Dans un article datant du 27 août 2013 je présentais Charles Ateba Eyene comme
l’un des étudiants miliciens ayant pris part ou contribué aux arrestations,
tortures et meurtres d’étudiants dans les années 90 à Yaoundé.A la lecture dudit
article, des voix s’étaient élevées, qui pour attester les faits, qui pour les
infirmer. Mais ce qui m’a médusé et m’a laissé sur mon appétit, ce sont des voix
qui croient, voient et soutiennent mordicus que tout cela relève du passé.
Or, l’Afrique reste à la traîne parce qu’aussi elle refuse
d’empoigner le passé, de le scruter, de puiser dans sa fécondité et d’en dégager
des leçons qui l’aident à se projeter de façon sûre et fulgurante dans
l’avenir.
Je me serais arrêté à ce texte-là si je n’avais pas eu sur
les réseaux sociaux un certain Droit de Réponse qui serait de Charles Ateba
Eyene à moi adressé; lequel droit de réponse n’est qu’un tissu d’infatuation, de
diversion et de mensonges.
Je vais souligner en passant que je porte une preuve solide
que je brandirai à la fin de ce texte, et qui atteste que M. Ateba n’est pas un
sujet que des esprits sérieux doivent prendre au sérieux.
Le Droit de Réponse qui serait de M. Ateba se trouve dans
son intégralité à la fin de ce texte (avec un numéro de téléphone laissé par
l’auteur dudit droit de réponse) et chacun pourrait en prendre
connaissance.
Je voudrais rappeler aux lecteurs que mon intention première
n’a pas été de détruire M. Ateba Eyene, mais de restituer les faits. Son
arrogance l’a amené à voir que je versais dans les mythes ; ce qui m’a éreinté
parce que je me vois du côté de la vérité.
Je voudrais aussi faire savoir aux lecteurs et à Charles que
j’étais étudiant en Lettres Modernes comme lui, ce qui m’a permis de le
connaître mieux. Je sais beaucoup de lui et de sa bande.
Avec mon texte du 27 août 2013 je donnais à ce compatriote
l’occasion d’épouser la voie de la sagesse. Je m’attendais qu’il dît : « Je
n’étais pas un saint, j’ai commis des erreurs mais je ne suis plus le même.
»
Ce texte-là était un bon podium que je lui dressais pour se
laver d’un passé encombrant avant l’arrivée d’un Cameroun libéré et libre du
futur.
Mon premier texte sur M. Ateba était une grande occasion
pour un esprit fin de se dédouaner, de réajuster son combat, de montrer au
peuple que si c’était à refaire il ne le ferait pas. Mais il n’y a rien compris,
de même que certains de ses admirateurs.
Au contraire, il a choisi de foncer en aveugle dans les
mensonges, l’arrogance, la diversion, le mépris et les injures, que je qualifie
de recours propres aux jongleurs et tricheurs ; tout en laissant ses chiens se
battre pour lui véhémentement et maladroitement sur les réseaux
sociaux.
1-Je vais d’abord répondre à certains lecteurs de mon
article (y compris Charles Ateba) qui se sont demandés pourquoi avoir attendu 22
ans pour faire ces révélations.
Cette question qu’ils posent ne peut tenir debout que dans
un pays comme le Cameroun où règnent la diversion, l’arbitraire, le faux et le
bordel, et où les sujets embarrassants le plus souvent ne sont que de contextes
qui suscitent de prétextes pour éluder des débats pouvant conduire à la
vérité.
Ces gens commettent une erreur gravissime. Me demander ce
que j’attendais depuis 22 ans pour faire ces révélations-là, c’est se donner la
liberté de mettre la main dans l’assiette de ma liberté et de mes droits. Ce que
je trouve inacceptable.
En tant qu’être qui se veut libre et poursuit la liberté,
j’ai le droit de dire ou de faire ce que je veux quand je veux et en toute
justice dans la limite de mes droits et dans le respect de ceux de
l’autre.
Pourquoi d’aucuns veulent que j’oublie à jamais les poux et
vipères qui sont entrés dans les cheveux de notre vie à un moment donné, y ont
laissé des taches indélébiles et nous ont fait porter longtemps tant de douleur
au cœur ?
