Selon la règle
des jeux de hasard, tout bon joueur mise tout avec certitude pour pouvoir
gagner avec incertitude. Et le contraire le vaut si bien, puisque le mauvais
joueur mise avec incertitude pour pouvoir gagner avec certitude. Le processus électoral
à la Fécafoot semble vouloir venir confirmer cette vision des choses. Certes,
nous ne sommes pas dans un casino maffieux de Las Vegas aux Etats-Unis, mais
les actes d’anti-jeu qui émaillent le processus électoral à la Fédération
camerounaise de football tentent de nous le faire croire.
Et comment ?
L’on est bien tenté de se poser la question... Comme en 2013, Adoum Fernand
Garoua et son compère Grégoire Sébastien Owona se sont encore fait remarquer
dans un scénario bien connu : l’élection du président de la Fécafoot. En dehors
de ces deux acolytes, le masque de leurs comparses aura vite fait d’être dévoilé.
A la manoeuvre le colonel à la retraite Hamad Kalkaba Malboum, président du
Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc), Joseph Antoine Bell
(repris de justice, ancien Lion Indomptable, écrivain, et beau-frère du
truculent ministre du travail et de la sécurité sociale, Grégoire Sébastien
Owona), auquel vient s’ajouter le premier Ministre, Philemon Yang Yundji pour
couronner l’incurie.
Mot d’ordre
inscrit à l’ordre du jour, barré par tous les moyens illégaux, la voie à la
candidature de Sidiki Tombi à Roko à la présidence de la Fécafoot. Pour tenter
de mieux convaincre l’opinion nationale, en émue et éprise de passion pour les
questions de la Fécafoot, il aura fallu trouver à cette bande scélérate un
justificatif adéquat, celui de mauvais textes, pis encore considérés selon eux
comme étant taillés sur mesure en faveur du candidat Tombi à Roko, pourtant
adoptés à l’unanimité par les délégués de l’Assemblée générale du 23 aoùt 2014.
Le comble de l’hypocrisie mettant au-devant la scène « d’éventuels troubles à l’ordre
public si l’élection venait à se tenir «, trahit un pernicieux chantage du
cercle maffieux qui mène une guerre civile au football par le truchement de
leur position sociale au sein de l’appareil étatique. Chez ces apôtres de la
vengeance malvoyante, il fallait vite conduire une mission officieuse à Zurich
pour valider leurs desseins fantasques ...
On reprend
les mêmes et on recommence. Grégoire Owona, Adoum Garoua, Me Daniel Ngoss (Sg
Syndicat national des footballeurs camerounais, (un obligé de David Mayebi, un
ancien vice-président de la Fécafoot déclaré hors-jeu pour pratiques
sulfureuses à la Fécafoot) et Hamad Kalkaba Malboum vont reprendre leurs bâtons
de pèlerin auprès de la Fifa pour une fois encore jouer les trouble-fêtes. Il
faut cette fois-ci à travers un triptyque bien huilé, requérir dans un premier
temps, la dissolution du Comité de Normalisation, au profit d’un Comité exécutif
provisoire, annuler les textes de la Fécafoot adoptés à l’Ag du 23 aout 2014,
ensuite obtenir le report des élections et enfin parachuter Joseph Antoine Bell
à un strapontin qui lui échappe depuis 1996 après une cuisante défaite face à
Vincent Onana.
Or dans le
cas d’espèce underground, il ne s’agit ni du « Njambo «, (jeu de cartes) encore
moins de l’abbia ou encore du « flipper». C’est peut-être de la chiromancie ou
du tarot avec des cartes mal choisies sur le volet. Dans toute cette alchimie
sportive, l’opinion nationale n’aura retenu de la part des autorités sportives
que, le report des élections au 28 février 2015 au plus tard avec les mêmes
candidats et les mêmes textes. Balle au centre pour tous les acteurs ! Que
reproche-t-on donc véritablement à Sidiki Tombi à Roko ?
Est-ce le
fait d’avoir appartenu à l’équipe d’Iya Mohammed ? Argutie qu’on pourrait
balayer d’un revers de la main... Est celui d’être mal entouré ? Autre chicane
qui ne résiste pas à l’épreuve des faits... Alors, à l’aune des élections se
voulant démocratiques, pourquoi l’ombre du Sg de la Fécafoot fait-il autant frémir
les promoteurs de cette malveillante campagne d’opinion ? Pourtant, si l’on se
situe dans l’axe de la légalité des textes y afférent, la Fécafoot, et conformément
à l’article 1 (Al 4) de ses statuts « est tenue de respecter elle-même et de
faire respecter par ses membres les statuts, règlements, directives
et décisions de la Fifa, de la Caf de l’Unifac et de la Fecafoot ».
Cependant,
force est de constater que, des dispositions sécuritaires avaient été prises
par le sommet de l’Etat pour permettre une meilleure couverture sécuritaire de
l’élection du 29 novembre dernier. Mais que tous les intérêts de la communauté
sportive nationale auront été sacrifiés à l’autel des rentes particulières...
de la maffia d’Etat. En attendant la date butoir du 28 février prochain, force
restera au droit et à la loi. Balle au centre.
Olivier
Mbelle
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