui semblent
conditionner ce conflit.
Et cette
situation est révélatrice, pour notre pays, d’un problème de commandement stratégique,
d’éthique politique et de gestion efficiente des ressources humains et matériel
de nos forces.
Pour s’en
convaincre, rien moins qu’un ouvrage d’un officier supérieur de l’armée
Camerounais peut clairement indiquer les faits. Celui-ci fait sien le poème du
comte de Vigny, ‘‘ La mort du loup ‘‘ où, l’on peut lire : ‘‘ Gémir, pleurer,
prier est également lâche. Fais énergiquement ta longue et lourde tâche ; dans
la voie où, le sort a voulu t’appeler. Puis après, comme moi, souffre et meurs
sans parler’‘.
‘‘Son ouvrage
fortement documenté par des photographies parlantes et inédites ; davantage des
annexes frappées du sceau de la confidentialité; à l’instar du ‘‘rapport sur
les problèmes moraux des soldats camerounais ‘‘ ou encore le ‘‘rapport sur le
trafic d’armes et de munitions de guerre’‘,
comporte de
nombreuses révélations poignantes; enseigne sur l’histoire de l’armée
camerounaise, l’histoire de ses camarades de promotion et mêmes d’armes. L’auteur
montre comment du fait de certaines pratiques, l’armée est devenue un cirque
lugubre, parce que, infectée par des hommes à la morale licencieuse, des
saltimbanques malhabiles, qui traitent leurs collaborateurs comme une masse d’idiots.
Il montre comment ces hommes d’influence versent dans l’anormalité et se jouent
avec désinvolture des espoirs et de la patience de leurs collaborateurs.’‘
III. Les solutions à envisager pour
régler le conflit ou pour tirer le Cameroun de ce jeu à sommes perdues
Nombre de ces
mesures consistent à mettre en place des cadres réglementaires internationaux
et à renforcer les capacités nationales.
Comme on le dit
parfois, les guerres ont des causes profondes et des raisons futiles. Ces causes
sont déterminées par la nature des conflits qu’ils soient internes, frontaliers
ou transfrontaliers.
Dans le cadre
du conflit qui nous intéresse, le réflexe identitaire et religieux est à l’origine
des tensions mais surtout on observe des visées sur les territoires où on y
voit s’affronter des logiques politiques et géopolitiques différentes ce qui se
traduit par une lutte entre communautés en vue d’une suprématie locale.
On relève aussi
la monopolisation du pouvoir, le manque de justice sociale, ou la
marginalisation de certaines composantes sociales comme catalyseurs de la génère
des tensions qui entraînent des affrontements entre des partis cohabitant au
sein d’un même espace.
L’accès à des
ressources vitales tout comme la domination économique est également un déclencheur.
Les conflits sporadiques entre éleveurs et agriculteurs qui cherchent à
accaparer des ressources communes.
Pour l’optique
du conflit sous l’aspect frontalier et transfrontalier, l’une des causes
principales reste l’absence de matérialisation ou la mauvaise délimitation des
frontières et la non sécurisation et la porosité des frontières qui peut
faciliter la contagion d’une crise d’un pays à un autre.
Il apparaît
donc que les enjeux et les causes à l’origine des conflits sont divers et résultent
de phénomènes sociaux, politiques, stratégiques et géographiques interconnectés.
Le moyen le plus efficace était de les prévenir en réduisant l’impact des
facteurs de risque énuméré, ce que le régime Biya’a n’a pas fait depuis des décennies,
plus grave, il a contribué à les exacerber.
‘‘Le ‘‘Nord-Cameroun’‘
renvoie au départ a une entité administrative pluriethnique, mais ce pluralisme
sera transcende par le régime Ahidjo, pour constituer ‘‘sa région natale’‘ en
un bloc quasi-monolithique, véritable base-arrière politique a travers une
action régionaliste.