Me demander pourquoi avoir attendu si longtemps relève de la
diversion ; car, cette question n’a rien à voir avec ce qui est reproché à
Charles Ateba Eyene.
J’ai fait ces révélations-là parce que j’estime qu’il a
intérêt de se laver d’un passé encombrant qu’il traîne depuis 22 ans ; un passé
que je connais bien pour avoir été avec lui dans la même université, la même
faculté et le même département.
Je demande à ces gens et à Charles Ateba Eyene de cesser de
jouer avec des choses sérieuses comme ils en ont l’habitude. Cela ne va plus
tenir dans les jours suivants avec la page de la tricherie habituelle
tournée.
Je le dis parce qu’après la chute de l’Ombre suprême au
sommet de l’Etat, la lumière sera faite sur beaucoup de choses quels que soient
le désordre qui pourrait s’en suivre.
Demain, l’on ne demandera pas à quelqu’un qui a des secrets
gardés sur les génocides en pays bassa et bamiléké sous Ahidjo pourquoi avoir
attendu si longtemps.
De même, l’on n’en voudra pas à quelqu’un qui a des preuves
que des noms d’étudiants tués en 1991 avaient été enlevés des listes à
l’Université comme tentatives d’effacement des preuves. N’oublions pas que des
révélations sur le nazisme continuent.
2- A Charles Ateba et certains de ses admirateurs qui
croient qu’à travers mon article j’ai voulu me faire connaître et faire savoir
qui je fus et où je vis, je dis :
Je suis de ceux qui travaillent sans relâche et sans frauder
pour vivre dignement, modestement et sans être un gui sur la vie des autres.
Brièvement je vais souligner ce que j’ai fait dans ma vie
personnelle.
J’ai été commerçant ambulant dès l’âge de 9 ans, allant de
marché en marché les weekends et renouant avec l’école de lundi à Vendredi ;
fréquentant 7 marchés lointains sur mes pieds pour vendre chaque semaine pendant
chaque congé et vacance.
A 12 ans je produisais beaucoup de pommes et choux que je
partais vendre. Les bénéfices réalisés concomitamment avec le petit commerce me
permirent de m’acheter à 13 ans mon premier vélo, ce qui me permit d’explorer
des marchés plus éloignés (50kms parfois en un jour) et de transporter plus de
produits ménagers que je vendais.
Quand M. Ateba et ses amis s’attaquent à un homme honnête
qui ne papillonne jamais avec sa dignité et qui a toujours bien mérité ce qu’il
obtient dans la vie, quand ils arrosent de leurs légèretés quelqu’un qui a fais
ses preuves très tôt en matière d’économie et de l’épargne tout en s’éduquant,
c’est bien regrettable.
Longtemps j’ai été libraire vendeur de vieux livres jusqu'à
ce que je prenne le chemin de Ngoa Ekélé. En même temps j’étais éleveur de la
volaille, des caprins, des porcs et lapins et continuais à l’être même étant
étudiant à Yaoundé.
Cela m’avait permis à l‘époque de m’acquitter aisément et
honorablement de mes frais d’inscription à l’université et de payer
régulièrement mon loyer et me nourrir, car je n’avais pas de bourse comme
certains privilégiés.
Dans son droit de réponse, M. Ateba a (comme certains de ses
admirateurs) regretté que je ne dise ce que je fais dans la vie. D’aucuns ont
même dit que j’étais payé pour saboter Charles. Non, je n’ai jamais fait ce
genre de sale boulot.
Je suppose que M. Ateba et ces gens ne sont pas de mauvaise
foi quand ils me jugent en deçà de ce que je suis. Si ces gens avaient fait
leurs propres recherches sur moi, ils n’auraient pas versé dans des inepties, et
en voici tirées du droit de réponse de Charles :
« 1/. Mr. Léon Tuam veut exister en racontant des balivernes
sur ma personne.
