d’abord, d’un, M. Moussa Bouba fait une liste et c’est dans
celle-ci qu’il informe les gens dont les noms y figurent qu’ils ne font plus
partie de l’entreprise. Ce qui est une faute et un abus, parce que le contrat
est individuel et le cadre individuel du contrat doit se suivre jusque dans la
séparation. Chacun doit être notifié séparément selon les textes. Ensuite, M.
Moussa Bouba commet un délit. Il s’adresse aux banques dans lesquelles les
salaires de ces agents sont virés pour leur dire qu’ils ne font plus partie des
effectifs de CAMAIR-CO.
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C’est
un délit. Je vais vous dire la conséquence: il y a un parmi ceux-là qui a
failli s’évanouir, parce qu’en allant chercher de l’argent pour soigner son
enfant, il n’a pas pu accéder à son compte. M. Moussa n’a pas à entrer dans la
vie privée des gens ; et nous apprenons d’ailleurs qu’ils ont écrit à
certaines chancelleries. Ici, l’intention de nuire est manifeste et
incontestable. Des avocats ont été saisis pour réagir par rapport à cet acte
signé par M. Moussa qui ne pourra pas se réfugier derrière sa fonction. Il sera
poursuivi personnellement. Pour le moment, le principe d’une réaction est
arrêté. Nous allons voir la forme que cela devra prendre afin que cela ne se
répète pas, car ce que fait ce monsieur est inhumain. Il n’a pas respecté les
textes, ni la simple morale, ni les pratiques en matière d’humanité
Ayango Njong, le président du Syndicat des travailleurs des transports aériens du Cameroun a été interrogé par La Nouvelle Expression (LNE) en kiosque le 19 octobre 2016.
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