Néanmoins,
cette action régionaliste, dans la mesure où elle reposait sur l’hégémonie
peul-musulmane sur les Kirdi (populations païennes), des Kotoko sur
les Arabes Choa (pourtant appartenant tous a la Umma), ne s’était pas opérée
dans le sens d’une bonne gestion de l’ethnicité qui aurait pu prendre en compte
les véritables intérêts des populations locales en privilégiant les solidarités
et les complémentarités. La démission de Ahidjo et I’avènement de Biya’a en
1982 ont déterminés des mutations profondes au niveau de la superstructure dont
I ‘impact sur les différentes composantes du Nord-Cameroun a été évident.
Le Nord de par
sa surface démographique, constituant un réservoir électoral, le vote étant par
ailleurs un indice fort de participation politique. Ce qui est important de
comprendre ici, c’est la capacité qu’a pu développer le régime Biya’a pour
instrumentaliser à son compte l’ethnicité’ dans cette partie du territoire
jadis pré-carré de son prédécesseur Ahidjo, malgré le déficit de légitimité’‘
dont souffrait (et continue à souffrir) ce régime et nonobstant pour le
Nord-Cameroun que, la crise de la succession présidentielle de 1982 qui prit
une tournure dramatique avec le coup d’Etat avorté du 6 Avril 1984, conduit
essentiellement par les éléments ‘‘nordistes’‘ (sauvagement réprimés pour la
circonstance), ne manquait pas de nourrir des rancoeurs qui constituaient
davantage des motifs de disqualification dudit régime.
Au contraire,
le Nord est devenu à terme un pré-carré de soutien au parti du RDPC de Biya’a
et la survie de son régime depuis l’avènement du multipartisme dépend largement
de ce que l’on appelle au Cameroun ‘‘I’axe Nord-Sud ‘‘, c’est-à-dire une
alliance tacite entre les populations du Centre, du Sud et de l’Est dont les
ethnies (les Beti) sont apparentées à celle de Biya’a et celles du
Nord-Cameroun en vue du contrôle de l’espace politique camerounais.
Surtout, a I’ancien
‘‘projet hégémonique peul-musulman’‘, Biya’a va opposer un ‘‘contre-projet
kirdi’‘ en émancipant ces derniers. Et avec le retour au multipartisme au
Cameroun en 1990, le ‘‘Nord’‘ va être soumis a un retournement dans la gestion
de I’ethnicité, les élites des différentes communautés tentant de trouver une
nouvelle rationalité, de définir des objectifs et d’apprécier I’ensemble des
ressources leur permettant de bénéficier avantageusement de la rente politique
et de se positionner stratégiquement au niveau local et national
Il faut retenir
que cet axe (s’il existe) est également celui qui avait permis à Ahidjo d’accéder
à la magistrature suprême au Cameroun en 1960 pour passer le témoin à Biya’a,
un homme du Sud en 1982.
Comme l’affirme
le professeur Maurice Kamto (1994:226-227), ‘‘ Ahmadou Ahidjo faisait illusion;
derrière le discours d’unité nationale, il a d’une part entretenu le clivage
Nord-Sud au Cameroun, en limitant au strict nécessaire les contacts entre le
Nord islamise sous hégémonie peul et le Sud christianise’ tente’‘ par l’occidentalisation,
il est révélateur a cet égard qu’après 1/4 de siècle de règne sans partage, il
n’ait pas décidé de relier ces deux parties du pays par des routes modernes (..
.)• D’autre part, il a cherché par une assimilation ou par soumission
des populations non peul et non islamisées du Nord a hégémonie foulbé afin de
présenter le Nord a l’apparence homogène face à un Sud dont il reconnaissait
fort bien les divisions. En fait, il a davantage manoeuvré, entre les ethnies
qu’il ne s’est réellement attelé à l’édification de la nation qu’il exaltait
dans ses discours ‘‘.