2/. Il voulait faire savoir à ses relations perdues qu’il se
retrouve du côté de Boston
3/. Il voudrait aussi bien rappeler qu’il est un
héros des évènements de l’université dans les années 90 je confirme que mon cher
Léon qui n’a pas fait signe de vie depuis a trouvé un formidable moyen de se
signaler à ses relations. »
Non, M. Ateba. Tout ceci est mensonge et je ne laisse pas
passer la vilénie sans la châtier. Après Yaoundé, les choses ne se sont pas
passées comme le régime Biya et ses fervents serviteurs avaient souhaité ; je ne
suis pas devenu une tige de canne à sucre qu’on extirpe et qui cesse de
repousser.
Après mon départ du pays, les épines ont foisonné sur le
chemin. Les écueils et les grandes douleurs ici et là m’ont donné ce que n’a et
n’aura peut-être jamais M. Ateba, à savoir : La ténacité, la grande oblativité,
et la sagesse.
J’insiste que le « combat » ajusté de M. Ateba au goût du
public camerounais de ces dernières années lui a valu des applaudissements qui
lui montent à la tête comme une bonne dose de liqueur et le laissent aveugle
devant un monde où, telles des abeilles, beaucoup se font vraiment
utiles.
Très humblement, je peux dire que je fais partie de ces
abeilles-là. Je suis enseignant des langues (espagnol et français). A nos jours,
j’ai commis 12 livres dont 8 publiés en anglais aux USA et 4 en
français.
En plus de cela, j’ai publié presqu’une centaine d’articles
à caractère littéraire, culturel et politique ; je demeure un activiste des
Droits Humains et suis un père de famille responsable.
Mon combat quotidien reste fidèle à la ligne de la
libération nationale. Je m’identifie plus à Um Nyobé et Mongo Béti ; tandis que
le combat de Charles Ateba est une poursuite masquée de la déstabilisation
voilée du pays par le néocolonialisme incarné par les régimes Ahidjo et
Biya.
Je continue de valoriser le travail de la terre au Cameroun
tout en étant à l’étranger ; derrière mon habitation aux USA, je fais toujours
le petit jardin où je produis souvent plus de 150kgs de tomates et autres
légumes en trois mois chaque année. C’est une passion. J’en ai des
photos.
3- La scène nationale camerounaise est en grande partie
entre les mains d’imposteurs et criminels de tous genres, cachés ou
reconnus.
Des hommes de paille profitent du vide pour dire du
n’importe quoi, et c’est ce que je ne peux laisser passer. Les aigles chassés du
bois ne sont pas morts. Ils sont toujours dans l’air, ils écoutent, ils
regardent, ils scrutent de leurs regards perçants, ils méditent et la même détermination d’hier et le
patriotisme les animent et alimentent leurs corps.
Qu’est-ce qui se passe au Cameroun ? Je vais le résumer de
cette façon : Sur des sièges abandonnés ou volés se posent des mouches qui de
leurs ailes font parfois plus de bruits que les plus méritants. Elles aiment et
font des bruits creux, insensés et nauséeux.
Le travail de Charles Ateba Eyene est plus une distraction
des Camerounais qu’un effort pour repêcher ce pays et le développer. Une lecture
profonde de ses œuvres montre qu’il laisse de côté les vraies voies qui
conduiront ce pays à sa libération et son progrès.
Le Cameroun (tout comme nombre de pays francophones en
Afrique) ne peut se développer avec des vermines-pions du néocolonialisme au
pouvoir, ne peut se développer avec dans ses pieds les épines de la
France-Afrique, du Franc CFA et de la franc-maçonnerie - Rose-Croix.
Cette dernière épine (franc-maçonnerie et Rose-Croix)
constitue des chaînes coriaces et mortelles dans l’âme et les mains de nos
dirigeants actuels.
J’ai parcouru certains des ouvrages de M. Ateba, pardieu !
Ils sont vides. Ils manquent de force. C’est le sensationnel qu’il veut créer
chez le lecteur camerounais, c’est le pathétique !
Or les problèmes du Cameroun sont tels que, y aller avec une
telle émotion, passion, partialité et subjectivité ne le feront pas bouger d’un
seul millimètre.
Monsieur Ateba deviendra un vrai combattant en s’attaquant à
la racine du mal camerounais. Ce Mal, c’est M. Biya et le système de désastre
érigé au Cameroun.
