Affaibli par le poids des années, Theodor Michael Wonja s’appuie sur le bras droit du fils de son éditeur pour s’avancer à notre rencontre. À bientôt 92 ans, il est l’un des derniers rescapés noirs du nazisme. Son autobiographie traduite en français (Allemand et Noir en plus !, aux éd. Duboiris), best-seller en Allemagne avec 40 000 exemplaires, paraît le 29 octobre en France.
Une fois assis sur le canapé de la réception d’un hôtel du 18e arrondissement de Paris où il a donné rendez-vous à Jeune Afrique, jeudi 27 octobre, ce benjamin d’une fratrie de quatre enfants se livre et remémore son enfance mais surtout les discriminations et le racisme dont il a eu à faire face sous le régime nazi et dans l’Allemagne de l’après-guerre. Tiraillé entre ses origines africaines et ses « valeurs prussiennes », l’auteur revient également sur son attachement au continent et au Cameroun en particulier, pays d’origine de son père.
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