La démission d’Ahidjo
en 1982 et l’avènement de Biya’a ont déterminés des mutations profondes au
niveau de la superstructure, dont l’impact sur les différentes composantes de
la société camerounaise, jusqu’au niveau local est évident; une donnée nouvelle
au niveau de l’articulation et des rapports entre le centre et la périphérie
fut le démembrement de l’immense province du Nord, qui fut scindée en trois
nouvelles provinces. Le tout-puissant gouverneur Ousmane Mey fut écarté du
cercle dirigeant. Dans cette nouvelle configuration, le Nord va être soumis à
un retournement dans la gestion de l’ethnicité, notamment à partir de 1990 avec
le retour au multipartisme. Les élites des différentes communautés, par rapport
aux nouveaux enjeux politiques vont tenter de trouver une nouvelle rationalité,
de définir des objectifs et d’apprécier l’ensemble des ressources leur
permettant de bénéficier avantageusement de la rente politique et de se
positionner stratégiquement au niveau local et national.
Le régime Biya’a,
en dépit d’une rhétorique prônant l’unité, la justice et la paix, sera enclin,
dans une stratégie de dislocation de l’ancien ‘‘bloc de pouvoir’‘ et de
consolidation de ses bases, à instrumentaliser les antagonismes historiques
entre les Peul et les Kirdi, les Arabes et les Kotoko, etc (voir Bah et Issa,
1997:282-283).
Achille Mbembe
(1993:348 - 349) explique clairement les facteurs de pesanteurs du système Biya’a
dans l’échiquier politique et sociologique Camerounais par d’une part le contrôle
administratif (pesant) que le gouvernement exerce sur les structures dites
traditionnelles (chefferies, sultanats, lamidats); et d’ autre part la clientélisation
- accélération de leurs responsables, soit par le biais des libéralités( espèces,
poissons, boissons...)qu’il est encore capable de redistribuer, soit par leur
cooptation directe dans les instances dirigeantes du RDPC. La seule affiliation
ethnique ne suffit donc pas à se rendre compte de l’ampleur des appuis dont bénéficie
encore l’actuel chef de l’Etat.
Dans les
colonnes d’un opuscule inédit que les élites du Nord-Cameroun avaient rédigés :
‘‘Le grand Nord face a lui-même’‘, dans laquelle ils tirent de cette manière
les leçons de l’élection présidentielle de 1997:
‘‘Le grand Nord
que nous appelons vivement de tous nos voeux n’est contre personne, ni contre
un groupe. Tout au contraire, nous gagnons tous, au plan individuel, ethnique
que religieux, à cultiver la paix et l’unité nationale. Nous ne jouons pas à
une récupération politique, mais nous disons que c’est une question de survie
de l’être humain (...)
‘‘Nous en
appelons à la conscience de tous pour une responsabilisation permanente et généreuse.
Toutes les conditions sont réunies aujourd’hui pour que, derrière son
Excellence Paul Biya, nos doléances soient examinées favorablement. II nous
faut nous en féliciter. Nous avons plus que toutes
les autres régions,
contribue d’une manière décisive et sans condition à sa glorieuse victoire lors
des dernières présidentielles, 1997. Nos ministres, nos hommes politiques, nos
responsables desgrandes sociétés et hauts fonctionnaires doivent leurs postes
de responsabilité à notre engagement parce que le grand Nord est ancre définitivement
et sans hypocrisie dans le RDPC. Leur sort dépend uniquement et directement de
son Excellence Paul Biya et non de qui que ce soit (...)’‘.
Par ailleurs, le gouvernement exerce un contrôle
total sur la définition des règles du jeu, sa capacité à les changer à sa
guise, a les violer, à refuser de les respecter et l’absence totale de recours
pour les opposants (loi électorale, découpage des circonscriptions, monopole
absolu sur les moyens de communication audiovisuelle et sur la presse écrite).
Cette extraordinaire marge d’arbitraire s’applique également aux financements.
Ni le
gouvernement, ni le RDPC ne sont tenus par aucune régie de comptabilité.
Un tel pouvoir
de coercition et de corruption ne peut recevoir de soutien à une guerre qu’il a
largement contribué à fabriquer que s’il décide d’appeler au dialogue politique
ouvert sur un ordre du jour clair et un calendrier de reformes précis.
Mounkambouh M Youssouf
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