Sur le site de la Présidence, il serait bien, juste et fort à propos, qu'il y' ait la trace des usages symboliques. Ceux qui commandent de donner une place d'honneur aux compatriotes.
En cliquant l'onglet dédié aux correspondances du Chef de l'Etat, celle destinée spécifiquement aux familles camerounaises manque béatement.
Le Roi d'Arabie Saoudite n'est que l'hôte du pèlerinage, il n'est pas la figure symbolique du monde musulman et ne saurait être le destinataire d'une message concernant des pèlerins venus du Cameroun. D'ailleurs, l'on s'attendrait à ce qu'il retourne la politesse au chef de l'Etat en présentant ses condoléances au peuple camerounais.En s'arrêtant sur le message du président Biya, l'on peut lire qu'il étend ses condoléances à la communauté musulmane dans le monde. Une marque de compassion qui ne le dédouane pas de son devoir à l'égard de ses compatriotes.
Il est de la responsabilité du Chef de l'Etat et du Gouvernement, ainsi que des médias de service public, à la suite du message de condoléances au Roi d'Arabie Saoudite, et du communiqué du ministre de l'Administration territoriale, d'informer les camerounais de manière précise sur l'identité des victimes, les mesures concrètes prises, l'organisation du rapatriement des corps -éventuellement-, des autres pèlerins et de la prise en charge des blessés ainsi que de l'ensemble des mesures prises.
Le facteur humain est un déterminant essentiel de l'exercice du pouvoir que la froideur des tweets, posts et communiqués officiels ne saurait voiler.
ABDELAZIZ MOUNDE
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Laissez nous un commentaire sur cet opinion.