Si Tumi était Paul Biya, il refuserait d'être candidat. Mais Tumi n'est pas Paul Biya: là est tout le problème. Cela confirme d'ailleurs qu'avec des si, on peut construire, détruire et reconstruire un monde autant de fois qu'on le souhaiterait. Voilà pour la forme.
Sur le fond je note que Tumi dit ne pas être contre la candidature de Biya mais, lui conseille plutôt de ne pas se représenter pour des raisons inhérentes à la force de l'âge et de mon avis il a raison.
Cependant, voir les saintes pleureuses de cin se livrer à coeur joie, et cela parfois dans des gammes divergentes, quand elles ne sont tout simplement pas fascisantes, a quelque chose d'absolument désolant. Surtout qu'on ne voit poindre aucune perspective, aucune prospective dans ces différents cris d'orfraie qui se résumeraient d'ailleurs en un banal paragraphe tant de fois entendu: Biya must go et zou les Beti dehors, ce sont des incapables.
Avec cela, tout serait donc dit? Oh que non!
Biya est là parce que nous le voulons. Biya est là parce que nous sommes des lâches corrompus par divers avatars historiques, spirituels et culturels.
N'avez-vous pas remarqué que l'Afrique fait naître des prétendus Africains, qu'elle s'empresse de transformer dès la petite enfance en étrangers, qui français(francophones) , qui anglais(anglophones),qui espagnols et portugais(hispanophones et lusophones), et bientôt des chinois(sinophones), tous si fiers bien sûr de ce qu'ils deviennent.
Biya ne devient alors qu'un sous problème devant ce phénomène étrange qu'aucun autre peuple au monde ne fait. Et ceci explique certainement cela.
Ensuite, Ahidjo et Biya sont les remplaçants des colons de qui, ils ont reçu un pouvoir partiel et surtout partial à but essentiellement répressif. Car dites-vous bien que L'Etat centralisé sous lequel nous vivons, est l'oeuvre du colon et ses buts premiers étaient la domestication, l'infantilisation de toute âme y vivant et cela donne le résultat que nous avons aujourd'hui.
Là encore Biya: un sous problème temporel. Il faudra refonder cet Etat, sinon un autre Biya même appelé Kamto ou Marafa continuera l'oeuvre prédatrice.
Enfin, une économie dépendant dans sa presque totalité de l'étranger, ne peut être efficace que dans nos rêves, quelle que soit la personne mise au sommet de cet agencement institutionnel prédateur.
Biya doit déjà laisser le pouvoir c'est sûr, mais si les trois points que j'ai abordés restent inchangés, les saintes pleureuses de cin auront encore longtemps à pleurer.
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