Opinions Nouvelles

Opinions Nouvelles
Opinions pour mieux comprendre où va le monde

Annan, Kufuor, Moubarak : les « fils de » impliqués dans la plus grande affaire de corruption du monde : le Panama Papers

Un scandale mondial. Près de quatre décennies de fraude fiscale (1977-2015) et de blanchiment d'argent ont été révélées à partir des archives de Mossack Fonseca, cabinet de conseil en domiciliation de sociétés offshore basé au Panama. Qualifiées de « plus grande fuite de l'histoire » par la presse, les révélations Panama Papers faites par 107 rédactions issues de 76 pays différents ont fait l'effet d'une bombe. De nombreuses personnalités africaines sont impliquées.

Annan, Kufuor, Moubarak : les « fils de » impliqués

Parmi les 140 noms mis en cause dans cette première liste, trois patronymes paraissent familiers. Annan, Kufuor, Sassou Nguesso, respectivement fils de l'ancien secrétaire général de l'ONU, de l'ancien président ghanéen et du président congolais, figurent en bonne position dans les documents de Mossack Fonseca.
Premier nommé, Kojo Annan, fils unique de l'ancien secrétaire général de l'ONU, aurait utilisé Sapphire Holding Ltd, société offshore basée dans les îles Vierges britanniques, pour faire l'acquisition en 2015 d'un appartement d'une valeur de 500 000 dollars (440 000 euros) à Londres. Déjà mis en cause dans le cadre d'une enquête sur un programme de l'ONU en Irak qu'il dirigeait en qualité de consultant de la firme suisse Cotecna, le fils Annan avait été blanchi en 2005, précise le site ghanéen graphic.com. Kojo Annan est également cité aux côtés de Laolu Saraki, fils d'un important sénateur nigérian, comme actionnaire de Blue Diamond Holding, société également enregistrée aux îles Vierges britanniques depuis 2002 par le cabinet Mossack Fonseca. Les deux partenaires sont également listés comme directeurs de Sutton Energy Ltd, dans le même paradis fiscal.
Dans la famille des « fils de », on retrouve également le compatriote de M. Annan, John Addo Kufuor, fils aîné de l'ancien président ghanéen. En 2001, juste après l'élection de son père, le jeune entrepreneur immobilier se tourne vers Mossack Fonseca pour gérer son trust offshore, The Excel 2000 Trust, lié à un compte crédité de 75 000 dollars au Panama, dont sa mère, l'ancienne première dame Theresa Kuofor, était également bénéficiaire. En 2010, un employé du cabinet de conseil en domiciliation de société offshore alerte sur les risques de « continuer à faire des affaires avec un homme suspecté de corruption ». Mossack Fonseca choisit alors d'ignorer ces remarques. John Addo Kuofor clôt le compte en 2012. Le site rappelle que « ce magnat de l'industrie hôtelière était déjà accusé en 2005 par les médias ghanéens d'avoir obtenu de juteux contrats, notamment dans le secteur privé, grâce aux relations de son père alors au pouvoir. Une commission officielle mise en place pour examiner ces accusations n'avait alors pas trouvé de preuves. »
Alaa Moubarak, fils du président égyptien déchu Hosni Moubarak, figure également dans la liste aux côtés de Denis Christel Sassou Nguesso, fils du président congolais récemment réélu, Denis Sassou Nguesso.

Partagez sur Google Plus

About BIGDeals

This is a short description in the author block about the author. You edit it by entering text in the "Biographical Info" field in the user admin panel.
    Blogger Comment
    Facebook Comment

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

Laissez nous un commentaire sur cet opinion.