Charles Ateba Eyene ne peut pas garder soigneusement dans sa
poche le gros Serpent Biya qui a été prolifique à pondre les œufs d’où sont
sortis les serpents qui mordent et paralysent notre peuple, et se dire en train
de vouloir traiter et soulager les victimes.
Non, M. Ateba, écrase la tête du gros Serpent que tu gardes
dans ta poche ! C’est la porte d’entrée à ce combat de la libération nationale.
Cela demande assez de courage et de sacrifices : sacrifice de certains
avantages, sacrifice de la liberté, etc.
Sans quoi, vous verrez que les trophées mal conquis, les
honneurs et renommées frauduleusement empochés tomberont et s’effriteront tous
quand les voix authentiques des dignes fils et filles de cette terre d’Um Nyobé
(de l’intérieur comme de l’extérieur) et leurs actes courageux et glorieux
derechef recouvriront l’ensemble du territoire national.
Un grand vide s’est créé dans notre pays et notre peuple,
perdu qu’il est, applaudit à n’importe quoi faute du mieux, applaudit à la
bouffonnerie, applaudit à ce qui ne l’enlèvera jamais du trou abyssal où il se
trouve.
Charles Ateba et sa bande ont réprimé et émasculé la
jeunesse camerounaise et se sont attribué des partitions qu’ils jouent aux
victimes-prisonnières et reçoivent leurs salves d’applaudissements.
Je ne doute pas que M. Ateba est un fraudeur d’un autre
genre. Je le connais si bien ainsi que beaucoup de ses camarades ou collègues
des années 90. Mais seulement, je n’ai pas l’intention de détruire les
gens.
Toutefois, si lui et ses amis d’hier continuent de jouer et
m’énervent, je peux appuyer fort sur un boulon et lui et cette bande de l’époque
se retrouvent profondément dans la fange. Ils peuvent être exposés dans leurs
excréments cachés d’hier.
4- Charles Ateba Eyene dans son droit de réponse fait de la
diversion et ment ouvertement.
Il se contente de dire qu’il a eu un ami anglophone et un
autre « bamiléké », etc., et puis quoi ? Est-ce ainsi qu’on s’innocente
d’accusations aussi graves ? Cela ne veut rien dire, rien.
Cela n’a rien à voir avec sa participation aux répressions
et crimes des années 1990. Dans une telle situation, l’accusé qui a une dignité
et y tient doit soit faire amende honorable, soit sortir des arguments et
preuves solides.
La question est simple : M. Ateba avait-il été, oui ou non,
membre très actif de l’Auto-défense et membre du Cercle des Amis de la Forêt
Equatoriale (CAFE) et avait-il contribué à des arrestations et disparitions des
étudiants dans les années 90 ?
Je rappelle que l’Auto-défense était la branche milicienne
cruelle du CAFE. M. Ateba était-il en relation avec le professeur Jean Messi et
quelle était la nature de cette relation ? De même, ses relations avec Manda
Fils se réduisaient-elles aux questions du parti au sein du RDPC ?
Encore, Charles Ateba peut-il dire publiquement et en toute
vérité qui était Manda Fils dans les années 90 et ses rapports avec ce dernier
?
Comme tout bon endurci, Charles Ateba dont les camarades
miliciens avaient failli m’éliminer à Obili le 06 mai 1991 me demande des
excuses publiques ! C’est le monde à l’ envers. Franchement, c’est passer de
façon éhontée le couteau sur une cicatrice encore douloureuse.
Quel monde ? Ainsi, il faut que la chèvre rescapée demande
des excuses au loup d’hier aujourd’hui recouvert de la pelure d’agneau ! Ah nos
ancêtres au secours! Ah dieux et ancêtres, ne laissez jamais passer les serpents
de la vengeance et du ressentiment dans mon sein.
Nous étions dans la même faculté, le même département, et il
y avait des dispositions pour avoir des infos sur les réunions que Mr. Ateba et
ses groupes tenaient pour mater les étudiants et contrecarrer leurs
revendications.
Que lui et ses admirateurs arrêtent de jouer. En 1991, M.
