Opinions Nouvelles

Opinions Nouvelles
Opinions pour mieux comprendre où va le monde

HAUSSE DES CARBURANTS : LES CONFÉDÉRATIONS SYNDICALES SUR LE PIED DE GUERRE par Evariste Menounga

Les organisations des travailleurs promettent de manifester aussi longtemps que le Gouvernement ne rapportera pas la mesure prise.
Les organisations syndicales des Travailleurs du Cameroun sont sur le pied de guerre depuis le lundi 30 juin 2014, date à laquelle le chef de l’Etat a décidé de revoir à la hausse les prix des carburants à la pompe et du gaz domestique. Une hausse de 14,23% pour le super, 15,3% pour le gasoil et 8,3% pour le Gaz domestique.  Les syndicats entendent protester contre une augmentation qu’ils estiment aussi soudaine qu’inattendue et qui, par son ampleur, s’annonce dévastatrice à plus d’un titre.

L’inflation qui s’en suivra, s’alarment-ils, s’annonce incontrôlable. Raison pour laquelle la quasi-totalité des confédérations syndicales camerounaises réunies sous l’égide de l’Intersyndicale, ont décidé d’infléchir la position gouvernementale sous la houlette de Benoît Essiga, Président de la Confédération syndicale Entente nationale des Travailleurs du Cameroun. Les syndicalistes ne font pas mystère de leur revendication : que le Gouvernement rapporte purement et simplement la mesure de hausse des carburants et du gaz domestique avant toute offre de discussion.
Pour les confédérations syndicales qui jugent scandaleux cette hausse des prix, les pouvoirs publics ont mis la charrue avant les bœufs. De l’avis de Benoît Essiga, la mesure de hausse des carburants devait intervenir au terme d’une concertation de large envergure et d’un consensus tout aussi élargi entre les pouvoirs publics et les organisations des travailleurs. En lieu et place d’un tel préalable, déplore le président de l’Entente, le Gouvernement a choisi le passage en force auquel il faudra répondre par une réplique à la mesure du désastre attendu.
Confédérations syndicales
C’est pour préparer cette réplique que des organisations syndicales ont tenu une première réunion dans la journée du mardi 1er juillet 2014 à la bourse du travail de la confédération l’Entente sise au quartier Omnisport à Yaoundé, à l’initiative de son président. A l’issue de plusieurs heures de débats à huis clos, les confédérations syndicales présentes ont décidé de tenir un point de presse dès le lendemain mercredi 02 juillet 2014 au siège de la Csp de Bikoko, sis au quartier  Mvog Ada à Yaoundé. Un point de presse qui devait clôturer la rencontre intersyndicale et rendre compte du train de mesures destiné à faire face à la hausse des prix des carburants.  
Mais au moment où nous mettions sous presse, cette deuxième rencontre qui a eu le mérite de ratisser le plus large possible au sein du mouvement syndical camerounais, n’avait pas encore dévoilé ses résultats.
Quid du point de presse et du communiqué final qui devait sanctionner la fin des travaux. Des indiscrétions glanées dans les couloirs de la salle des travaux parlent de l’exigence d’une revalorisation du Smig à 150 000 Fcfa, entre autres demandes faites par les syndicalistes. Autant le dire, ainsi que le craignait déjà un président confédéral rencontré en marge des travaux, les prochains jours s’annoncent chauds et houleux pour le gouvernement qui a ouvert la boîte de pandore et qui devra faire face à une grogne populaire généralisée.
A l’instar du mot d’ordre d’arrêt de travail des taximen déjà annoncé pour le lundi 7 juillet 2014. A l’ordre du jour de leur revendication : la revalorisation des taux de ramassage diurne et nocturne à leur niveau ainsi que d’autres mesures d’accompagnement.
Partagez sur Google Plus

About BIGDeals

This is a short description in the author block about the author. You edit it by entering text in the "Biographical Info" field in the user admin panel.
    Blogger Comment
    Facebook Comment

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

Laissez nous un commentaire sur cet opinion.