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Voici "ma théorie" sur une partie du "jeu" qui se déroule en coulisses entre la France, le Tchad et le Cameroun

Voici "ma théorie" sur une partie du "jeu" qui se déroule en coulisses. 

Le demi-lachage de Déby par Paris après lui avoir demandé de destabiliser la Centrafrique pour faire partir Bozizé, avait commencé à rendre Déby furieux et méfiant. 

Le lachage de Compaoré par Paris a achevé de convaincre Déby que la meilleure carte à jouer n'est plus celle de la soummission et l'obéissance 
inconditionelles . Ce qu'un certain vieilard Suisso-Kamerunais lui avait sursurré au tout-début de la crise Centrafricaine. 

En effet, Compaoré était en Afrique de l'Ouest, ce que Déby est en Afrique Centrale: le bras armé de la France. 
Il trempa dans tous les sales coups tels que: l'assassinat de Sankara, le tripatouillage militaro-électoral qui installa Fauré Eyadéma en successeur 
de son père, la destabilisation de la Cote d'Ivoire, qui on l'oublie souvent, fit des centaines voire millers de morts avant et pendant le coup final contre Gbagbo. 

Qu'advint-il de Compaoré après tous ces bons et loyaux services ? 
Il souhaitait recevoir comme "récompense", le support de Paris pour passer quelques décennies de plus à la tête du Burkina Faso.. 
Après tout, si Paris avait pu donner sa bénédiction à des successions dynastiques au Togo et au Gabon, pourquoi tout d'un coup ferait-elle la fine bouche sur une petite rectification de la constitution dans un Burkina même pas si stratégiquement important que ca ? 


Mais, là, que-nenni. Compaoré fut laché par Paris comme un malpropre. 
Pour enfoncer le clou, les nouveaux "maitres" de Ouagadougou se mirent à parler de lancer un mandat d'arrêt contre lui. 

Cela eut l'effet de renforcer la colère et l'inquiétude de Déby. 
Il réalisa que le soutient de Paris tourne comme le vent, quel que soient les "services" rendus, le degré juqu'ou l'on s'est conpromis. 

Nous assistons bien là à une mini-rebellion de Déby contre ses parrains. 
Illustrée dans un premier temps par sa sortie à Dakar ou il reveilla un sommet qui ronronnait des platitudes habituelles, en qualifiant 
l'intervention de l'OTAN en Lybie de mission ayant pour but réel "l'assassinat de Khadafi". 
Cette deuxième sortie de son Mincom me convainc qu'il est en train de faire passer un message clair à ses parrains. 

Ceci dit, je pense qu'il s'agit juste d'un mouvement, dans une partie d'echecs longue et complexe. 
Je doute que nous voyions à moyen et long terme, un revirement total de Déby, ou même de de son ainé Suisso-Kamerunais. 
Je pense qu'aprês s'être trouvés sur des sièges ejectables il y a quelques années lors des fameux "printemps arabes", 
ils ont peut-ère trouvé un moyen de retourner la pression contre leur parrains. 

Mais je encore demande à voir les bénéfices qu'en tireront les populations Kamerunaises ou Tchadiennes. 

Si déjà on peut en finir avec la déstabilisation à volonté de nos jeunes et fragiles pays, dès que l'envie en prend un enc..lé comme
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