Ateba aimait répéter en surveillant les rangs au restaurant qu’il était
matricule 90. Dans mon récent texte, j’avais repris cela ; mais lui et ses amis
ont trouvé que je divaguais ; dans son droit de réponse il dit ceci :
« La vérité est que j’ai obtenu mon bac à la session de Juin
1991 au Lycée classique de Bertoua, à l’est du pays. »
Ces mots de M. Ateba m’ont puissamment troublé et je me suis
mis en route à la quête de la vérité, et j’ai eu ce que je cherchais. Les
lecteurs verront que c’est celui qui m’accuse de me méprendre sur sa personne
qui finit par se placer au pieu et tire une balle dans le corps de sa
vie.
Je me suis mis à faire des recherches sur lui sur les
réseaux sociaux pendant des jours et enfin j’y ai rencontré une preuve assez
solide qui me dédouane, et confirme que ce type d’Ateba est un jongleur,
fraudeur, imposteur, gros menteur et pourrait être même un faussaire.
M. Ateba déclare lui-même quelque part être entré à
l’université en 1990, mais dans son droit de réponse il dit avoir eu son Bac en
juin 1991 à Bertoua. Que cachent les contradictions de Charles Ateba Eyene ?
Serait-il entré à l’université sans le Bac et ne l’aurait obtenu qu’après ? Que
cache-t-il ?
J’invite les uns et les autres d’aller sur Internet sur
Google ou Yahoo, et de taper : « Entretien avec Charles Ateba Eyene reçu par
Thierry Ngogang. » C’est une longue vidéo et je conseille d’aller droit à la 59e
minute et 52 secondes. Vous ne serez pas déçus. Après cela vous comprendrez qui
est M. Ateba Eyene.
Sans haine, sans désir de vengeance pour le mal que M. Ateba
et ses amis miliciens ont fait au peuple camerounais, j’insiste qu’il y a dans
le travail de ce monsieur l’exploitation du désespoir d’un peuple, et qu’il doit
vite revoir le combat qu’il mène.
Il ne doit pas altérer les faits et s’emmitoufler dans des
mythes pour m’accuser d’en faire recours. Lui et ses admirateurs doivent arrêter
d’être provocateurs.
Avec ce que je sais de lui, comment ne peut-il pas, pour se
laver, dire ne serait-ce qu’il était assez modéré au sein de ses groupes et que
si c’était à refaire il ne le ferait pas ? Ce passé dont je parle est là,
implacable et seul un recours à la sagesse de Charles Ateba l’adoucir et sauver
ce dernier.
Je ne me lasserai jamais de dire ce qui suit : En tant que
Camerounais, nous sommes tous appelés à bâtir ensemble ce pays selon nos
ardeurs, nos qualités et capacités. Cela doit se faire sans haine, sans
discrimination et sans mensonges et dans le respect mutuel.
5- Voici le Droit de Réponse qui serait de Charles Ateba
Eyene.
« Bonjour, Concernant la publication de Paul Sabin Nana sur Charles Ateba
Eyene, comme vous le savez celui-ci n’étant pas membre facebook a tout de même
souhaité répondre à ce sujet. Vous trouverez ci joint sa publication dont je
vous laisse le soin de prendre connaissance et publier en tant que LCCLC. Merci
d’avance Marie Laure Feraud » DROIT DE REPONSE DE « CHARLES ATEBA EYENE »
«
Bonjour ou bonsoir selon, Je m’appelle Charles Ateba Eyene PHD en communication
politique, enseignant/chercheur ESSTIC/IRIC, écrivain entre autres. Je réponds
au numéro de téléphone 99 84 77 88 et habite la petite ville de Mfou à 30 kms de
Yaoundé au Cameroun.
Je regrette que je ne sois pas très présent sur la toile mais c’est un
choix car à l’analyse, je constate que les gens, en grande majorité, vont sur le
net pour s’amuser, se défouler ou s’évader……Etc., or moi j’ai inscrit ma vie
depuis l’enfance sur le sérieux et le travail utile. Je ne sais d’ailleurs pas
m’amuser et c’est l’un de mes défauts. Mes parents, mes enfants, mes amis, mes
enseignants, mes voisins le savent. Je n’aime pas répondre aux grimaces et aux
farces mais je sais très bien le faire quand c’est nécessaire, comme c’est le
cas avec la publication mytho manique de quelqu’un qui se présente comme un
compatriote vivant à Boston aux Etats Unis (sans nous dire ce qu’il y fait) et
qui s’appellerait Léon Tuam. Il dit qu’il veut restituer certaines vérités à
l’histoire sur ma face cachée, sur les milices et la torture qui était
soit-disant mes activités à l’université.
