Monsieur,
Depuis au moins 04 ans, je visite quotidiennement le site camer.be. Bien évidemment, à partir de vos prises de position ethno-fascistes, toujours excentriques et morbides, je me suis convaincu de ce que vous êtes un homme tourmenté. Vous souffrez d’une pathologie grave : la HAINE.En lisant vos écrits toujours remplis d’opprobre, d’exagération, de mauvaise fois et d’aigreur, je suis passé à la banalisation, me disant finalement qu’il faut de tout pour faire un monde. Notre cher pays, pour son harmonie, a aussi bien besoin des individus de votre piètre acabit.
Particulièrement, votre récente sortie dans le Journal Emergence m’amène à penser que vous êtes un malade dangereux, qui joue avec les allumettes à côté d’un liquide inflammable. Il faut donc, soit vous surveiller de très près, soit vous arrêter pour un internement dans le lieu qui vous convient le mieux.
Sérieusement, Monsieur SHANDA, au nom de quels BAMIKEKE parlez vous ? Que représentez-vous dans l’échelle socioculturelle de la vaillante communauté Bamiléké ? Comment pouvez-vous prétendre être Bamiléké et ignorer qu’au Cameroun, des Bamiléké assez représentatifs seraient près à verser leur sang pour la pérennisation du régime du Président BIYA ? Voulez-vous des noms ???
Qu’entendez-vous par “Oui, les bétis ont profité du règne de Paul Biya” ? Êtes-vous à ce point inconsolable pour n’avoir pas été en position d’engranger les prébendes comme tous nos compatriotes qui méditent depuis quelques années leur sort dans les prisons Camerounaises ? Oui, je me convaincs bien de cela. Après toutes vos agitations passées, vous étouffez de déception pour n’avoir pas été approché pour la grande table de la république. Votre impatience et votre avidité vous font dire n’importe quoi, malheureusement au nom des Bamiléké.
Sinon, cher grand frère, quel est donc votre problème ? Comme l’ont dit certains esprits brillants de notre pays, il y a au Cameroun, 02 tribus : les prébendiers repus, recrutés dans tous les coins du triangle national
et les pauvres de tous bords (Sawa, Peuls, Betis, Bamiléké, Bassa, etc…). Inutile ici de vous ressasser les noms de tous ceux qui, hier encore, narguaient vous et moi avec de l’argent indu.
Cher Monsieur SHANDA, votre guerre après le régime du Président BIYA, vous la ferez seul. Car vos motivations belliqueuses demeureront uniquement les vôtres. Vivant au Cameroun comme vous, j’observe des Camerounais souffrir des mêmes injustices, de la même pauvreté, indépendamment de leur tribu ou langue.
Pour votre pauvre gouverne, retenez donc que nos frères BAMILEKE partagent les mêmes passions pour la paix, le développement, la prospérité et le plein emploi avec leurs frères BETI. Dans toutes les villes du Cameroun, toutes les tribus vivent et se côtoient dans l’amitié, la paix et le respect.
Dans mon club de jogging, tous les samedi et dimanche matin, sur les hauteurs du Mont-Fébé, les camerounais, du nord au sud, et de l’est à l’ouest, éprouvent un réel plaisir à se côtoyer, à se balancer des intrigues amicales en plein exercice physique. Venez donc les voir chanter comme une seul homme, indifféremment en Banganté, Dshang, Ewondo, Pidjin, Bamoun, Foufouldé, etc…). Personnellement, c’est mon meilleur moment de la semaine.
Demandez donc au Professeur Maurice KAMTO, candidat aux élections législatives dans le Mfoundi, parce que vivant à Yaoundé depuis plus de 40 ans, Bamiléké de sang comme vous, de se défaire de tous ses colistiers BETI et de ne point tenir compte des non Bamiléké qui ont voté pour ses listes le 30 septembre dernier.
« En ce sens, on ne peut pas conclure sans reconnaître quand même que dans le contexte d'une alternance, il faudra stopper le recrutement des Bétis dans la haute administration et procéder à des ajustements indispensables. Je vous parle avec l'assurance de traduire les profondeurs de plans de gouvernements qui existent déjà dans certains tiroirs. Il faudra alors des mesures transitoires encore dites d'urgence, car comment pensez-vous qu'avec près de 50% de la population, les Bamilékés ne soient que 7% de cadres dans tous les corps de sécurité confondus, c'est à dire armée, police, gendarmerie, garde présidentielle » ?
Cher Monsieur, en dehors de la démence, vous êtes en plus mythomane. Vous ne traduisez nullement « les profondeurs de plans de gouvernements qui existent déjà dans certains tiroirs ». Pensez-vous sincèrement qu’après le président BIYA, son successeur sera le Président de tous les autres Camerounais, sauf celui des BETI (qui sont votre hantise) ? Non, Monsieur, vous vous exprimez en votre unique et piètre nom. Un homme politique normal, intelligent, visionnaire, ne peut s’encombrer de votre compagnie au point de vous dévoiler de telles inepties. Vous êtes infréquentable, Monsieur SHANDA ! Vous êtes un terrible poison pour les BAMILEKE. Vous êtes mentalement malade et vous manquez de cohérence au point d’oublier que l’on vous aperçoit régulièrement dans les antichambres des cabinets de vos « ennemis » dans le but de négocier des avantages personnels. Ne soyez pas amnésique, faites le savoir aux BAMILEKE que vous conviez à prendre les armes contre les BETI.
Autre question simple Monsieur SHANDA, qu’est ce qui vous fait croire que les BAMILEKE représentent 50% de la population camerounaise ? Pour aller dans votre logique, le Président BIYA est au pouvoir depuis 1982. Avant cette année, combien de cadres Bamiléké y avait-il dans tous « les corps de sécurité confondus » ? Pouvez- vous me dire combien de généraux compte le Cameroun, en listant clairement les noms des Grassfields ? Bien avant l’arrivée de Paul BIYA au pouvoir, quels étaient les pourcentages des fonctionnaires dans la haute administration, selon les tribus ?
Monsieur SHANDA, dans une république normale, ces propos devraient purement et simplement valoir votre arrestation, parce qu’ils exhalent des visées génocidaires. Si par malheur, les camerounais devaient un jour être amenés à s’entretuer, des gens de votre espèce seraient immanquablement tenus pour responsables. Et pour finir, notez bien qu’au Cameroun, mieux que toutes autres tribus, le peuple BAMILEKE connait les bienfaits de la paix. Faites votre guerre en votre nom et sachez que pour ma modeste personne, vous êtes un ennemi de l’Unité nationale./-
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