L’ancien sous-préfet de
Kaélé, en 1966, avait déclaré la guerre aux chrétiens. Voici quelques
une des révélations de sa relation avec la famille Ousmane Mey.
Exaspéré par la perte de son influence politique au gouvernement, le
vice-Premier ministre en charge des relations avec les assemblées semble
être un homme en dérapage dans ses calculs. Devenu parrain du ministre
des Finances Alamine Ousmane Mey, il projetterait jouer son va-tout pour
propulser « cet enfant » au sommet de l’Etat, question de ne pas perdre
complètement. La terreur que sème Boko Haram dans l’Extrême-nord
Cameroun et au Nord-Est du Nigeria à l’endroit des chrétiens aurait été
l’idéal d’Amadou Ali dans ses débuts dans l’administration Ahidjo.
Au Cameroun, un tandem de choc à la succession de Paul Biya a été
établi depuis près de 50 ans entre Ahidjo, Ousmane Mey, Amadou Ali, Paul
Biya. Les positionnements au sein du sérail en ce jour le prouveraient à
suffisance, mais les Camerounais tiennent au respect des règles
démocratiques. Ahidjo qui laisse Ousmane Mey et Amadou Ali en 1982 avait
la conviction que la relève du Grand-nord passera par les deux
personnalités. Ennemis au départ parce que l’un voulait écraser l’autre
auprès de l’ancien chef de l’Etat, ils vont faire la paix parce que
conscient que l’avenir du Cameroun devait se jouer entre eux.
Le jeune Alamine Ousmane Mey qui monte en puissance ne serait pas le
fruit d’un fait de hasard. Son parrain fatigué aurait compris que son
filleul peut prendre sa place et confirmer la volonté politique des
vieux. Paul Biya pourrait respecter cet « pacte » grâce à une amitié de
longue date et sa reconnaissance à l’amour sincère de ses amis. Exposé
sur la place publique, l’ancien Ministre de la Justice a mis en déroute
toute une élite politique Beti, question de les mettre hors jeu pour la
course à Etoudi profitant de son contrôle sur l’opération épervier entre
2004-2011. La situation difficile que traverse Marafa aujourd’hui
serait même son oeuvre pour vraiment gagner la confiance du chef de
l’Etat. Boko Haram l’a encore blanchi en enlevant sa femme le 26 juillet
2014 à Kolofata, pour que Paul Biya comprenne qu’il n’y est pour rien
dans cette nébuleuse. Inutile pour l’alternance au Cameroun parce que
amoindri par l’âge et la maladie, il continue de contrôler les réseaux
de succession dans le Grand-nord. Et le ministre des Finances Alamine
Ousmane Mey serait son candidat pour le pouvoir.
Le jeu des alliances et la diabolisation des Betis
L’on se souvient des déclarations d’Amadou Ali dans le site Weaky
Leeks où Bétis, Bamiléké étaient écartés d’office de la succession du
prince d’Etoudi. Entre temps, une machine était mise à exécution pour
trancher les têtes des concernés : peut- être la réaction farouche de
Paul Biya s’est montrée après sa réélection en octobre 2011 et le
remaniement ministériel qui a conduit au limogeage de Marafa et la
rétrogradation symbolique d’Amadou Ali au poste de ministre délégué.
Mais jusque-là, le chef de l’Etat ne s’est pas désolidarisé du tandem
parce qu’Alamine Ousmane Mey grâce à Franck Emmanuel Biya a été propulsé
contre toute attente aux Finances.
A 03 ans de la fin de son septennat, la crédibilité constitutionnelle
existe, la cote de popularité est là mais l’âge de Paul Biya fait
problème aux yeux de la communauté internationale qui n’a pas de choix
pour une personne quelconque mais souhaite un changement d’homme à la
tête du Cameroun. A ce niveau, les alliances politiques dans le pays
sont visibles. Tout commence par la proximité dans l’Extrême-nord :
Amadou Ali, Ousmane Mey, Koumsoulom Abba Kabir, Sali Dahirou et le
gouverneur Midiyawa Bakary sont désormais un. Associés à Talba Malla,
Amadou Vamoulké, Mopa Fatoing Modeste tous pour une seule volonté :
propulser Alamine Ousmane Mey qui serait le dernier espoir du Grand-nord
pour reprendre le pouvoir ‘’perdu’’ le 06 novembre 1982. Attendons
voir…
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