Je voudrais apporter trois analyses à ce comportement volage.
1/. Mr. Léon Tuam veut exister en racontant des balivernes sur ma
personne.
2/. Il voulait faire savoir à ses relations perdues qu’il se retrouve du
côté de Boston
3/. Il voudrait aussi bien rappeler qu’il est un héros des évènements de
l’université dans les années 90 Au passage, je dirais un mot sur la
structuration même de son texte infâme et sur les incohérences qui se dégagent
de sa piètre inspiration. Ce sera au lecteur d’en juger. Sur le premier élément
concernant son existence par procuration, la vérité est que j’ai obtenu mon bac
à la session de Juin 1991 au Lycée classique de Bertoua, à l’est du pays.
Je me demande comment venant d’un Lycée de brousse, dans une université
qui existe depuis les années 60, qui avait des milliers d’étudiants dans les
classes supérieures et même en doctorat, je pouvais conduire une milice ??
J’ajoute que mon meilleur ami de l’époque s’appelait René Chendjou. Il vit à
Yaounde et reste mon ami.
J’avais également un autre ami anglophone qui est aujourd’hui Commissaire
de police. Je rappelle aussi que j’étais étudiant en lettres modernes Françaises
et que là-bas, on passait le temps à lire les œuvres et réciter les règles de
grammaire française. J’étais délégué d’étudiant c.a.d une identité remarquable.
Je me demande comment 23 ans plus tard, seul un camarade se souvient de moi
comme tortionnaire ?? Quel âge avais-je à l’époque ? Je pèse 73 kos et mesure
1,66 Mrs. Comment un individu de ce calibre peut-il avoir de’’ forte main’’ ????
Sur le 2eme point, je confirme que mon cher Léon qui n’a pas fait signe de vie
depuis a trouvé un formidable moyen de se signaler à ses relations.
J’ai l’intime conviction que mon ami parle de quelqu’un d’autre en
pensant à moi. Peut-être que je lui manque.
Sur le 3eme point, il semble que mon compatriote digère mal le fait
qu’après avoir été une pièce maitresse de la ‘’rébellion’’ à l’université dans
les années 90 qu’il soit oublié en exil aux USA. Ca peut aussi être un fond de
commerce juteux pour justifier sa présence au pays d’Obama. Maintenant sur la
structuration de son texte, un des paradoxes est qu’on ne peut pas être
‘’travailleur, studieux, dévoué, sérieux’’, comme il le dit et avoir le temps de
mener des milices et torturer ses camarades. Cela me semble contradictoire et
incohérent. Voilà pourquoi j’estime que ce n’est pas de mon ATEBA EYENE que l’on
parle car mes convictions, mon éducation et mon destin métaphysique (étant du
signe capricorne) ne me prédispose pas à être un dictateur, un tortionnaire,
encore moins à faire du mal aux autres. Etc.…. L’occasion me permet de vous
dévoiler le 2eme prénom qui accompagne mon nom ‘’Sylvestre’’ et tout mon nom
devient donc ATEBA EYENE CHARLES SYLVESTRE. C’est ce qui figure dans mon acte de
naissance.
Alors cher Léon, de grâce, j’exige de toi des excuses publiques parce que tu
as tout faux sur ma personne. Tout c e que je dis peut-être vérifié. Je ne
voudrais pas créer un débat sur ce sujet. C’est toute ma part de vérité en
rappelant que j’ai deux valeurs essentielles dans ma vie Dieu et le travail. Je
méprise les loges, les gens des loges, les sectes et leurs adeptes. Qui me
cherche, me trouve. On ne restitue pas l’histoire avec un cerveau artificiel en
usant des mythes et en falsifiant les faits
Home / Uncategories / Leon Tuam : Les mensonges plats de Charles Ateba Eyene, l’un des anciens bourreaux de la jeunesse étudiante des années 90
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